[critique] Zookeeper

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Quand il décide de démissionner car son travail l’empêche de trouver l’amour, un gardien de zoo reçoit l’aide inattendue des animaux du parc, qui vont lui enseigner les secrets de la nature…

Note de l’Auteur

[rating:3/10]

Date de sortie : 17 août 2011
Réalisé par Frank Coraci
Film américain
Avec Kevin James, Rosario Dawson, Leslie Bibb
Durée : 1h39min
Titre original : Zookeeper
Bande-Annonce :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=iUFvQaHOHfA[/youtube]

Kevin James n’est pas un acteur sans talent. Ses années passées sur la série télévisée Un Gars Du Queens étaient divertissantes. Désormais propulsé sur le grand écran, Kevin James avait une performance mémorable dans Hitch, tout en semblant tirer profit de son charme amical et de sa bonne bouille dans des films comme Le Dilemme et Paul Blart – Super Vigile. Ce dernier, en dépit d’être à peine regardable, a d’ailleurs été un succès monstre aux USA (et oui c’est étonnant), remportant le box-office dès son premier week-end avec 32 millions de dollars. Zookeeper poursuit dans cette même tradition, avec un Kevin James qui fait de son mieux pour sauver un film presque perdu d’avance, mal dirigé, mal exécuté, l’effort vain qui décevra à la fois enfants et adultes.

Kevin James joue Griffin, un gardien de zoo qui excelle dans son poste. Bien qu’il aime son travail, l’échec de sa proposition de mariage à Stephanie (Leslie Bibb) dans la séquence d’ouverture le pousse à toujours se demander ce que sa vie aurait été avec la fille qu’il aimait et surtout, s’il avait continué ce job qu’il aime tant pourtant. Lorsque Stéphanie revient dans sa vie 5 ans plus tard, Griffin est déterminé à la reconquérir quitte à laisser derrière lui cette vie qu’il aime et ce job qu’il était né pour faire.

Leslie Bibb investie énormément de son talent comique (plus ou moins visible) pour un rôle n’ayant aucune matière pour évoluer. Son personnage est une partition à note unique ce qui le rend creux, insipide et insignifiant au fil des séquences. Malgré tous les efforts de Bibb, l’écriture ne laisse jamais à son personnage la possibilité de prendre son envol et ses efforts pour prouver à Griffin qu’il n’a pas à changer qui il est pour trouver l’amour paraissent dénué de sens à nos yeux.

Où va-t-il donc bien pourvoir trouver l’amour? Du côté de sa chère collègue bien sûr ! A l’image de Kevin James, Rosario Dawson apporte également son lot de personnalité et de charisme à un personnage à peu près aussi intéressant qu’un mémoire sur l’économie d’import / export du papier toilette Lotus (n’en déplaise à celui qui aurait eu la chance de traiter d’un tel sujet, d’un employé de Lotus, ou d’une personne travaillant dans l’import / export).

Jugé Zookeeper est plus facile à faire en le rapportant à ses pairs. Dr. Dolittle, qui porte des ressemblances beaucoup plus parlant que le simple aspect animal, a été un film beaucoup plus concis et bien mieux construit que Zookeeper ne l’a jamais été. A contrario de ce métrage, les animaux dans Dr. Dolittle sont en mesure de fournir du rire pour les adultes et pour les enfants grâce à une succession de drôlerie, certes loin d’étonner, mais suffisamment bien amenée pour garder enfants et parents heureux tout au long de l’exécution. C’est malheureusement loin d’être le cas avec Zookeeper, c’est même l’inverse qui se produit à de nombreuses reprises.[pullquote]Un effort bâclé et apathique dans tous les aspects, y compris la mise en scène, la conception des costumes, l’intrigue, l’humour et le message.[/pullquote]

Une autre production similaire est La Nuit au Musée. N’étant pas non plus une référence absolue pour le genre, La Nuit au Musée a au moins eu la décence d’entrer dans le vif de l’action en quelques minutes seulement. La vraie question est donc de savoir pourquoi Zookeeper met autant de temps pour arriver à la réalité des animaux qui parlent. Ce choix visiblement volontaire le fait passer à côté de nombreuses possibilités comiques. Par ailleurs, une fois qu’ils commenceront à causer de la pluie et du beau temps, ils ne feront pas grand chose d’autre. Là encore, Zookeeper parvient à manquer le coche de manière navrante à cause de dialogues presque lamentables. Par exemple, Adam Sandler est la voix d’un singe hurlant essentiellement « balances-lui de la merde ! » pendant de longues et interminables minutes. Les autres animaux ne fourniront rien de mieux.

Zookeeper s’apparente donc à un effort bâclée et apathique dans tous les aspects, y compris la mise en scène, la conception des costumes, l’intrigue, l’humour et le message.

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