better call saul

[CRITIQUE SÉRIE] BETTER CALL SAUL – Saison 1

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Scénario
7
Interprétation
8.5
Photographie
7
Note des lecteurs2 Notes
7.6
7.5
Note du rédacteur

[dropcap size=small] B[/dropcap]ETTER CALL SAUL retrace le chemin qui conduit l’avocat James McGill (Bob Odenkirk) à devenir Saul Goodman, personnage essentiel et haut en couleur de la série Breaking Bad. Une grande partie de l’intérêt que l’on porte, a priori, à ce spin-off, provient de Breaking Bad et s’appuie sur la sympathie, l’ empathie même, que l’on éprouve déjà pour Saul. C’est là la force principale de BETTER CALL SAUL, mais aussi sa plus grande faiblesse. La première partie de cette unique saison manque de rythme et d’action, même si, on le répète, la tendresse que l’on a pour le personnage principal, sur qui le destin semble s’acharner, nous incite à continuer. Un spectateur n’ayant pas vu Breaking Bad aura donc sûrement du mal à trouver un véritable intérêt à BETTER CALL SAUL. 

Le salut de la série provient de la seconde moitié, et de deux personnages particulièrement bien exploités : Chuck, le frère de Saul, et Mike Ehrmantraut (Jonathan Banks), garde du corps/tueur à gages bien connu et apprécié des spectateurs de Breaking Bad. La question qui nous taraudait, « Comment Saul et Mike se rencontrent-ils et en viennent-ils à travailler ensemble alors que tout les sépare ? » est enfin résolue, et Saul/James McGill prend une autre dimension au contact de ces deux hommes. A partir de l’épisode 6, Mike et Saul prennent de l’ampleur, chose que l’on attendait avec impatience. La deuxième partie est plus prenante et remuante, tout en reposant encore essentiellement sur notre connaissance de Breaking Bad .

better call saul

BETTER CALL SAUL, pourtant créée par les mêmes auteurs que Breaking Bad  ne propose plus les fantaisies visuelles auxquelles on nous avait habitué. Les couleurs ternes des costumes de Saul côtoient des lieux étranges (un salon de massage, une maison sans électricité) donnant à la série une ambiance presque poussiéreuse. Pas de caméra embarquée dans des endroits insolites (machine à laver, skateboard…) : Ici, le classique l’emporte. La photographie est sobre et conventionnelle mais sans grande originalité.

« Un spectateur n’ayant pas vu Breaking Bad aura  sûrement du mal à trouver un véritable intérêt à BETTER CALL SAUL. »

Vous l’aurez sans doute compris, difficile d’apprécier BETTER CALL SAUL indépendamment de Breaking Bad. En soi, la série n’est pas assez captivante pour dépasser notre simple curiosité, mais on retiendra tout de même l’excellente performance de Bob Odenkirk, nominé pour son rôle aux prochains Emmy Award, et que l’on avait déjà adoré dans la série Fargo. En France, BETTER CALL SAUL est disponible sur Netflix.

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[divider]INFORMATIONS[/divider]

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Saisons : 1
Nombre d’épisodes : 10
Format : 60 minutes
Date de 1ère diffusion US : 8 février 2015 (AMC)
Date de 1ère diffusion FR : 9 février 2015 (Netflix)
Titre original : Better Call Saul
Création :  Vince Gilligan et Peter Gould
Avec :  Bob Odenkirk, Jonathan Banks, Rhea Seehorn,Michael McKean

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[divider]BANDE-ANNONCE[/divider]

https://www.youtube.com/watch?v=zjtu-4zEQrs

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Rédactrice depuis le 25.03.2015
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