Projet Almanac
© Paramount Pictures

[critique] PROJET ALMANAC

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Mise en scène
3
Scénario
3
Casting
5
Photographie
4
Musique
3
Note des lecteurs6 Notes
6.4
3.6
Note du rédacteur

[dropcap size=small]P[/dropcap]ROJET ALMANAC relève du cinéma dit de found footage (enregistrement trouvé). Un genre à la mode depuis plusieurs années qui consiste à montrer via une vue subjective des images issues de vidéos plus ou moins amateurs. Utilisé dans le cinéma d’horreur et d’épouvante (popularisé par Le Projet Blair Witch dès 1999, puis remis au goût du jour à la fin des années 2000 avec Rec et Paranormal Activity) mais également dans le teen movie (film pour adolescents) renouvelé par Projet X (2012). PROJET ALMANAC semblait rester dans la même optique que ce dernier mais en touchant cette fois à la science-fiction. Le résultat est malheureusement loin du niveau de ses prédécesseurs, PROJET ALMANAC tombe dans tous les pièges et les erreurs à ne pas faire en matière de found footage.

Et si vous aviez une seconde chance… Que feriez-vous ? Que changeriez-vous ? Jusqu’où iriez-vous ? Quatre adolescents font une découverte qui va changer leur vie : une machine aux possibilités infinies… mais aux conséquences parfois irréversibles. Serez-vous prêts à vivre et revivre l’expérience de votre vie ?

© Paramount Pictures
© Paramount Pictures

Pour justifier sa mise en scène particulière, PROJET ALMANAC va au plus simple. Christina (Virginia Gardner), jeune lycéenne, a pour habitude de filmer avec son caméscope son quotidien ainsi que les expériences de son frère David (Johnny Weston). Lorsqu’avec deux amis ils découvrent dans leur sous-sol des plans du gouvernement (dont on ne saura à la fin pas vraiment ce qu’ils faisaient là) permettant de créer une machine à voyager dans le temps, le petit groupe décide de se lancer dans la fabrication de cette machine et de filmer absolument tous leurs essais. A tour de rôle les personnages se succèdent aussi bien devant que derrière la caméra. Cependant ce qui ne peut être justifié, et c’est là la grosse erreur du film, c’est de créer de la mise en scène où il ne peut pas y en avoir. A plusieurs reprises le personnage tenant la caméra ira zoomer sur des détails ou diverses personnes qui s’adresseront sans raison directement à l’engin. Ainsi par sa façon d’aborder le found footage, PROJET ALMANAC refait les mêmes erreurs, dans sa mise en scène, et bien davantage, qu’on pouvait trouver dans Cloverfield (2008), que J.J Abrams dépassait tout de même par sa gestion de l’empathie. Si ces petits détails peuvent passer inaperçus pour certains, on ne peut que remarquer l’utilisation problématique d’une bande originale extra diégétique (hors de l’intrigue) et d’effets sonores qui n’ont pas lieu d’être, comme pour suggérer une courte surdité des protagonistes après leur première tentative. Sans parler de l’improbable qualité du son, toujours impeccable et audible, même dans les circonstances les plus bruyantes. Avec de tels choix en contradiction avec le principe du found footage une mise en scène classique aurait été préférable.

”Par sa façon d’aborder le found footage, Projet Almanac refait les mêmes erreurs, dans sa mise en scène, et même davantage, que le décevant Cloverfield.”

Malheureusement ce « détail » n’est pas le seul problème du film. Si Projet X assumait pleinement son aspect teen movie délirant et immature (ce qu’a su intégrer Chronicle dans un univers fantastique), PROJET ALMANAC ne parvient même pas à divertir et ennuie plus qu’autre chose. La faute à un scénario sans grand intérêt. Car après s’être concentré sur une longue découverte de la machine, puis sur les premiers essais de voyage dans le temps, PROJET ALMANAC bascule dans une histoire d’amour inintéressante entre David et Jessie (Sofia Black D’Elia), la « bombe du lycée ». C’est à partir de cette romance et après une séquence toujours aussi absurde au festival de musique Lollapalooza, que le film aborde (enfin ?) les conséquences du voyage dans le temps : changer quelque chose du passé impacte sur le futur. Au final les seules séquences divertissantes seront les premières utilisations de la machine dans le but de régler des problèmes personnels des personnages. Comme repasser une interrogation ratée ou se venger de la brute du lycée. Bien trop peu pour nous garder attentif.

Les autres sorties du 25 février 2015

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25 février Project Almanach

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Titre original : Project Almanac
Réalisation : Dean Israelite
Scénario : Andrew Stark, Jason Pagan
Acteurs principaux : Jonny Weston, Sofia Black D’Elia, Michelle DeFraites
Pays d’origine : Etats-Unis
Sortie : 25 février 2015
Durée : 1h47
Distributeur : Paramount Picture France
Synopsis : Et si vous aviez une seconde chance… Que feriez-vous ? Que changeriez-vous ? Jusqu’où iriez-vous ? Quatre adolescents font une découverte qui va changer leur vie : une machine aux possibilités infinies… mais aux conséquences parfois irréversibles. Serez-vous prêts à vivre et revivre l’expérience de votre vie ?

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