[critique] The Brøken

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Gina McVey assiste avec sa famille au dîner d’anniversaire de son père lorsqu’un miroir se décroche du mur et se fracasse sur le sol. Lorsque Gina évoque les sept ans de malheur promis par la superstition, personne ne rit…

Le lendemain, dans une rue de Londres, Gina s’aperçoit au volant de sa propre voiture. Stupéfaite, elle suit cette étrange apparition jusqu’à son appartement…

Le même jour, Gina est victime d’un violent accident de la circulation qui l’empêche de se souvenir avec exactitude de ce qui s’est passé un peu plus tôt dans la journée…

Peu à peu, elle va alors rassembler les pièces du puzzle, et découvrir ce qu’elle n’aurait jamais pu imaginer…

Note de l’Auteur

[rating:6/10]


Date de sortie : 26 novembre 2008
Réalisé par Sean Ellis
Film britannique
Avec Lena Headey, Richard Jenkins, Melvil Poupaud
Durée : 1h 25min
Bande-Annonce :


The Broken
envoyé par COMME-AU-CINEMA. – Court métrage, documentaire et bande annonce.

Il nous avait déjà subjugué par la qualité de l’image de son premier film, Cashback. Il s’appelle Sean Ellis, il est un ancien photographe de mode et réalisateur de spots publicitaires londoniens, et il revient avec un film qui s’annonce une nouvelle fois éblouissant au niveau de sa photographie : The Brøken.

Le pitch de départ est plutôt flou et déjà-vu avec l’histoire de cette jeune femme qui, après avoir brisé un miroir, commence à apercevoir son double se pavanant dans les rues londoniennes. Démarre dès lors un thriller sur fond d’épouvante-horreur plutôt bien foutu dans son ensemble.

Car à l’image d’un Mirrors du frenchy Alexandre Aja qui misait tout sur les apparitions successives de monstres tout droit sortis du miroir, Sean Ellis, lui, mise plus sur l’atmosphère inquiétante de son histoire, sur la qualité de sa photographie, en nous révélant au compte-goutte ses éléments clés à travers des images méticuleusement soignées à l’image d’un accident de voiture filmé au ralenti des plus spectaculaires.

Ce jeune réalisateur a également tout comprit de l’épouvante-horreur : ce n’est pas en montrant tout au premier coup d’œil que le film est captivant pour autant ! Ainsi, il a choisi de ne pratiquement rien montrer dans son film, jouant jusqu’au bout la carte du psychologique pour un rendu des plus efficaces. Dans les autres films du même genre, l’on arrive au bout de 10 minutes à savoir où et quand le « sursaut » va apparaître. Là c’est tout le contraire puisqu’en brouillant subtilement les pistes, le spectateur se retrouve plongé dans un film qui peut déraper et le surprendre à chaque instant. C’est un véritable coup de maître de la part de ce réalisateur britannique puisqu’il a su, en utilisant des procédés simples, redonner un semblant de souffle à un genre en manque d’inspiration et de renouveau.

Malheureusement tout comme Casback, le film est entravé de plusieurs points noirs tels qu’un manque de rythme cruel qui pourra en rebuter plus d’un à la première approche, un jeu des acteurs inégal entre les premiers et seconds rôles. Il s’agit simplement d’un manque de maturité compréhensible qui se fait par moment ressentir.

Néanmoins, avec un tel petit budget en poche, Sean Ellis nous réalise un véritable coup de maître à faire pâlir de honte les grosses productions et nous offre sur un plateau l’un des films de genre les plus avant-gardistes de ces dernières années. Un film à la fois angoissant et poétique, sombre et lumineux, à l’élégance certaine qui ne peut laisser indifférent.

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  1. Bien vu! en effet si la photo de Cashback était plutôt bien réalisée; le scénario passé la première 1/2 heure sombrait dans la plus totale niaiserie (d’ailleurs un peu semblable à « Twilight »), et sinon pire que la banalité d’un slasher des 80’s…