ÉMILIE DEQUENNE
© Martin Colombet

SÉLECTION ÉMILIE DEQUENNE

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[dropcap size=small]L[/dropcap]e Champs Élysées Film Festival 2015, qui se tiendra du 10 au 16 juin dans la capitale, propose comme toujours, un programme riche et varié !

Émilie Dequenne, co-présidente du festival avec Jeremy Irons (sa sélection : ICI), nous présente ainsi sa carte blanche, composée de trois films dans lesquels elle interprète un rôle clé, et de deux autres, particulièrement importants dans sa vie d’artiste.

Par ordre de diffusion pendant le festival :

SES FILMS
ROSETTA de Jean-Luc et Pierre Dardenne – projection le jeudi 11 juin à 14:00 au cinéma le Balzac
PAS SON GENRE, de Lucas Belvaux – projection le jeudi 11 juin à 18:00 au UGC George V
À PERDRE LA RAISON, de Joachim Lafosse – projection le dimanche 14 juin à 19:00, au UGC George V

SES SUGGESTIONS
LA CÉRÉMONIE, de Claude Chabrol – projection le mercredi 10 juin à 18:00, au Gaumont Ambassade
REQUIEM FOR A DREAM, de Darren Aronofsky – projection le samedi 13 juin à 22:00, à Publicis Cinémas

(crédits photo : Martin Colombet)

SES FILMS

ROSETTA de Jean-Luc et Pierre Dardenne – 1999

[cbtabs][cbtab title= »infos / EXTRAIT »][column size=one_half position=first ]Rosetta (2)
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Titre original : Rosetta
Réalisation : Jean-Pierre Dardenne, Luc Dardenne
Scénario : Emir Kusturica, David Atkins
Acteurs principaux : Emilie Dequenne, Fabrizio Rongione, Olivier Gourmet
Pays d’origine : France, Belgique, U.S.A.
Sortie : 29 septembre 1999
Durée : 1h30min
Distributeur : ARP Sélection
Synopsis : Rosetta mène tous les jours une guerre sans relâche. Une guerre pour trouver du travail, une place qu’elle perd, qu’elle retrouve, qu’on lui prend, qu’elle reprend, obsédée par la peur de disparaitre, par la honte d’être une déplacée. Elle voudrait une vie « normale » comme eux, parmi eux.
Récompenses :
Cannes 1999
– Palme D’or;
– Prix d’interprétation féminine : Émilie Dequenne

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[toggler title= »EXTRAIT » ]

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[cbtab title= »l’avis de LOÏC »]

note de LOÏC :
★★★★★★★★☆☆

Les frères Dardenne ont reçu la palme d’or en 1999 pour leur film, et Emilie Dequenne, le prix d’interprétation; c’est amplement mérité. Le film est empreint de réalisme, d’humanisme et il réalise un très bon portrait d’un drame personnel. Le début du film est assez dérangeant, caméra à l’épaule et personnage constamment en mouvement ne font que très rarement bon ménage (pour ainsi dire jamais), mais cela s’améliore au fur et à mesure que le film avance. La où les frères Dardenne réussissent à convaincre, c’est dans leur capacité à produire un film réaliste, proche de ses personnages sans pour autant tomber dans le voyeurisme ou dans le pathétique.

Rosetta (1)

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PAS SON GENRE, de Lucas Belvaux  2014

[cbtabs][cbtab title= »infos / bande annonce »][column size=one_half position=first ]Pas son genre (2)

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Titre original : Pas son genre
Réalisation : Lucas Belvaux
Scénario : Lucas Belvaux, d’après Philippe Vilain
Acteurs principaux : Emilie Dequenne, Loïc Corbery, Sandra Nkake
Pays d’origine : France
Sortie : 30 avril 2014
Durée : 1h51min
Distributeur : Diaphana Distribution
Synopsis : Clément, jeune professeur de philosophie parisien est affecté à Arras pour un an. Loin de Paris et ses lumières, Clément ne sait pas à quoi occuper son temps libre. C’est alors qu’il rencontre Jennifer, jolie coiffeuse, qui devient sa maîtresse. Si la vie de Clément est régie par Kant ou Proust, celle de Jennifer est rythmée par la lecture de romans populaires, de magazines « people » et de soirées karaoké avec ses copines. Cœurs et corps sont libres pour vivre le plus beau des amours mais cela suffira-t-il à renverser les barrières culturelles et sociales ?

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[toggler title= »BANDE-ANNONCE » ]

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[cbtab title= »l’avis de LOÏC »]

note de LOÏC :
★★★★★★★☆☆☆

Il serait facile et réducteur de ne parler que des innombrables clichés dans lesquels le film nous embarque dès les premières scènes pour nous amener à l’amour supposé impossible d’un intello parisien fêtard et mélancolique avec une coiffeuse à la joie de vivre et à la naïveté touchante. Mais le parti pris de Lucas Belvaux est vite révélé, et la critique de la société de classe qu’il dénonce reste assez clair ainsi que la préférence du réalisateur pour la jeune coiffeuse. La rayonnement et la qualité du jeu que nous offre Emilie Dequenne est un régal, elle nous fait rire, nous fait pleurer… Elle rayonne. Malheureusement les dialogues sont trop mécaniques et sonne parfois faux.
Pas son genre (1)


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À PERDRE LA RAISON, de Joachim Lafosse – 2012

[cbtabs][cbtab title= »infos / Bande-annonce »]

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aPerdreLaRaisonAffiche

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Titre original : A perdre la raison
Réalisation : Joachim Lafosse
Acteurs principaux : Niels Arestrup, Tahar Rahim, Emilie Dequenne
Pays d’origine : Belgique
Sortie : 22 août 2012
Durée : 1h51min
Distributeur : Les films du losange
Synopsis : Murielle et Mounir s’aiment passionnément. Depuis son enfance, le jeune homme vit chez le Docteur Pinget, qui lui assure une vie matérielle aisée. Quand Mounir et Murielle décident de se marier et d’avoir des enfants, la dépendance du couple envers le médecin devient excessive. Murielle se retrouve alors enfermée dans un climat affectif irrespirable, ce qui mène insidieusement la famille vers une issue tragique.

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[toggler title= »BANDE-ANNONCE » ]

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[cbtab title= »la critique de LOÏC »]

note de LOÏC :
★★★★★★★☆☆☆

(…) Surprenant et bouleversant, A PERDRE LA RAISON est un bon film tiré d’un fait divers, aidé par la prestation de ses acteurs et par sa mise en scène claire et sans superflu, mais quelque peu rattrapé par les lourdeurs de ses plans séquences.

LIRE L’INTÉGRALITÉ DE LA CRITIQUE DE LOIC
à perdre la raison



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SES SUGGESTIONS

REQUIEM FOR A DREAMDarren Aronofsky – 2001

Projection le samedi 13 juin – 22:00 au Publicis Cinéma

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Requiem for a Dream (2)

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Titre original : Requiem for a Dream
Réalisation : Darren Aronofsky
Scénario : Darren Aronofsky, d’après Hubert Selby Jr.
Acteurs principaux : Jared Leto, Ellen Burstyn, Jennifer Connelly
Pays d’origine : U.S.A.
Sortie : 21 mars 2001
Durée : 1h50min
Distributeur : Sagittaire Films
Synopsis : Harry Goldfarb est un junkie. Il passe ses journées en compagnie de sa petite amie Marion et son copain Tyrone. Ensemble, ils s’inventent un paradis artificiel. En quête d’une vie meilleure, le trio est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce toujours un peu plus dans l’angoisse et le désespoir.
La mère d’Harry, Sara, souffre d’une autre forme d’addiction, la télévision. Juive, fantasque et veuve depuis des années, elle vit seule à Coney Island et nourrit dans le secret l’espoir de participer un jour à son émission préférée. Afin de satisfaire aux canons esthétiques de la télévision, elle s’astreint à un régime draconien. Un jour, elle le sait, elle passera de l’autre côté de l’écran.

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[toggler title= »BANDE-ANNONCE » ]

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[cbtab title= »l’avis de LOÏC »]

note de LOÏC :
★★★★★★★★★★

REQUIEM FOR A DREAM est un de ces films qui marque au plus profond d’eux-même les spectateurs. Il frappe par son émotion, ses retours rapides et brusques à une réalité dérangeante et puissante, après de longs trips sensationnels. Héroïne, amphétamines, TV, toutes les drogues sont ciblées et c’est dans une descente aux enfer spectaculaire parfaitement maîtrisée qu’Aronofsky nous plonge. Un film noir, plongé dans un malaise constant, multipliant les scènes trashs et dont la montée en apothéose en fait une véritable bombe cinématographique. REQUIEM FOR A DREAM  vaut la peine d’être vu, au moins pour la BO qui, des années après, résonne encore comme une des plus marquante du cinéma contemporain.

Requiem for a Dream (1)[/cbtab]

[cbtab title= »l’avis de Georges »]

note de GEORGESLECHAMEAU :
★★★★★★★★★☆

REQUIEM FOR A DREAM n’est pas exempt de défauts (à la limite du voyeurisme par moments) ni d’emprunts (le plan de la baignoire –> Perfect Blue) mais c’est un film unique, à voir sur grand écran si possible !

Aronofsky créée petit à petit une véritable prison mentale, angoissante et sans échappatoire pour chacun de ses personnages. Il les y enferme et nous avec. Il donne un pouvoir évocateur à ses images, à même de marquer l’imaginaire, d’interroger et de troubler indélébilement.

On peut par ailleurs juger de son importance rien qu’en observant son impact sur l’inconscient collectif:
La BO géniale quoique vieillissante de Clint Mansell est (bizarrement) reprise régulièrement comme thème de trailers de blockbusters, certains de ses plans sont devenus iconiques de la représentation de la drogue au cinéma, quelques pures idées de mise en scène (le plan en accéléré avec une caméra se déplaçant au ralenti).
Bref, un film très important pour moi. Probablement grâce à lui que je n’ai jamais testé de drogues.

requi2
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Rédacteur depuis le 29.04.2015

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