[CRITIQUE SÉRIE] Alcatraz – Saison 1

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Affiche de la série ALCATRAZ

302 prisonniers et gardiens de la célèbre prison d’Alcatraz disparaissent dans d’étranges circonstances en 1963. Cinquante ans plus tard, ils réapparaissent un à un à San Francisco de manière inexpliquée, sans avoir vieilli. Un agent du FBI, Rebecca Madsen, est alors chargé de mener l’enquête, aidé d’un geek spécialiste de la prison, Diego Soto, et d’un homme mystérieux au passé trouble nommé Emerson Hauser…

Note de l’Auteur

[rating:3/10]

Saison : 1
Nombre d’épisodes : 13
Format : 42 minutes
Date de 1ère diffusion US : 16 janvier 2012 sur la FOX
Date de 1ère diffusion FR : prochainement
Titre original : Alcatraz
Création : Elizabeth Sarnoff, Steven Lilien, Bryan Wynbrandt
Avec Sarah Jones, Jorge Garcia, Sam Neill, Parminder Nagra, Robert Forster, Santiago Cabrera

Bande-annonce :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=VnRTJi8eccU[/youtube]

N’étant que simple producteur délégué sur le projet, associer le nom de J.J Abrams n’est qu’une simple question de marketing. Le public regardera ce nouveau show rien qu’à l’évocation de ce nom aussi vendeur qu’accrocheur. C’est un fait amplement avéré, J.J Abrams fait vendre. Dès lors, inutile de crier au scandale quand le résultat final est a des kilomètres de nos espérances premières. Rappelons-nous simplement du final de Lost. Il n’y a rien à ajouter.

Partant d’un scénario plutôt intéressant sur le papier avec la disparition de détenus et gardiens de la célèbre prison flottante revenant au compte-goutte vingt ans après en n’ayant pas pris une seule ride, Alcatraz laisse très vite filtrer ses faiblesses. Certes le scénario est accrocheur mais le schéma narratif s’enlise dans une monotonie soporifique. Chaque épisode se ressemble, chaque recoin exploré a déjà été emprunté dans l’épisode précédent, les relations entre les protagonistes manquent cruellement de fond et de sincérité. Constat qui ne parviendra pas à nous faire accrocher totalement à un concept pourtant intéressant sur papier.

Photo (1) de la série ALCATRAZ

Une première et probable dernière saison au concept certes novateur, titillant notre curiosité mais qui se perd rapidement en route.

Le seul point positif viendra des flashbacks se déroulant dans les années soixante et servant à nous en faire découvrir d’avantage sur ces « pensionnaires » à vie. L’image est soignée, l’atmosphère n’a rien à envier à un bon film sur le sujet, les protagonistes aussi énigmatiques que charismatiques. Seulement voilà, cette partie, aussi prenante soit-elle, ne représente qu’un tout petit quart d’heure sur la durée totale d’un épisode. Bien maigre compensation d’autant plus que les derniers épisodes, censés nous dévoiler au grand jour certaines zones d’ombres instaurées depuis le commencement, ne seront pas plus excitantes qu’un épisode de Plus Belle La Vie en Tchétchénie. Le levé de rideau sur la fameuse porte mystérieuse (encore une idée recyclée de ce cher J.J Abrams) sujette à de nombreuses convoitises est à l’image des deux derniers épisodes clôturant la première saison : réalisés à la va-vite pour en finir au plus vite tout en essayant de noyer discrètement le poisson.

En résulte une première et probable dernière saison au concept certes novateur, titillant notre curiosité mais qui se perd rapidement en route à cause d’un bric-à-brac d’idées casse-gueule posées sur le bord d’une nappe d’un restaurant miteux à Bangkok auquel l’équipe entière ne croyait déjà plus le lendemain. Du grand n’importe quoi qui se paie le culot d’enterrer encore plus profondément aux oubliettes ce pauvre Sam Neill qui a décidément bien du mal à se faire une deuxième vie dans le métier. Alcatraz, la plus belle escroquerie de ce début d’année ? A vous d’en juger.

Photo (2) de la série ALCATRAZ

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