Star Trek Into Darkness
Paramount Pictures

STAR TREK INTO DARKNESS – Critique

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Quatre ans après, J.J. Abrams renoue avec l’équipage de l’USS Enterprise et la saga Star Trek qui approche lentement mais sûrement de son cinquantenaire, la série d’origine datant de 1966.

Certains fans ont crié au scandale à l’époque, d’autres au génie mais force est de constater que la franchise s’est un peu plus ouvert au grand public à travers ce reboot plus ou moins avoué. On retrouve ici le casting du précédent opus dans son intégralité avec un duo principal Chris Pine / Zachary Quinto dont les relations s’approfondissent, un peu au détriment de la plupart des autres personnages, même si Zoë Saldaña et Simon Pegg tirent également leur épingle du jeu dans leurs rôles respectifs d’Uhura et Scotty.

Par ailleurs, l’excellente surprise au niveau des acteurs, c’est Benedict Cumberbatch, connu pour son interprétation de Sherlock dans la récente série BBC mais également apparu récemment dans La Taupe et Cheval de Guerre, où il ne démérite pas non plus. Ici, il excelle dans son rôle de John Harrisson que les fans de la première heure sauront reconnaître assez rapidement. L’apport de cet acteur ainsi que de Peter Weller (connu entre autres pour son interprétation de Robocop) au casting donne du poids à l’interprétation parfois simpliste ou cabot de l’équipage de l’USS Enterprise.

Les aficionados de l’univers auront à la fois le plaisir de retrouver de nombreuses références à l’univers Trek (ne serait-ce déjà que les sons émis par le vaisseau spatial) et la déception d’une simplification certaine de l’univers et de ses concepts (certaines races extraterrestres sont assez caricaturales). Mais si le scénario est relativement prévisible, il reste assez bien construit et rythmé pour faire de ce Star Trek Into Darkness un excellent blockbuster relativement tous publics (ça reste de la SF tout de même). L’humour et notamment l’auto-dérision sont une fois encore bien présents dans le film notamment dans les relations entre les membres de l’équipage de l’USS Enterprise et l’action est trépidante. Oui, je répète : un Star Trek où l’action est trépidante (ça c’est pour ceux qui sont restés sur l’image d’une série un peu trop verbeuse) et sans véritablement de longueurs à mon goût, à l’exception éventuellement de l’introduction de l’intrigue post-générique.

Un merveilleux exemple de l’adage disant qu’un bon méchant fait une bonne histoire !

Visuellement, si l’on excepte une 3D ajoutée en post-production vraiment peu utile et l’abus certain par J.J. Abrams de ses fameux flares, le film est splendide ! Les effets spéciaux sont très bons, les vaisseaux sont majestueux et on peut miser sur le réalisme de cet univers et des êtres étranges qui la peuplent parfois. De même, les scènes de combats qu’ils soient galactiques ou en corps à corps sont très bien orchestrés. Un excellent travail de mise en scène et de montage est également à mettre au crédit de J.J. Abrams avec des plans parfois ingénieux et souvent inspirés du cinéma des années 80, notamment de Steven Spielberg (certaines poursuites font notamment penser à Indiana Jones).

On déplorera de ci de là quelques imperfections et certains fans intégristes s’attaqueront au manque de profondeur du scénario au profit d’un meilleur spectacle. En ce qui me concerne, ce Star Trek Into Darkness est à la fois un blockbuster de qualité et un bel hommage à la licence. De plus, il est également un merveilleux exemple de l’adage disant qu’un bon méchant fait une bonne histoire : on est loin du peu charismatique Eric Bana tatoué du précédent long-métrage de la saga !

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