Alma Jodorowsky
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Alma Jodorowsky en cinq points

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Présente à Cannes pour accompagner le film d’Ilan Klipper, Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête (notre interview du réalisateur ici), on a voulu en savoir un peu plus sur Alma Jodorowsky. Souriante et les yeux pétillants, c’est sans prétention que la jeune actrice nous parle de son entrée dans le cinéma, de ses inspirations et ses envies.

 

1 – Elle a connu le métier par sa famille

J’ai grandi dans le milieu grâce à l’ensemble de ma famille. Avec des figures comme mes parents, comédiens de théâtre, mon grand-père (le réalisateur Alejandro Jodorowsky, NDLR), mais aussi mes oncles. Voir ces gens qui vivaient de leur passion, c’était inspirant et ça m’a donné l’envie de suivre cette direction. J’ai donc suivi des cours de théâtre jeune et j’ai fait mon premier tournage à 14 ans. Ce qui était encourageant, c’était d’avoir ces modèles au travers de qui je pouvais me dire que c’était possible, malgré les hauts et les bas, et la dureté du métier.

 

2 – Elle connaît ses classiques

J’ai grandi avec pas mal de grands films d’Hollywood, de Chantons sous la pluie à All About Eve, en passant par des films d’Orson Welles. C’est des films cultes que j’ai vu assez tôt et qui m’ont mis des étoiles plein les yeux. Du côté des actrices, s’il y en a vers qui j’aimerais m’inspirer, ce serait surtout Catherine Deneuve et Juliette Binoche qui ont des personnalités assez fortes, et ça se ressent dans leurs rôles.

 

3 – Elle a fait de l’ombre à Cara Delevingne

De l’ombre, je ne sais pas ! (rire) Mais en effet, on a tourné ensemble Kids in Love il y a pas mal de temps. La production avait du mal à trouver le personnage principal. Ils voulaient quelque chose de spécial. La directrice de casting leur a suggéré des actrices étrangères pour rajouter au caractère du personnage. Après avoir envoyé des essais, j’ai eu droit à un rendez-vous par Skype avec le réalisateur. C’était très bizarre, un peu stressant du fait qu’il y ait un ordinateur entre les deux, mais ça s’est bien passé. Dedans, j’ai donc le rôle principal, et Cara joue un personnage principal. Mais bon, elle en a de plus gros que moi dans d’autres projets, donc je ne me fais pas de soucis pour elle.

 

4 – Elle zigzague entre les rôles

Je cherche à travailler avec des équipes, comédiens et réalisateurs, qui me plaisent, et des rôles intéressants. Avec Diastème (Juillet Août) je trouvais le scénario très joli et j’aimais beaucoup ce qu’il avait fait sur Un Français. Avec Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête, c’est un autre genre et je trouve ce personnage de femen hyper marrant. En plus, c’est quelque chose que je n’avais pas encore fait. Je n’ai pas envie de rester enfermée dans un genre. Surtout parce que ça peut être le piège quand on est une jeune fille, on peut vite se retrouver cantonner au rôle de « la jolie pépette du film ». Jusqu’ici, j’ai plutôt réussi à zigzaguer entre les genres.

 

5 – Elle a quand même des limites

Les films d’horreur. Impossible. Je suis une grosse trouillarde, je n’en regarde jamais. On m’en a proposé un, il n’y a pas longtemps. J’ai mis environ une semaine pour lire le scénario tellement ça me faisait peur. Pourtant, j’ai toujours un peu fanfaronné en disant que ça serait bien que j’en fasse un pour prendre le taureau par les cornes et affronter ma peur. Mais finalement non, et a priori, ce n’est pas prêt d’arriver.

Propos recueillis à Cannes le 24/05/2017 par Pierre Siclier

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