PROIES

Bande-annonce des PROIES de Sofia Coppola

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Après trois échecs artistiques relatifs (Somewhere, The Bling Ring et A verry murray Christmas) Sofia Coppola tentait de retrouver le ton générationnel et/ou le spleen de Virgin Suicides, Lost in Translation et Marie Antoinette… Son nouveau film, LES PROIES (The Beguiled), s’annonce comme un changement de cap certain pour la cinéaste, une entrée dans un genre plus balisé – celui du thriller sensuel.

En voici les premières images !

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Si LES PROIES ne devrait pas retrouver le ton existentiel et générationnel de Virgin Suicides, il semble néanmoins s’en rapprocher en termes d’ambiance – ouatée, délétère et mélancolique -, et par conséquent nous renvoyer au souvenir du fabuleux Pique Nique à Hanging Rock de Peter Weir – source d’inspiration certaine de l’esthétique iconique de Sofia Coppola, et autre film-étude d’un microcosme féminin.

Car de femmes, il en sera largement question avec LES PROIES, l’histoire d’un soldat unioniste qui se retrouve certes perdu et blessé dans le camp ennemi, mais surtout dans une école pour filles – dénuée de toute présence masculine. Des femmes qui seront subitement confrontées au reste du monde… Ou plutôt à UN homme, et même un mâle alpha. Il sera très intéressant de voir quel traitement consacrera Sofia Coppola à un personnage de prédateur sexuel ultra-séducteur tel que John McBurney, elle qui n’a jamais abordé les hommes autrement que par le biais de la sensibilité – sa sensibilité.

Cela dit, bien que nous soyons assez enthousiastes au vu de ces premières images, ravis de (peut-être) retrouver une réalisatrice qui a tant compté dans notre éveil cinématographique, émotionnel et culturel… il y a l’impression que LES PROIES pourrait être, plutôt qu’une seconde adaptation du roman de Thomas P. Cullinan, un remake du film de Don Siegel datant de 1971, avec Clint Eastwood.

L'affiche des Proies de Don Siegel

Et là, ça va être compliqué pour Sofia Coppola.

Quelles que soient les qualités du film qu’elle proposera, Les Proies de Don Siegel est un tel masterpiece que la confrontation ne devrait jouer qu’en sa défaveur. Un peu comme si quelqu’un se proposait de faire un remake d’un film de Kubrick – ça pourrait être Tarantino, Christopher Nolan, Wes Anderson où même Steven Spielberg (haha), personne ne pourrait s’empêcher d’être dubitatif.

On vous renverra ci-dessous à notre critique des Proies de 1971, où nous tentons d’expliquer son génie.
Pour le reste, il n’y a plus qu’à attendre sa première présentation à Cannes 2017 pour savoir si Sofia Coppola réussira à s’affranchir de l’oeuvre de Don Siegel.

Georgeslechameau

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