Nouvelle rubrique : ORIGINAL VS REMAKE ! N°1 : Solaris d'Andréï Tarkovski (1972) VS Solaris de Steven Soderbergh (2002)

#ORIGINALvsREMAKE N°1 SOLARIS vs SOLARIS

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Premier numéro de notre nouvelle rubrique : ORIGINAL VS REMAKE.

Comme son nom le laisse entendre explicitement, nous y chroniquerons avec la même empathie, un long métrage et son remake. Nous nous attacherons à lister leurs spécificités, leurs similitudes, leurs qualités et défauts, à les re-contextualiser si nécessaire dans leurs époques, à déterminer les sensibilités et obsessions de leurs auteurs… Bref: nous chercherons à déterminer ce qui rend chaque oeuvre unique et réussie, à sa façon. Parce que le cinéma, c’est certes de grands films, mais aussi de grands remakes.

Pour commencer, on va s’attaquer à du lourd : SOLARIS1972 et SOLARIS2002. Du lourd, car il s’agit de « défendre » une oeuvre largement dévaluée en tant que « remake inutile d’un masterpiece », face à un film communément considéré comme un indétrônable de la SF et du 7ème art.

Nous nous proposons donc d’observer chacune de ces versions, avec la même volonté d’analyse au delà de notre appréciation.

 

SOLARIS ET SOLARIS :
LES SIMILITUDES

Histoire, décor et caractérisation des personnages sont les mêmes dans les deux films : un psychologue un peu dépressif est appelé à la rescousse pour éclaircir les événements chelous survenus sur une station spatiale orbitant autour d’une mystérieuse planète, Solaris.
SPOILER : [spoiler mode= »inline »]la planète, qui est carrément « vivante », sonde la psyche des humains qui l’approchent et matérialise à partir d’un souvenir, un être humain vivant et doté de conscience. Un être défini donc, par les idées de manque, d’absence, de regrets, voire de deuil. Un être reflétant les sentiments les plus enfouis de leur « créateur ».[/spoiler]
Les deux films sont ainsi une adaptation du livre de Stanislas Lem mais s’en éloignent tous deux en se concentrant sur les interactions du protagoniste, Kelvin, avec les 2 autres scientifiques de la station ainsi qu’avec sa femme Hari (ou Rheya dans la version U.S.). Plutôt qu’une réflexion sur le phénomène scientifique inexplicable qu’est Solaris, les deux adaptations cinématographiques reposent donc sur l’exploration de la psyche humaine à travers quelques personnages gouvernés par leurs émotions (ou inversement).

Pour aller dans le détail des similitudes, les deux acteurs interprétant Kelvin, George Clooney et Donatas Banionis, partagent cette mono-expressivité faciale comme protection superficielle contre le regret, l’oubli, le deuil.
Puis, il y a quelques scènes iconiques du Tarkovski, qui se voient copiées par Soderbergh : le rêve-souvenir de Kelvin, et la résurrection de Hari/Rheya. « Plagiats » néanmoins ratés car trop impatients et de plus, amputés d’éléments clés.
Il y a aussi dans les deux films, ces plans contemplatifs de la planète Solaris, peut-être le seul point sur lequel le Soderbergh est plus mémorable, en donnant à l’océan de la planète un aspect très organique.
Enfin Soderbergh reprend la fin du Tarkovski ([spoiler mode= »inline »]Kelvin choisit de vivre ses souvenirs sur Solaris[/spoiler]) mais en change radicalement le sens pour qu’elle corresponde à la direction intimiste de sa version de l’histoire.

Les différences toutefois radicales entre les deux films, résident dans le traitement du postulat de départ, la mise en scène et le rythme propre à chaque auteur, les ambiances et leurs installations, l’ambition réflexive ou divertissante de chaque script, et les interprétations qu’en retire le spectateur. D’où l’importance de bien définir les spécificités de chaque film, et à qui ils se destinent.

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SOLARIS
TARKOVSKI

SOLARIS_300dpi

[toggler title= »LE CONTEXTE » ]

SOLARIS d’Andreï Tarkovski est sorti en 1972, soit 4 ans après 2001 odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick. La confrontation parait inévitable: deux films de SF, U.S.A. vs U.R.S.S. Deux réflexions métaphysiques… Pourtant cette comparaison reste hors sujet puisque les deux films n’ont de commun que leur genre; si 2001 était un aboutissement formel à tous niveaux au service exclusif d’une réflexion métaphysique sur « la » nature humaine, Tarkovski s’attaque à un versant beaucoup plus humain et peut-être plus conscient de son spectateur, moins porté sur la technique que sur l’ambiance et la résonance psychologique.

Le plus gros impact de l’époque sur le film reste sa technique un peu vieillotte, et notamment les effets spéciaux utilisés pour représenter Solaris. Défauts toutefois très TRÈS vite gommés par la profondeur du film.

[/toggler][toggler title= »pourquoi c’est BIEN » ]

(prenez bien en compte qu’il s’agit d’UNE interprétation tout à fait personnelle du film)

L’ambiance, et l’intelligence du film à tous niveaux.

Sur une durée de près de trois heures, Tarkovski prend le temps d’installer non pas un ou des personnages, mais des psychologies, des cheminements intérieurs, des questionnements existentiels, un rapport à l’Autre. L’auteur crée de l’empathie envers ces éléments et les fait interagir, ce qui créée de la réflexion, de la profondeur, mais aussi du danger et du suspense. La multiplicité des pistes de lecture est impressionnante : les points de vue humains, émotionnels, philosophiques, psychologiques et scientifiques sur un événement hors de portée de la conscience humaine sont à mon sens, un gage d’identification malgré l’éloignement temporel et culturel du film. L’universalité de ce SOLARIS là, se trouve dans sa richesse.

Solaris (4)

L’ambiance quant à elle, provient de la mise en scène, du rythme. Qu’il s’agisse de notre monde (sa nature, ses villes) ou de Solaris (une sorte de mer sous filtre jaune/rose se fracassant sur un mur de nuages);
Qu’il s’agisse de représenter l’âme humaine (les regards, la folie apparente), le paroxysme de la dépression (les « mort et résurrection » d’Hari) ou encore le souvenir, comme dans ce rêve éveillé ou Chris observe les deux femmes de sa vie se dédoubler et se mouvoir hors-et-en-champ lors d’un fascinant et fxfree plan séquence. Qu’il s’agisse de contemplation, de dialogues, ou d’un échange de regards, Tarkovski fait durer ses plans pour que nous puissions nous en imprégner. L’image chez Tarkovski, créée une véritable poésie à travers de récurrentes fulgurances dont la plupart laissent une trace indélébile dans notre imaginaire. 61

SOLARIS est ce que l’on pourrait appeler un film intelligent en ce sens qu’il est capable d’accorder l’intégralité des éléments qui le composent – réalisation, technique, scénario, profondeur, ambiances ou encore jeux d’acteurs – dans le but de stimuler son spectateur. C’est surprenant mais finalement assez complémentaire avec la réputation que l’on tend à donner au film, d’objet cinéphile inaccessible.

[/toggler][toggler title= »ce qui divisera » ]

Déjà, le rythme hypnotique. Ce n’est pas un terme lancé en l’air: le film est vraiment HYP-NO-TI-QUE.

À titre personnel, je me suis endormi 8 ou 9 fois durant le visionnage de SOLARIS… Sauf que pendant ces phases de sommeil littéralement générées par le film (longues séquences contemplatives + dialogues sur un ton monotone + ruptures de ton soudaines = dodo), je me suis surpris à rêver et à réfléchir subconsciemment ce que je venais de voir. La reprise de mon visionnage n’en était alors, que plus fascinée !

Une réaction évidemment très personnelle, mais partie intégrante de mon expérience du film.

Solaris-1

Puis SOLARIS est presque indissociable de l’oeuvre de Tarkovski. Les notions de Dieu et de contrôle de la destinée, ou la perception métaphysique de l’être humain sont des notions qui trouvent une définition particulière à chaque oeuvre du réalisateur; SOLARIS n’en est qu’une facette (UNE !) qui prend d’autant plus de valeur lorsque remise en contexte. Par exemple, la planète Solaris et « la pièce » de Stalker, sont deux « représentations » des contradictions de la nature humaine. Il y a sans doute de nombreux autres exemples

Bref: SOLARIS est clairement très (trop?) exigeant envers son spectateur pour être « divertissant » – malgré son appartenance au genre science fiction. C’est toutefois en cela qu’il est une oeuvre indispensable.

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[toggler title= »Quelques réflexions personnelles sur Solaris » ]

Hari, en tant que personnification de l’état de dépression (celui de Kris, mais aussi celui de l’Homme de manière générale), est une sorte de créature de Frankenstein purement émotionnelle qu’il est fascinant d’observer. Sa conscience d’elle-même la rend pathétique et magnifique à la fois, spécialement lorsqu’elle se laisse consumer par cette mélancolie qui la définit, jusqu’au suicide. Son inévitable résurrection n’en paraît alors, que plus tragique. Puis juste: cette proposition de réflexion : que se passe t-il lorsque la dépression prend conscience d’elle même ? GÉNIAL

Il y a un moment qui m’a complètement fasciné: lorsque Hari contemple un tableau de Bruegel : Les Chasseurs dans la Neige. Une contemplation de chaque détail du tableau pendant 2-3 min, conclue par un plan d’à peine une seconde – en prises de vue réelles – d’un enfant dans la neige. Un souvenir de Kris, qui devient à cet instant, celui de Hari. Cet instant presque subliminal est ainsi une réflexion sur l’Art dans son ensemble comme interaction entre la mémoire collective culturelle, et celle de l’individu.

Cela me permet de faire lien avec une autre oeuvre-reflet de SOLARIS , dans laquelle on retrouve le tableau de Bruegel : Melancholia.
Dans celui-ci, Justine, ne sachant comment exprimer ou contrôler sa dépression, l’extériorise en la « planétifiant ». Le parallèle avec Hari, personnification de LA dépression et créée par la planète Solaris, est inévitable : le film de Lars Von Trier n’est-il pas une relecture moderne et inversée du film d’Andréï Tarkovski ?

melancholia

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[toggler title= »SOLARIS de TARKOVSKY : pour quel public ? » ]

Le film se destine à mon sens, à ceux qui aiment être stimulés intellectuellement par un long-métrage ne proposant jamais de réponses à des questions complexes et riches en interprétations. Sa complexité, son éloignement radical de tout divertissement (rythme hypnotique, contemplation, enjeux psychologiques, réflexions existentielles) en font un objet finalement très cinéphile qui nécessitera un fort investissement personnel et émotionnel de la part du spectateur. Il sera également très pertinent de le re-contextualiser au sein de la filmographie de Tarkovski, pour en extraire toute la valeur.

Du cinéma über-exigeant et intellectuel, en somme.

Solaris (3)

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SOLARIS
SODERBERGH

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[toggler title= »LE CONTEXTE » ]

L’époque de sortie du film, 2002, joua beaucoup contre la perception du film; avec des mastodontes SF comme Star Wars épisode II ou Minority Report simultanément en salles, la communication du film tenta de vendre ce SOLARIS comme un spectacle à la Gravity (référence anachronique mais on-ne-peut-plus adéquate) lorsque le film relève plutôt du mélodrame pur jus… Difficile alors pour lui de trouver son public.

Par ailleurs, d’un point de vue purement cinéphile, ce SOLARIS est avant tout perçu comme une sorte d’hérésie non-sensique, puisque le Tarkovski dont il est le remake se pare d’une aura d’oeuvre totale et parfaite à laquelle il est inutile de rajouter quoi que ce soit. C’est pourtant justement dans le retranchement de sa substance que le Soderbergh trouve sa force !

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[toggler title= »pourquoi c’est BIEN » ]

À la façon d’un film de Christopher Nolan, SOLARIS version Soderbergh puise dans un matériau SF très dense et profond pour nourrir son intrigue (et non l’inverse, comme dans le Tarkovski). Il explore ainsi de façon assez unidirectionnelle la piste émotionnelle, au lieu de proposer de multiples interprétations à son postulat de base. C’est justement sa qualité principale : divertir de façon intelligente… Divertir, mais pas forcément grand chose de plus.

Ce SOLARIS repose sur une conception très hollywoodienne du divertissement par la règle de l’accessibilité maximum. Dès les premières scènes, c’est extrêmement efficace: les personnages sont d’emblée caractérisés (acteurs, routine, mission), nous permettant d’accrocher immédiatement à leur quête. Le décor de la station spatiale renvoie ensuite à tous ceux des blockbusters SF, de Alien à Mission to Mars. Les éléments de mystère sont eux aussi ancrés dans les clichés du genre fantastique: une invitation énigmatique pleine de non-dits, un lieu immense et labyrinthique dénué de vie, des apparitions fantomatiques, des personnages autistes ou fous… C’est là encore très prenant car l’on évolue en territoire connu, même s’il y a une dissonance assez unique directement imputable à Steven Soderbergh et à sa réalisation. Il imprime ainsi une ambiance froide et clinique au film, par les mouvements de caméra, les cadrages, les filtres (bleu pour le présent dépressif VS jaune et chaud pour le souvenir), la musique (beaucoup), le rythme, et la narration très elliptique, et enfin les effets spéciaux (Solaris).

Soderbergh accompagne ainsi l’histoire d’amour entre Kelvin et Rheya par la direction artistique artificielle inhérente à son style.
Récemment mis à jour41

Le SOLARIS de Soderbergh gagne ainsi en accessibilité et en émotion par rapport au Tarkovski. Quoi de plus universel qu’une histoire d’amour ?
La réflexion philosophique multi-pistes définissant le film original est réduite à quelque chose de fonctionnel ici, et sert complètement le cœur du récit : explorer à travers un postulat de science fiction très riche et surtout très allégorique, les étapes du sentiment amoureux. Séduction, amour, routine, épreuves, dépression, mort, deuil, acceptation, renaissance (?)
Par cette exhaustivité thématique, il y a quelque chose de réaliste qui se dégage de ce SOLARIS, dans lequel je me suis personnellement beaucoup retrouvé.

[/toggler][toggler title= »ce qui divisera » ]

Soderbergh prend en outre, le parti de donner un sens précis et unique (émotionnel) à un script dont la complexité originelle devait être interprétée par le spectateur pour véritablement prendre forme. Idem pour la mise en scène de l’histoire qui impose artificiellement une ambiance, avant d’imposer artificiellement du suspense en fin de film. Entre les deux, la narration rythmée par les souvenirs de Chris Kelvin, propose un déroulé très linéaire et sans surprises: un souvenir introduit un état émotionnel précis, qui prend littéralement vie en Rheya, ce qui provoque des péripéties, à un domaine intime. SOLARIS est donc très prévisible, mais toutefois captivant car parfaitement « cadré ».

Solaris - Soderberg (1)

Soderbergh s’éloigne ainsi du matériau initial en l’épurant en termes de réflexion pure, pour le rendre plus accessible. Paradoxalement, cette simplification des enjeux constitue une introduction idéale au SOLARIS de 1972, en nous explicitant l’une des nombreuses facettes du film de Tarkovski, le rapport émotionnel de Kelvin à sa femme et cette dépression qui la définit sont similaires aux deux films. Il n’est alors, plus nécessaire de s’interroger sur ce point et plus évident d’envisager d’autres pistes de lectures.

[/toggler][toggler title= »un film à l’image de STEVEN SODERBERGH » ]

Finalement, le plus gros défaut et la plus grande qualité du film, c’est peut-être Steven Soderbergh lui même.

Car son style trouve sa source dans l’inconscient collectif, dans la réorganisation de gimmicks appartenant à d’autres… Un style donc aussi expérimental que difficilement reconnaissable, à l’exception peut-être de son utilisation simpliste mais efficace de filtres pour exprimer une ambiance particulière. Sa mise en scène, très précise mais aussi très froide, compose l’écran de nombreux détails, et observe les acteurs évoluer au milieu. Ses mouvements de caméras, très analytiques, emprisonnent littéralement l’action, et provoquent ce sentiment d’angoisse constant, commun à tous ses films quels qu’en soient les sujets. Tout cela génère dans l’ensemble, un froideur clinique qui bloque sensiblement l’empathie envers ses personnages; ce manque d’empathie est en outre, généralement compensé par un scénario béton et/ou des acteurs solides possédant déjà de par leur carrière, un certain charisme et un gros bagage émotionnel – exactement le cas de SOLARIS.

Ainsi, les caractéristiques du cinéma de Steven Soderbergh permettent d’installer très efficacement l’ambiance dépressive et l’inquiétante étrangeté de SOLARIS, assez peu consensuels au sein d’un film hollywoodien. Un ton froid et glamour qui permet aussi au film de s’éloigner clairement du Tarkovski. Mais tout le paradoxe de Steven Soderbergh réside également dans l’impersonnalité de sa mise en scène, donnant malgré tout un aspect très générique à son SOLARIS.

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[/toggler][toggler title= »SOLARIS de SODERBERGH: pour quel public ? » ]

La question la plus complexe, car le film ne se destine clairement pas aux connaisseurs du Tarkovski, qui n’en retrouveront pas la complexité… D’un autre coté, ce SOLARIS est doté d’un rythme relativement lent et d’un manque d’enjeux en termes de spectacle ou de cinéma de genre: pas de planète à sauver, pas d’explosions, pas de dangers « physiques »… Simplement une histoire d’amour.

Je pense en outre que l’on peut le rapprocher de mélodrames à tendance science-fictionnelles, comme Interstellar ou Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Il est d’ailleurs très troublant de retrouver dans Eternal Sunshine, d’aussi fortes similitudes dans la description d’un sentiment amoureux contaminé par la dépression, et ce combat (égoïste ou courageux ?) d’un homme contre son propre deuil. Quant à Nolan, Soderbergh et lui partagent à travers SOLARIS cette capacité à étoffer une histoire simplissime par un contexte scientifique riche et indéniablement crédible. Vulgarisateur et spectaculaire chez le Nolan, psychologique et introspectif chez Soderbergh.

Solaris - Soderberg (4)

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CONCLUSION

Si SOLARIS d’Andréï Tarkovski est effectivement un monument de la science fiction, son remake par Steven Soderbergh ne manque pas pour autant d’intérêt.

L’important est de bien différencier les approches des deux films, et d’accepter que la comparaison n’a pas forcément lieu d’être: les deux films s’éloignent ainsi considérablement dans leur buts et leurs formes – le premier, certes génial mais très exigeant, trouve sa valeur dans la multiplicité des interprétations que l’on peut en faire, lorsque le second, bien que sentimental, dépressif et intellectuel, reste un pur divertissement d’auteur très largement tourné vers son spectateur.

Deux films clairement à découvrir ou redécouvrir.

Georgeslechameau

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