[critique série] Californication – Saison 1

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Hank Moody est romancier et séparé de la mère de sa fille de 13 ans. Il est aussi accro aux femmes et aux drogues et ne peut s’empêcher de dire la vérité, tout le temps et à tout le monde. Oui, Hank est auto-destructeur…

Note de l’Auteur

[rating:8/10]

Saison : 1
Nombre d’épisodes : 12
Format : 22 minutes
Date de 1ère diffusion FR : 14 mars 2008
Création : Tom Kapinos
Avec David Duchovny, Natascha McElhone, Madeleine Martin
Extrait : [dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x6a7c6_californication-saison-1-hank-a-l-e_shortfilms[/dailymotion]

Face à un nombre sans cesse croissant de nouvelles séries arrivant ici et là sur nos écrans, il est bien difficile de trouver celle qui a le petit plus qui fait toute la différence. Californication, sans pour autant devenir une référence incontestable dans le genre et faire plier des leaders comme Dr House, comporte suffisamment de charme pour nous vider la tête en nous divertissant le mieux possible.

Racontant l’histoire d’un écrivain en déclin rock’n’roll sur les bords, cette première saison de Californication est avant tout un immense défouloir à blagues (de la bien grasse à la contrepèterie en passant par les quiproquos) dans lequel David Duchovny peut enfin libérer entièrement son humour inné qui a souvent été laissé de côté au profit de rôle plus sérieux qui lui ont desservis plus qu’autre chose. Ici, l’acteur s’en donne à cœur joie avec ce rôle d’emmerdeur infatigable cherchant la moindre petite bête pouvant nous déstabiliser. Du coup, chaque nouvelle péripétie, chaque mot prononcé de sa bouche est un nouveau régal pour nos oreilles et nos yeux. Du bonheur à perte d’horizon pour peu que l’on soit friand d’humour noir tranchant comme un rasoir.

Ajoutez à cela une histoire qui se suit avec une certaine attention, des seconds rôles jouant parfaitement le jeu et n’hésitant pas à s’impliquer physiquement pour amplifier notre bonheur (cf une scène de sadomasochisme délicieusement douloureuse), une mise en scène qui n’a rien inventée mais qui reste tout à fait correcte et une bande son assurément rock et vous obtenez le breuvage divin qui vous fera passer une très bonne soirée.

Mine de rien, Californication est un peu l’outsider que l’on n’avait pas spécialement vu venir mais qui avec le temps commence à grappiller un peu de terrain ici et là et à faire parler de lui (la série en est quand même à sa troisième saison et va bientôt entamer sa quatrième saison ce qui est une longévité très honorable pour le genre). Comme souligné plus haut, la série ne vaut pas un House mais Hank Moody a tout du bras droit efficace et sans bavure.

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  1. House M.D. et Californication ne visent pas du tout le même public, je pense. L’ouverture ostentatoire sur les Rolling Stones de l’ep 1 donne bien le ton, à aimer ou à fuir, mais pour peu que l’on ne soit pas coincé du derche, la saison 1 est une perle.
    (Dommage que les saisons 2 et 3 manquent cruellement d’intérêt.)