mad max 2
© Warner Bros.

MAD MAX 2 : s’il fallait n’en retenir qu’un…

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Mise en scène
7
Scénario
5
Rythme
8
Humungus's style
8
Résistance au temps
8
Note des lecteurs3 Notes
5.6
7.2

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[dropcap size=small]S[/dropcap]i MAD MAX 2 devait être résumé à un mot, ça serait EFFICACITÉ !

En 4 minutes, d’entrée, on a un résumé du premier volet. Juste ce dont on a besoin de savoir sur Max et sur la situation du monde dans lequel il va évoluer.

« Il perdit tout dans un vrombissement. Il ne fut plus que l’ombre de lui-même. Un homme aride, anéanti. Un homme hanté par les démons du passé. Un homme qui sillonnait le désert. Et c’est là, en ce lieu dévasté, qu’il redécouvrit la vie »

BOOM. En quelques phrases tout est posé et on pourrait dire, si on était un peu méchant, que la vision du 1 n’est plus nécessaire. Là aussi, on débarque directement au beau milieu d’une course poursuite haletante dans le désert. On n’est plus dans une confrontation entre policiers et méchants, Max est devenu un homme parmi les autres. Par cette scène d’action, l’enjeu du film est posé et la caractérisation du monde est faite : il faut trouver du fuel et réussir à survivre. Pas la peine d’en savoir plus.

MAD MAX 2 est un vrai western. L’aridité a éclipsé les zones urbaines et une attaque peut survenir n’importe quand, n’importe où dans ces étendues vides. Et où seul le plus fort a le dernier mot. Gyro va en faire l’amère expérience en tentant de piéger Max. Piège qui va se retourner contre lui et va signer le début d’une drôle d’amitié. Enfin on a l’impression de voir un vrai monde post-apocalyptique prendre corps. Pourtant les décors se résument à pas grand chose : des étendues vides, des roches et une petite base. Dans cette épure se forme un sentiment d’insécurité totale. Confirmé par des méchants à la hauteur cette fois. Humungus vêtu de son accoutrement de gladiateur, son haut-parleur et sa carcasse musculaire constitue un personnage marquant dont on se souvient des années après la vision du film. Il éclipse même les autres protagonistes secondaires. Les personnages sont guère développés mais chacun se caractérise par son aspect et la façon dont il réagit face à la menace. On n’apprend jamais rien sur eux et, cependant, à la fin, on se souvient de chacun d’eux. En face, Max reste un homme silencieux, enfermé dans ses pensées et suivant son chemin. Le solitaire qu’il est, face à des gens dans la détresse, laisse remonter ses instincts de protection et aide la petite troupe menacée par Humungus et sa bande. Avant de repartir, dans les derniers instants.

© Warner Bros.
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En comparaison avec le premier volet, MAD MAX 2 s’impose par sa parfaite efficacité rythmique. On est embarqué dans les premiers instants, encore, dans une course poursuite et on est jamais lâché. Pas de chichis avec des sous-intrigues sentimentales, place à la survie. La brève relation amoureuse entrevue entre Gyro et une femme marche mieux, par exemple, que celle du premier volet entre Max et sa femme. Parce qu’elle est noyée dans un sentiment d’urgence. Tous les protagonistes gentils sont confrontés à cette urgence, qui les tient en alerte et les pousse à survivre. Le symbole est cette centrale remplie de fuel, qu’ils tiennent coûte que coûte. Un microcosme où les personnalités sont diverses mais s’entraident parce qu’elles savent que leur force réside dans l’union. Max aussi, malgré ses capacités, a besoin des autres. Sa tentative de partir seul tourne au vinaigre et il va comprendre qu’il est obligé d’aider les autres à fuir, pour fuir lui-même. La relation entre Max et Gyro représente ce besoin vital de l’autre, malgré les différents. Il est évident que les deux hommes n’ont pas la même caractère, n’empêche qu’ils s’entraident pour survivre. Conscients que l’autre aussi ne cherche qu’à survivre, sans vouloir faire le mal.

« Le film passe habilement l’épreuve du temps et reste, des dizaines d’années après, une référence dans le genre. S’il y avait un seul MAD MAX à retenir, ça serait celui-là. »

C’est avec ce second volet que MAD MAX entre vraiment dans l’histoire du cinéma. Un vrai méchant, un univers devenu solide et des scènes d’action nerveuses. Et, mieux ! Le film passe habilement l’épreuve du temps et reste, des dizaines d’années après, une référence dans le genre. S’il y avait un seul MAD MAX à retenir, ça serait celui-là. A voir si Fury Road saura se montrer à la hauteur.

Réponse : COMPLETEMENT !!!! FURY ROAD – MEILLEUR DE LA SAGA ?

[divider]INFORMATIONS[/divider]

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Titre original : Mad Max 2: The Road Warrior
Réalisation : George Miller
Scénario :  Terry Hayes, George Miller, Brian Hannant
Acteurs principaux : Mel Gibson, Bruce Spence, Vernon Wells
Pays d’origine : Australie
Sortie : 11 août 1982
Durée : 1h37min
Distributeur : Warner Bros.
Synopsis : Dans un futur non défini, les réserves de pétrole sont épuisées et la violence règne sur le monde. Max, un ancien de la sécurité routière, se porte aux secours d’une communauté de fuyards aux prises avec des pirates de la route. La bataille se concentre autour d’une citerne de raffinerie.

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