[critique] Les Hommes Libres

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Affiche du film LES HOMMES LIBRES

1942, Paris est occupée par les Allemands. Younes, un jeune émigré algérien, vit du marché noir. Arrêté par la police française, Younes accepte d’espionner pour leur compte à la Mosquée de Paris. La police soupçonne en effet les responsables de la Mosquée, dont le Recteur, Si Kaddour Ben Ghabrit, de délivrer de faux-papiers à des Juifs et à des résistants.
A la mosquée, Younes rencontre le chanteur d’origine algérienne Salim Halali. Touché par sa voix et sa personnalité, Younes se lie d’amitié avec lui. Il découvre rapidement que Salim est juif. Malgré les risques encourus, Younes met alors un terme à sa collaboration avec la police. Face à la barbarie qui l’entoure, Younes, l’ouvrier immigré et sans éducation politique, se métamorphose progressivement en militant de la liberté.

Note de l’Auteur

[rating:3/10]

Date de sortie : 28 septembre 2011
Réalisé par Ismael Ferroukhi
Film français
Avec Tahar Rahim, Michael Lonsdale, Mahmud Shalaby
Durée : 1h 39min
Titre original : Les Hommes Libres
Bande-Annonce :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=OHsjuXuWuy4[/youtube]

Critique du film Les Hommes Libres réalisé par Ismael Ferroukhi avec Tahar Rahim, Michael Lonsdale, Mahmud Shalaby

Après un premier film remarqué sur fond de voyage initiatique de l’Homme qui pouvait par moment faire penser à un métrage de Tony Gatlif, Ismael Ferroukhi revient avec un drame historique décevant à bien des égards.

Prenant comme point d’appui l’occupation de la France lors de la seconde guerre mondiale, Les Hommes Libres s’attarde à rappeler que parmi la résistance figuraient des musulmans luttant bec et ongle pour un pays qui ne veut pas d’eux. Alors certes cette revendication à une certaine reconnaissance est louable mais dans le même registre tendancieux, Rachid Bouchareb a déjà mis les points sur les « i » de manière beaucoup plus percutante et stylisée avec Indigènes puis Hors-La-Loi. Ici, l’impression d’assister à un simple pamphlet à l’encontre de la France prend le dessus sur tous le reste. Peut-être qu’il aurait été préférable que Ismael Ferroukhi se lance dans un documentaire car il semble avoir oublié que dans un film on peut divertir tout en pointant du doigt la vilénie humaine.

Photo (1) du film LES HOMMES LIBRES

[pullquote]Chaque petite lueur d’espoir engendrée par une séquence intéressante sera soufflée sans sommation par un dégueulis de haine à peine masqué et malvenu.[/pullquote]

La mise en scène est héroïque à outrance, les dialogues pleins de reproches en permanence avec des propos qui n’ont pas lieu d’être ici et le casting, malgré un Michael Lonsdale attendrissant, ne vole pas bien haut. Mention spéciale toutefois pour un Tahar Rahim qui prouve de manière divine que son jeu d’acteur ne vaut pas grand chose quand la direction artistique ne suit pas. Cela est d’autant plus frustrant qu’avec avec peu plus d’humilité, Les Hommes Libres aurait pu avoir un tout autre visage et s’avérer être un policier sur fond de faits historiques plus qu’honorable.

Que nenni il n’en sera rien et chaque petite lueur d’espoir engendrée par une séquence intéressante sera soufflée sans sommation par un dégueulis de haine à peine masqué et malvenu.

Photo (2) du film LES HOMMES LIBRES

Critique du film Les Hommes Libres réalisé par Ismael Ferroukhi avec Tahar Rahim, Michael Lonsdale, Mahmud Shalaby

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