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[CANNES 2018] COMPTE-RENDU #5 : un film de monstre argentin dingue et la transe de Gaspar Noé

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Cinquième compte-rendu en direct de Cannes, avec Jafar Panahi, un film d’horreur agentin perché et le tant attendu Gaspar Noé.

Une journée qui débute de manière calme. 8h30, le nouveau Jafar Panahi, 3 Visages, est projeté dans le Grand Théâtre Lumière. Dimanche matin, horaire matinal, les festivaliers traînent la patte au moment de pénétrer dans la salle. En 1h30, Panahi nous invite dans l’Iran rural, avec ses contradictions et les travers, mais aussi sa naturelle poésie. Avec roublardise et intelligence, l’iranien encore assigné à résidence, continue d’ausculter ce pays avec un calme olympien, fidèle et confiant en son art. Le résultat est probablement moins puissant que Taxi Téhéran mais tout aussi recommandable.

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Netflix n’a pas voulu venir à Cannes mais HBO ne s’est pas privé d’accepter l’invitation pour diffuser en Séance de Minuit la nouvelle adaptation de Fahrenheit 451 est hélas un objet inutile, vaguement intéressant lorsqu’il fait écho à la société actuelle mais tire la quasi-totalité de son intérêt dans le roman de Bradbury. Si le texte n’a rien perdu de sa force, il n’aura jamais été traité à la hauteur de son sujet. D’où une question toute légitime à la fin de la projection : à quoi ce film a-t-il servi ? Découvrez notre critique intégrale de Fahrenheit 451 pour un avis plus complet.cannes 2018

Le reste de la journée a été placée sous le signe de l’étonnement ! Dans l’après-midi, direction la salle Debussy pour Un Certain Regard et le film argentin, Meurs, Monstre, Meurs (NOTRE CRITIQUE). Tour à tour abscons, bouffon et gore, le film se balade sur les sentiers escarpés d’un Lynch et d’un Jodorowsky et nous offre quelques fulgurances esthétiques frissonnantes. Cependant, il nous perd lors de sa dernière partie, sorte d’hommage aux films Grindhouse, qui ne résout rien. Une expérience difficile à décrire mais qui mérite d’être vécue pour voir de quoi il en retourne.

Puis vint enfin l’un des gros événements, le Climax de Noé, à la Quinzaine des Réalisateurs. Du cinéma dans la veine de ce qu’il a toujours fait, où il aborde la nation de chaos. Déstructuration du montage, de la mise en scène, des relations entre les personnages, Noé fait exploser tous les éléments du film et accouche d’une hypnotique transe qui vous assourdit, vous fait perdre la notion du temps, de l’espace, de la réalité. Climax est si difficile à raconter parce qu’il se vit avant tout, avec l’évidente possibilité de totalement rester hermétique au trip.

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