[critique] Little New York

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Sully, vidangeur de fosses septiques et futur père, est prêt à tout pour assurer l’avenir de son fils. Jasper, modeste épicier, a une qualité primordiale aux yeux de la mafia pour qui il travaille contraint et forcé : il est sourd-muet. Parmie Tarzo, chef de la mafia locale, se verrait bien éliminer la concurrence.
Tous trois vivent à Staten Island, sous l’ombre écrasante de Manhattan. Leurs chemins vont se croiser, a priori pour le pire…

Note de l’Auteur

[rating:3/10]


Date de sortie : 05 août 2009
Réalisé par James DeMonaco
Film français, américain
Avec Ethan Hawke, Vincent D’Onofrio, Seymour Cassel
Durée : 1h 36min
Bande-Annonce :
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x9u2ri_little-new-york-bandeannonce-hd-vos_shortfilms[/dailymotion]

Little New York est typiquement le genre de production qui m’agace au plus haut point. Le genre de métrage qui essai de renouer avec un style, une notoriété passée (en l’occurrence le polar noir des années 70/80 ici), qui nous retourne le cerveau avec un casting pour le moins alléchant mais qui se révèle mou du genou au final.

Le réalisateur semble connaître ses classiques mais n’a visiblement pas les épaules et la technique adéquate pour leur rendre hommage. Au final, c’est un ratage quasi total.

Little New York se décompose en 3 parties, chaque partie nous en révélant un peu plus sur la personnalité des protagonistes sous un angle différent. Alors, si ce procédé a déjà fait ses preuves avec des films comme Babel, Amours Chiennes ou 21 Grammes, ici c’est une autre histoire bien différente qui se déroule devant nos yeux. Rythme soporifique, fin totalement téléphonée, dialogues au ras des pâquerettes, on a bien du mal à trouver une once d’intérêt à Little New York. Seules la musique et quelques séquences bien dirigées arriveront à nous arracher de notre ennui basculant de plus en plus vers un sommeil salvateur.

Même ses têtes d’affiches, pourtant atout charme premier qui nous pousse à voir Little New York, ne sont pas à la hauteur de nos attentes. Chacun, que ce soit le magnétique Vincent D’Onofrio, l’excellent Ethan Hawke ou Seymour Cassel, déçoit et nous laisse sur notre faim. Loin d’être mauvais, ils ne font que le strict minimum pour empocher sans reproches leur cachet. Peut-être avaient-ils tous trois une urgence bancaire à régler avec des impôts impayés ou autre, en tout cas une chose est sûre, ils nous avaient habitué à bien mieux et à beaucoup plus d’implications. Ces trois têtes d’affiches sont à l’image du film, c’est-à-dire en permanence sur leurs réserves. Le résultat est sans attente et ne tarde pas à rejoindre l’étagère des ratages du genre.

Minimaliste à outrance, misant tous sur le mimétisme de ses ainés, Little New York ne serait ravir qu’un public vraiment peu exigeant. James DeMonaco vient de comprendre à ses dépends qu’entre le métier de scénariste et celui de réalisateur il y a un fossé que très peu peuvent se vanter d’avoir enjambés avec succès.

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