Cannes 2018

[CANNES 2018] COMPTE-RENDU #2 : des guitares, une sextape et une Indochine fantomatique

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Second jour plein sur la Croisette et les diverses compétitions commencent à dévoiler de belles choses. De bonne augure pour la suite.

Ce matin à 8h30, la presse s’est dirigée vers le Grand Théâtre Lumière pour découvrir L’ÉTÉ, le nouveau film de Kirill Serebrennikov. Passé par Un Certain Regard avec Le Disciple, il fait partie de ces réalisateurs catapultés en Compétition cette année. Absent pour la montée des marches à cause d’une assignation à domicile, le metteur en scène russe a régalé les festivaliers. En retraçant le parcours du Viktor Tsoi, leader du groupe soviétique Kino, Serebrennikov parle de cette jeunesse russe qui cherche à s’accomplir dans une société stricte. En résulte un film qui clame haut et fort sa liberté, bien aidé par le magnifique noir et blanc servant d’écrin. Après un Yomeddine gentillet et une Ouverture ratée, les choses sérieuses débutent en Compétition Officielle.

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Du côté d’Un Certain Regard, c’est Antoine Desrosières qui faisait souffler un autre vent de liberté, pour un résultat différent. Dans À Genoux Les Gars, Yasmina se retrouve au cœur d’une dérangeante affaire de sextape impliquant son petit copain et celui de sa sœur. Embrassant un sujet d’actualité (le viol, la condition des femmes), Desrosière n’apporte pas grand chose au débat si ce n’est une discutable utilisation de la Loi du Talion. Mais ce qui n’empêche pas son film de proposer parfois de belles choses – des vannes bien senties, le rapport sexe/religion. La jeune Souad Arsane est la seule à surnager dans un casting globalement moyen qui fait très mal à la tête au bout de 45 minutes.Cannes 2018Pendant que certains sont allés écouter Ryan Coogler, d’autres (dont nous) ont opté pour l’option Quinzaine des Réalisateurs, où Guillaume Nicloux présentait Les Confins du Monde. Ce film de guerre permet au metteur en scène de continuer son travail sur le deuil après l’époustouflant Valley of Love et le plus mineur The End. Une proposition de cinéma totalement imparfaite mais incroyablement saisissante. On vous en parle plus en profondeur dans notre critique complète qui explique pourquoi ce voyage dans des contrées brumeuses vaut sacrément le détour.

Pour conclure cette journée, on a fait mine de ne pas être fatigué pour se rendre là où la journée avait commencé, au Grand Théâtre Lumière. La première séance de minuit était pour Arctic, le premier film de Joe Penna avec Mads Mikkelsen en tête d’affiche. Ce survival en conditions extrêmes se la joue ultra-réaliste, ce qui est son point fort et son point faible puisqu’il ne se passe finalement pas grand chose en 1h30. Mais la modestie dont fait preuve le néo-réalisateur permet à son film de briller par sa simplicité.

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