[critique série] White Collar – Saison 1

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Neal Caffrey est un talentueux voleur (également faussaire et escroc par moment). Talentueux certes, mais il a tout de même fini par se faire arrêter par l’agent du FBI Peter Burke qui le pourchassait depuis des mois. A quelques mois de sa libération, Neal s’échappe pour retrouver sa fiancée Kate et se fait à nouveau prendre par Peter qui accepte un deal : plutôt que de retourner en prison, Neal devra aider le FBI sur des enquêtes où ses talents pourraient être utilisés, à titre de travail d’intérêt général. En fait, Neal veut juste avoir la possibilité de rechercher efficacement Kate…

Note de l’Auteur

[rating:6/10]

Saison : 1
Nombre d’épisodes : 14
Date de 1ère diffusion US : 23 octobre 2009 (USA Network)
Date de 1ère diffusion FR : 21 septembre 2010 (Série Club)
Création : Jeff Eastin
Avec Matthew Bomer, Tim DeKay, Tiffani-Amber Thiessen, Willie Garson, Marsha Thomason
Teaser (VO) :

White Collar s’inscrit sur le papier parfaitement dans la ligne éditoriale d’USA Network qui programme généralement des simili-cop show assez légers et avec la plupart du temps une bonne dose d’humour. C’est cette même chaîne qui propose aux Etats-Unis Enquêteur Malgré Lui (Psych en VO) et Burn Notice. Jeff Eastin, le créateur de la série, était en revanche plutôt habitué aux séries moyennes qui se plantent très vite (sa dernière série n’aura duré que 8 épisodes !). Le résultat ? La série est finalement plutôt à la hauteur de ses promesses avec un scénario et une légèreté de ton adaptés mais surtout un cast qui fonctionne très bien.

En effet, Neal Caffrey est interprété par Matthew Bomer, à qui le rôle de jeune homme sûr de lui va très bien : on l’a vu précédemment interpréter Bryce Larkin dans Chuck sur un registre similaire. Pour contrebalancer, on a un agent du FBI expérimenté interprété tout en justesse par Tim DeKay : il sera parfois borné, parfois tourné en ridicule mais son personnage ne sera jamais totalement monolithique et simplement faire-valoir d’un Matthew Bomer qui cabotine. Auprès de ce duo, on retrouvera avec étonnement une Tiffani-Amber Thiessen jouant la femme compréhensive et intelligente de Peter : même si le rôle est assez limité, on est loin de la jeune et médiocre interprète que l’on avait pu voir dans Sauvés Par Le Gong ou Beverly Hills.

Après, il faut bien avouer que si White Collar est un divertissement honnête, ça ne reste qu’un “cop-show” de plus comme on en voit les dimanches après-midi sur TF1 ou M6 depuis des années. Cette série a toutefois le mérite d’avoir une petite “mythologie” cohérente et d’être très efficace dans son genre : comme les autres séries USA Network citées plus haut, elle ne restera pas gravée dans les mémoires mais elle fait passer un BON moment.

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