Chaque jour, on vous conseille 2 films à voir à la télévision le soir : un film sur l'ensemble des chaînes et un autre, exclusivement sur la TNT. Au programme ce soir : LA TRAVERSÉE DE PARIS de Claude Autant-Lara et LE CHEVAL DE TURIN de Bela Tarr.

[tv] Lundi 26 août 2013 : Au programme à la télévision ce soir

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Photo du film LE CHEVAL DE TURIN

Chaque jour, on vous conseille 2 films à voir à la télévision le soir : un film sur l’ensemble des chaînes et un autre, exclusivement sur la TNT.
Au programme ce soir : LA TRAVERSÉE DE PARIS de Claude Autant-Lara et LE CHEVAL DE TURIN de Bela Tarr.

  •  SUR LA TNT

Affiche du film LA TRAVERSEE DE PARIS

LA TRAVERSÉE DE PARIS

HD1 à 20h50
Fiche programme

Paris, en 1942. Chauffeur de taxi au chômage, Marcel Martin gagne sa vie en livrant des colis au marché noir. Un jour, il doit transporter à pied, à l’autre bout de la capitale, quatre valises contenant un cochon découpé. Il se rend dans la cave d’un nommé Jambier et y joue de l’accordéon pendant qu’on égorge l’animal.
Il se dirige ensuite avec sa femme Mariette vers le restaurant où il doit retrouver son complice. Il y apprend que celui-ci vient d’être arrêté par la police. Un inconnu entre alors dans le restaurant et, sur un malentendu, craignant qu’il ait glissé un rendez-vous à sa femme, Martin l’invite à partager son repas et à travailler avec lui.
Ce choix s’avère vite calamiteux, car ce nouveau personnage, un certain Grandgil, est loin d’être docile. Il s’octroie tout d’abord une substantielle augmentation de salaire en terrorisant le malheureux Jambier. Puis, il détruit les bouteilles d’un bistro, où les deux complices se dissimulent de la police, et traite les clients de « salauds de pauvres ». Il va même jusqu’à assommer un policier dans le quartier où habite Martin. Et lorsque, fuyant une patrouille allemande, ils finissent par se réfugier dans l’appartement de Grandgil, c’est avec stupéfaction que Martin découvre qu’il s’agit d’un peintre d’une certaine renommée qui ne l’a suivi que pour se distraire.
Poursuivant néanmoins leur chemin, ils arrivent enfin à l’adresse de la livraison mais trouvent la porte close. Ils font alors un tel tintamarre qu’une patrouille allemande intervient. Dans la Kommandantur où ils sont emmenés, un officier allemand reconnaît le peintre Grandgil. Il s’apprête à les faire relâcher lorsqu’on annonce l’assassinat d’un colonel. L’officier allemand ne parvient à sauver in extremis que Grandgil tandis que Martin, lui, est envoyé en Allemagne au S.T.O.
Les années ont passé. Paris est libéré, et nous retrouvons Grandgil sur un quai de la gare de Lyon suivi par un porteur de valises. Du haut de la fenêtre du wagon, Grandgil reconnaît soudain Martin, portant comme toujours les valises des autres.

Fiche technique
Réalisation : Claude Autant-Lara
Scénario : Jean Aurenche, Pierre Bost
Acteurs principaux : Jean Gabin, Bourvil, Louis de Funès
Pays d’origine : France, Italie
Genre : Comédie dramatique
Sortie : 26 octobre 1956
Durée : 80 minutes

Anecdotes
• Une légende tenace veut que le film eut un succès public mitigé ; c’est faux puisqu’avec 4 893 174 entrées, le film se place 4e au box-office de 1956.
• Le choix de Bourvil pour le rôle de Martin fit l’objet d’une opposition si violente de la part de Marcel Aymé qu’il finit par inquiéter la production. Claude Autant-Lara, qui tenait à son choix, dut diminuer son budget de plus de 50 %, renonçant ainsi à la couleur, pour obtenir toute liberté quant à la distribution. Marcel Aymé reconnut par la suite son erreur concernant Bourvil, ajoutant de plus : « C’est vraiment la toute première fois qu’on ait fait au cinéma quelque chose tiré d’un de mes livres qui soit non seulement bien, mais d’une très grande qualité. Et dans ce cas particulier, ce n’était pas facile ».
• Avant ce film, Bourvil n’avait jamais travaillé avec Jean Gabin. Leur première scène fut justement celle de la première rencontre entre Martin et Grandgil. Lorsque Gabin rentre (de dos) dans le bistrot et lance un « Bonsoir » inquiétant, l’acteur Bourvil était terrifié.
• L’équipe technique est visible à deux reprises dans le film. Lorsque Jeannette Batti tend un savon à Jean Gabin au début du film : on peut parfaitement voir, l’espace d’une seconde, l’ombre portée de la caméra sur l’actrice. Lorsque Bourvil aperçoit Jeannette Batti qui s’apprêtait à le quitter, Gabin sort de l’immeuble seul. Lorsque Gabin quitte le couloir : on voit très clairement qu’un assistant referme la porte derrière lui.
• Le budget serré du film encouragea Max Douy (célèbre chef décorateur) à réaliser des quartiers entiers de Paris en studio. Les influences expressionnistes de l’artiste (déjà visibles dans d’autres films) explosent dans certaines séquences de La Traversée de Paris. De plus, le film est certainement l’une des visions les plus justes et les plus saisissantes de la période de l’occupation au cinéma. La force du traitement réside évidemment dans la présence d’un noir et blanc très contrasté et inquiétant.
• Le film a été colorisé en 1994 par la société AFT – American Film Technologies avec l’accord de Claude Autant-Lara.
• Claude Autant-Lara aurait attendu cinq ans avant de tourner les retrouvailles finales gare de Lyon, minutées par le départ du train de Grandgil (il avait acquis les droits en 1950). Cette issue désabusée se démarque complètement de la nouvelle de Marcel Aymé dans laquelle Grandgil est tué par Martin qui incarne l’honneur du prolétariat contre le cynisme d’une bourgeoisie oisive.
• Au crépuscule de sa carrière, Claude Autant-Lara réalisa un remake inavoué de La Traversée de Paris. Il s’agit du film Les Patates, d’après le roman de Jacques Vaucherot, réalisé en 1969 avec Pierre Perret et Henri Virlojeux.
• Pour beaucoup, ce film est considéré comme le chef-d’œuvre de Claude Autant-Lara.
• Les Studios de Joinville furent transformés en porcherie pour le confort des cochons figurant dans le film.
• La Libération de Paris est illustrée par le défilé du 11 novembre 1944.
• Le processus de l’adaptation de la nouvelle par le tandem Jean Aurenche et Pierre Bost est évoqué dans le documentaire Jean Aurenche, écrivain de cinéma de Alexandre Hilaire et Yacine Badday.
• Un chapitre du livre Liquidez Paris, de l’écrivain danois Sven Hassel, est consacré au transport d’un cochon par des soldats allemands dans le cadre du marché noir.

Récompenses
• Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine pour Bourvil.
• Prix du meilleur film par le syndicat français de la critique du cinéma 1956.
• Prix Méliès 1957.
• Nomination pour le Lion d’or de la Mostra de Venise 1956.
• Nomination pour Jean Gabin au BAFTA 1957 dans la catégorie « meilleur acteur étranger ».

Source : Wikipedia
  •  SUR LES AUTRES CHAÎNES

Affiche du film LE CHEVAL DE TURIN

LE CHEVAL DE TURIN

OCS Novo à 20h40
Fiche programme

Janvier 1889. Turin. Le philosophe allemand Friedrich Nietzsche s’oppose au comportement brutal d’un cocher flagellant son cheval qui refuse d’avancer. Nietzsche sanglote et enlace l’animal. Puis son logeur le reconduit à son domicile. Le philosophe y demeure prostré durant deux jours, avant de sombrer, au cours des onze dernières années de son existence, dans une crise de démence. Tel est le prologue initial du film qui s’attache, ensuite, à décrire minutieusement la vie du cocher, celle de sa fille et, enfin, celle du cheval…

Fiche technique
Titre original : A Torinói ló
Réalisation : Béla Tarr, avec la participation d’Ágnes Hranitzky
Scénario : László Krasznahorkai, Béla Tarr
Acteurs principaux : János Derzsi, Erika Bók, Mihály Kormos
Pays d’origine : Hongrie, France, Allemagne, Suisse, États-Unis
Genre : Drame
Sortie : 30 novembre 2011
Durée : 146 min

Anecdotes
• Avec Le Cheval de Turin, le cinéaste hongrois Béla Tarr a manifesté son désir de mettre fin à sa carrière. Il se consacrera entièrement à l’enseignement, notamment à l’École de cinéma de Split en Croatie. « Peur de se répéter, difficulté sans cesse croissante de monter financièrement ses films, désaffection d’un public, pourtant constitué de fidèles inconditionnels », sont les raisons invoquées par le réalisateur pour expliquer sa décision. Selon Raphaëlle Pireyre (Critikat.com), « l’énergie dont Béla Tarr avait besoin pour porter ses réalisations de plus en plus complexes et virtuoses se tarit. » À cette occasion, Le Centre Georges-Pompidou consacre une rétrospective de ses films, du 3 décembre 2011 au 2 janvier 2012.

Récompense
• Ours d’argent au Festival de Berlin 2011

Source : Wikipedia

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=A12odu4REHE[/youtube]

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