[critique] Les Immortels

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Affiche du film LES IMMORTELS

Les armées du roi Hypérion ravagent la Grèce, détruisant chaque village sur leur passage. Le roi sanguinaire ne laissera personne l’empêcher d’atteindre son but : libérer le pouvoir des Titans endormis afin d’anéantir les dieux de l’Olympe et l’humanité tout entière.
Rien ni personne ne semble pouvoir arrêter la folie destructrice d’Hypérion, jusqu’à ce qu’un jeune tailleur de pierre, Thésée, jure de venger sa mère tuée par ses soldats…
Lorsque le jeune homme rencontre Phèdre, l’oracle, celle-ci est assaillie de troublantes visions. La jeune femme est désormais convaincue que Thésée est le seul qui pourra arrêter la destruction. Avec l’aide de Phèdre, Thésée rassemble une petite troupe de fidèles, et part affronter son destin dans une lutte désespérée pour préserver l’avenir de l’humanité.

Note de l’Auteur

[rating:6/10]

Date de sortie : 23 novembre 2011
Réalisé par Tarsem Singh
Film américain
Avec Henry Cavill, Mickey Rourke, Luke Evans
Durée : 1h 50min
Titre original : Immortals
Bande-Annonce :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=JbgzLvx8Ijg[/youtube]

Comparé à 300 pour cet aspect péplum dopé à la testostérone et à la photographie sublime, Les Immortels est le parfait exemple du film sans personnalité voguant simplement sans aucune honte sur une mode. Car il faut bien l’avouer, si vous gardez en tête la petite pépite de Zack Snyder et que vous persistez à vouloir y trouver une quelconque ressemblance, Les Immortels sera une déception sans faille. En revanche, si vous le prenez comme il est réellement, ce film apparaîtra comme un divertissement plus qu’honorable.

Plus proche du Choc Des Titans que de toutes autres productions, Les Immortels prend comme point d’appui une guerre entre un dictateur voulant réveiller les célèbres titans et une horde de rebelles courageux à l’extrême. Entre les deux, du haut du Mont Olympe, les Dieux regardent et prennent part de temps en temps au conflit. En résulte une flopée de scènes d’action pas dégoutantes à regarder avec des pics de violence savoureux, des ralentis à gogo et des répliques assurément masculines. Certes ça ne vole pas bien haut mais attendait-on un débat philosophique sur le bien et le mal ou un film d’action badass qui envoie du lourd ? Je crois que la réponse vient d’elle-même. Sur ce point, Les Immortels ne déçoit pas.

Photo (1) du film LES IMMORTELS

Malgré ses fautes qui feront se hérisser les cheveux sur la tête de plus d’un spectateur et l’absence d’un bon vieux Metallica lors d’une séquence héroïque, Les Immortels se laissera regarder le temps d’une soirée entre amis.

En revanche, c’est du côté de ses personnages que le film de Tarsem Singh peine à convaincre et frise le ridicule. Le réalisateur a eu les corones de proposer une vision de la mythologie grecque pire que celle proposée par Le Choc Des Titans. Aucun ne possède une once de charisme. Thésée paraît perdu (très sincèrement j’espère que Henry Cavill proposera une prestation littéralement opposée à celle-ci dans le prochain Superman de Zack Snyder), Zeus et sa bande semblent sortir d’une boîte gay has been (au moins les Dieux de Louis Leterrier, hormis cet aspect Chevaliers Du Zodiaque risible, avaient de la gueule) et que dire du personnage du roi Hypérion joué par un Mickey Rourke qui fait de la peine ? Pathétique ? Déplorable ? Tragique ? Mention spéciale pour sa collection automne-hiver de couvre-chefs d’un goût douteux.

Néanmoins, malgré ses fautes qui feront se hérisser les cheveux sur la tête de plus d’un spectateur et l’absence d’un bon vieux Metallica lors d’une séquence héroïque, Les Immortels se laissera regarder le temps d’une soirée entre amis. Si toutefois vous ne seriez toujours pas convaincus, je vous conseille la série Spartacus, succulent divertissement pop corn qui atteint des sommets dans la seconde saison.

Photo (2) du film LES IMMORTELS

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