[critique] Mille Mots

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Affiche du film MILLE MOTS

Et si vous n’aviez plus que mille mots à prononcer avant de mourir ? C’est le défi auquel est confronté Jack McCall, agent littéraire, grand bavard et inépuisable menteur, qui doit apprendre à se passer de mots. L’histoire d’un homme qui n’a plus que 1000 mots avant de mourir, et qui est contraint d’apprendre à communiquer réellement avec sa femme, sa famille et ses amis.

Note de l’Auteur

[rating:2/10]

Date de sortie : 16 mai 2012
Réalisé par Brian Robbins
Film americain
Avec Eddie Murphy, Kerry Washington, Allison Janney
Durée : 1h 31min
Titre original : A Thousand Words
Bande-Annonce :

Moi qui croyait que ces soupes que l’on nomme comédie de bas étage étaient mortes et enterrées après le pathétique Le Manoir Hanté Et Les 999 Fantômes, voilà ma surprise montée d’un cran supplémentaire avec l’annonce de ce faux plagiat de Menteur Menteur avec pour tête d’affiche un acteur certes mythique mais qui n’arrivera malheureusement jamais à retrouver une gloire passée et obligé de se tourner au ridicule jusqu’à épuisement : le bien-nommé Eddy Murphy, l’Homme aux dents blanches et aux milles grimaces identiques. Alors si dans les années 90, la formule comédie/Eddy Murphy faisait mouche, aujourd’hui on a plus envie de se cacher les yeux de gêne qu’autre chose. Même Ben Stiller ne semble pas comment sauver de la noyade son ami de longue date. Et ce n’est certainement pas avec Mille Mots qu’il pourra sortir fièrement la tête de l’eau.

Dans la catégorie des navets dans lesquels Eddy Murphy a joué, on peut nommé sans avoir peur de faire fausse route Dans Ses Rêves, Appelez-Moi Dave, Norbit, Ecole Paternelle, Pluto Nash et tout un tas d’autres réalisations qu’on ne pourra revoir que bien chargé en boissons alcoolisées. Il faudra désormais y ajouter Mille Mots ou l’histoire d’une ordure égoïste de première classe obligé de voir de l’autre côté du miroir pour trouver la rédemption. Si le concept peut faire penser à Menteur Menteur, il ne possède pas un centième de l’efficacité de ce dernier.

Photo (1) du film MILLE MOTS

Mille Mots n’a pas fini d’agacer, de lasser et d’irriter au plus haut point durant la totalité de la projection.

Pour faire simple, le rire et le sourire ne s’inviteront jamais dans une partie dirigée d’une main de maître par une sensation de gêne permanente pour un acteur obligé de faire le singe de foire pour apparaître sur grand écran. Le parfait exemple de l’acteur has been prêt à tout pour continuer de payer un mode de vie désormais bien au-dessus de ses moyens. La prostituée Hollywoodienne par excellence.

Si l’on ajoute en plus une mise en scène ringarde, des dialogues dépassés de dix bonnes années et des situations vues et revues jusqu’à l’overdose, Mille Mots n’a pas fini d’agacer, de lasser et d’irriter au plus haut point durant la totalité de la projection. Mention spéciale pour deux invités d’honneur : Alain Chabat qui ne semble pas savoir ce qu’il fait là et qui est également producteur du film (le couillon) mais surtout Cliff Curtis encore et toujours cantonné à des rôles d’indiens ou d’hindous alors qu’il est néo-zélandais. Chose également surprenante que Mille Mots ne soit pas estampiller Disney. Cela aurait réuni le trio magique Disney/Murphy/comédie pourrie mais il semble que même l’ogre américain n’y croyait pas. C’est dire.

Finissons cette critique en donnant un simple petit conseil à ce cher Eddy Murphy : avec le pécule amassé pour avoir participé à cette diarrhée verbale qui pour le coup n’aurait du contenir que mille petits mots, qu’il se paie un aller sans retour pour une île paradisiaque et qu’il profite dignement de sa fin de carrière/vie. Et s’il n’a toujours pas assez d’argent, soyons généreux et donnons-lui chacun un euro symbolique mais par pitié qu’il arrête de s’humilier de la sorte.

Photo (2) du film MILLE MOTS

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