[critique] Shoot’em Up

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Smith n’aurait jamais dû se trouver là et pourtant, en pleine fusillade, il aide un enfant à naître et le sauve d’une bande de tueurs. Lui, sombre et violent, se retrouve à protéger l’être le plus innocent qui soit. Le nouveau-né est la cible d’une puissance mystérieuse décidée à effacer toute trace de son existence grâce au redoutable Hertz et à son armée d’assassins.
Alors que les affrontements sont de plus en plus meurtriers, Smith ne peut compter que sur lui-même et sur DQ, une prostituée, pour sauver le petit. Le couple doit tenter de percer le secret de l’enfant en restant du bon côté des balles…

Note de l’Auteur

[rating:7/10]

Date de sortie : 19 Septembre 2007
Réalisé par Michael Davis
Film américain
Avec Clive Owen, Paul Giamatti, Monica Bellucci
Durée : 1h30min
Bande-annonce :

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x2ty73_shoot-em-up-bande-annonce-vost-fr_shortfilms[/dailymotion]

Alors que les adaptations des univers des geeks (heroic fantasy, comics, jeux vidéo, animes…) déferlent sur nos grands écrans, des films aux budgets moins pharaoniques (quoique) s’en inspirent grandement à défaut de ne pas avoir une grosse licence forte à exploiter. C’est le cas de Shoot’em Up qui comme son nom l’indique est un film d’action rapide et décérébrée plein de Heavy Metal. Avant de continuer, petite explication pour les non-initiés à l’industrie vidéoludique : « Shoot’em up » signifie littéralement « Descendez les tous », il indique donc une catégorie de jeux où le seul et unique but est de détruire tout ce qui vient à l’écran. Le plus célèbre exemple de ce genre de jeux est Space Invaders. Si le genre ne subsiste aujourd’hui qu’au Japon, c’est en Amérique qu’on l’emprunte pour le cinéma.

A l’image des shoots donc, Le film de Michael Davis pulse d’un bout à l’autre. Exit les scènes d’exposition ou les scènes d’explication ! Un accouchement ? Une scène de sexe ? Voyons, ça n’empêche pas une faire une fusillade en même temps ! D’ailleurs, ce qui est bien c’est qu’on peut en faire partout : dans des toilettes, dans des caves lugubres, dans des entrepôts, dans des jardins d’enfant et même dans les nuages. Les cascades est les pluies de balles interminables ne se font pas sans rappeler les maîtres du genre tel Johnnie To et surtout John Woo et son A toute épreuve. Hé oui, un bébé dans une main et un flingue dans l’autre, ça ne vous rappelle rien ? Bref, c’est délirant, invraisemblable mais ça fait beaucoup de bien aux bourrins.

Au centre de l’intrigue, un nouveau né donc qui ne cesse de pleurer qu’au son des guitares du Heavy Metal. Pour le protégé, un étrange pistolero inconnu campé avec brio par Clive Owen. M. Smith n’est pas très bavard mais est roi du maniement des armes à feu et d’élevage de rats. A ses côtés Monica Belluci apporte une touche féminine – c’est à dire une paire de seins – et fait bien sur l’affiche. Pour combattre l’anti-héros clodo goinfré aux carottes, on a cet ancien profiler maniaque sous les traits d’un Paul Giamatti complètement dingue. Entre ces 2 hommes, des échanges musclés se font à coup de gros calibres et d’un paquet de vannes plus moins bonnes (les panneaux éclairants…).

Si l’heure et demie passée à voir les 85 morts tombés comme des mouches sous le feu d’un illustre inconnu ne paraît pas plaisant à mémé, elle plaira sûrement à tout fan de jeux vidéo et/ou fan de film d’action à la Die Hard. C’est sans prétention, ça se prend pas au sérieux et ça se déguste à toute heure. On en avait pas vu de film pareil depuis quelques temps et ça ne fait de mal à personne, pourquoi s’en priver ?

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