[critique] Un Flic pour Cible

Nous souhaitons recueillir votre avis sur votre façon de nous lire. Merci de prendre 2 minutes de votre temps en cliquant ici !


Affiche du film THE SON OF NO ONE

Un jeune flic est affecté à un commissariat dans le quartier ouvrier où il a grandi. Dès lors, un vieux secret ressurgit et menace de détruire sa vie…

Note de l’Auteur

[rating:3/10]

Date de sortie : 1er juin 2012 en DVD
Réalisé par Dito Montiel
Film américain
Avec Channing Tatum, Al Pacino, James Ransone
Durée : 1h 35min
Titre original : The Son Of No One
Bande-Annonce VO :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=BuVwb9nLZ20[/youtube]

Retraçant le parcours d’un policier rattrapé par ses vieux démons, The Son Of No One est un polar en demi-teinte qui a bien du mal à garder son spectateur en éveil.

Il fallait pourtant s’en douter. Rien qu’en regardant la filmographie du réalisateur, on sent la déception à plein nez. Si Il Etait Une Fois Dans Le Queens n’était pas un mauvais film en soi mais il souffrait néanmoins d’un cruel manque d’originalité et de la présence de certains propos quelque peu faciles et mal exploités. Fighting n’était quant à lui qu’un mauvais remake de Full Contact avec Jean-Claude Van Damme. Dès lors, que fallait-il réellement attendre de ce nouveau film ? Pas grand chose j’en ai bien peur.

Photo (1) du film THE SON OF NO ONE

Un exercice de style raté pour un essai loin d’être concluant.

Doté d’une mise en scène plus que correcte pour une série b avec une photographie véhiculant avec intelligence la dégringolade de ce flic rongé par les remords, The Son Of No One laisse apercevoir ses faiblesses après une dizaine de minutes à peine. Le scénario sonne faux et l’on comprend assez rapidement vers quelle finalité Dito Montiel va se tourner dans la dernière ligne droite. Dommage car le réalisateur semble y croire et est plein de bonnes volontés pour laisser planer le doute, en vain. Même le casting que l’on pensait présent pour nous consoler est à la traîne. Chacun cabotine à sa manière, la palme revenant à nos deux dinosaures préférés, les biens-nommés Al Pacino, plus sénile que jamais, et Ray Liotta qui semble avoir retrouvé les vertus d’une petite poudre blanche dont on taira le nom ici.

En résulte un polar radin en tension et en action qui ne saura ravir qu’un public très peu regardant. Un exercice de style raté pour un essai loin d’être concluant.

Photo (2) du film THE SON OF NO ONE

Nos dernières bandes-annonces