[critique série] Sons Of Anarchy – Saisons 1 & 2

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Afin de protéger leur ville des dealers et des entrepreneurs locaux, les membres d’un club de motos sont prêts à tout. Dans ce contexte critique, Jax Teller est partagé entre l’amour qu’il porte à sa confrérie et l’appréhension grandissante qu’il nourrit en voyant l’anarchie et le banditisme qui règne dans son club…

Note de l’Auteur

[rating:8/10]


Saison : 1 & 2
Nombre d’épisodes : 13 par saison
Format : 42 minutes
Date de 1ère diffusion en France : 09 octobre 2009
Création : Kurt Sutter
Avec Charlie Hunnam, Katey Sagal, Ron Perlman
Bande-annonce : [dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xbeonf_sons-of-anarchy-bande-annonce-du-dv_shortfilms[/dailymotion]

Flash spécial : rentrez vos enfants dans les maisons, assurez-vous que mamie n’aie pas séché sa partie de scrabble pour partir vadrouiller dans les rues, enfermez votre chien dans sa niche et fermez vos volets car les fils de l’anarchy, ses suppôts de Satan qui violent les animaux, crachent sur vos tombes et terrorisent les petites filles débarquent et le moins que l’on puisse dire c’est qu’après avoir goûté au sang, ils ne répondent plus de rien. Sauf peut-être d’un bon vieux bourbon 1951 distillé en Irlande du Nord mais ça c’est une autre histoire.

Série qui a été très mal desservie par M6 avec une diffusion beaucoup trop tardive et qui n’a donc pas pu rencontrer tous les publics, Sons Of Anarchy est une série dopée à la testostérone nous embarquant dans l’univers viril des grosses mécaniques américaines. Rien de bien révolutionnaire à l’horizon, la série n’en est pas moins un divertissement hors norme nous impliquant dans le quotidien d’une bande de motards certes imbus de leur personne et hostiles envers leur prochain mais au final très loin d’être antipathique.

La force de Sons Of Anarchy réside principalement dans le portrait de chacun de ses anti-héros symboles d’une Amérique révolue. Chacun a une histoire qu’il traîne derrière lui et qui l’influence dans ses choix quotidiens malgré la fraternité qui unie la bande et qui pourrait faire croire à une pensée collective. L’exemple le plus parlant est celui de Jack (alias Charlie Hunnam que l’on a pu apercevoir dans Hooligans et Les Fils De L’Homme), qui découvre que son père avait une toute autre vision d’avenir pour le club. Choix cornélien que celui de choisir entre trahir ses frères d’armes et reprendre le flambeau pour honorer la mémoire de son père.

Le reste du casting est à la hauteur de nos attentes avec un Ron Perlman (Hellboy, La Cité Des Enfants Perdus) en forme olympique et une Katey Sagal (Touche Pas A Mes Filles, Lost) impressionnante dans ces rôles de mère, d’épouse et de membre de gang aussi sulfureuse que dangereuse.

La mise en scène répond correctement à nos attentes avec une ambiance très années 80 rappelant le mythe des Hell’s Angels et une bande originale bien choisit sans pour autant tomber dans les clichés des tubes tels que Born To Be Wild. Le scénario est honnête et permet à la fois de nombreux rebondissements et des scènes d’actions intéressantes qui deviennent très vite le leitmotiv de la série (sex, drug & rock’n’roll !).

Au final, ces deux premières saisons laissent une très bonne sensation au palais. La série tient ses promesses et la fin de l’ultime épisode promet un retour sur les chapeaux de roues dès la rentrée. Après on pourra toujours reprocher une certaine utopie du milieu des bikers qui est très loin au final d’être tout rose (pour plaire au plus grand nombre, il était bien évidemment nécessaire d’édulcorer un minimum le tout) mais qu’importe la série comporte suffisamment de charmes et de bonnes idées se renouvelant au fil des épisodes pour nous tenir cramponner à notre fauteuil et nous éviter de tomber dans un ennui soporifique. En quatre mots : un très bon divertissement. En un mot : jouissif.

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