[critique] Skin Walkers

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Deux gangs de loups-garous sont informés par la lune qu’une ancienne prophétie va bientôt se réaliser. Un jeune garçon nommé Timothy, qui va bientôt fêter ses 13 ans, n’est pas au courant que cet anniversaire marquera sa transformation. Timothy a été élevé par sa mère, Rachel, sa grand-mère, son oncle Jonas, sa cousin Katherine et le petit ami de celle-ci, Adam. Rachel et son fils ne savent pas que le reste des membres de la famille sont de bons loups-garous qui veillent sur Timothy depuis sa naissance. Timothy, né d’une union entre des membres des deux gangs de loups-garous, déterminera le destin de la famille: Varek, Zo et Sonya, leaders du gang opposé qui célèbrent leur condition et leur soif de sang, sont prêts à tuer pour préserver leur vie, et déterminés à trouver Timothy, qu’ils considèrent comme un des leurs.

Note de l’Auteur

[rating:4/10]

Date de sortie : 2005
Réalisé par Jim Isaac
Film américain
Avec Rhona Mitra, Jason Behr, Elias Koteas
Durée : 1h50
Titre Original : Skin Walkers
Bande-annonce :

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x2bmaz_skinwalkers-trailer_shortfilms[/dailymotion]

Le mythe du loup-garou est un thème récurrent du cinéma fantastique depuis les origines du film de monstres (Le Loup-Garou de George Waggner) jusqu’à aujourd’hui, pour le meilleur (Hurlements, Le Loup-Garou de Londres) mais aussi pour le pire (Le Loup-Garou de Paris et une pléiade d’autres); Cette fois-ci, le mythe est transposé dans l’ouest américain et c’est l’occasion pour le réalisateur, Jim Isaac (à qui l’on doit l’amusant Jason X notamment), de tenter de se démarquer en prenant le parti de jouer avec le mythe indien du Wendigo. L’ambiance western imprègne d’ailleurs tout le métrage offrant même au spectateur des scènes purement « westerniennes » comme par exemple l’enchaînement de séquences qui montre l’arrivée des bad guys dans la petite ville typique et l’affrontement aux flingues qui s’en suivra, un gunfight bourrin et excitant

Les bad guys d’ailleurs, parlons-en un peu : si leur look et tout ce qui dans la mise en scène les iconisent plutôt bien, la sauce a tendance à retomber lorsque le chef de meute apparaît aux yeux du spectateur comme un petit minet dont on a peine à croire qu’il puisse impressionner qui que ce soit. Mais bref, rien de bien grave, le vrai drame du film n’étant pas vraiment là mais plutôt dans son manque de rythme un peu fatiguant (ce n’est que mon avis, c’est vrai) qui donc, malgré un pitch de base certes pas très original mais toujours plein de promesses, entache le plaisir pris devant le spectacle. A noter que le film n’est pas avare en gore et que ses effets spéciaux, à l’instar de la direction artistique du film, est suffisamment soignée pour retenir l’intérêt des amateurs…

Skin Walkers se pose donc comme une série B fantastique et horrifique qui ne laissera sûrement pas beaucoup de souvenirs dans la grande histoire du cinéma d’horreur mais qui ne doit pas non plus être considéré comme une purge : en fait, Skin Walkers est typiquement le genre de film à déguster accompagné de pizzas dans une soirée entre amis… c’est divertissant, soigné et c’est déjà énorme par les temps qui courent !

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