Photo (3) de la série Doctor Who - Saison 1

[CRITIQUE SÉRIE] DOCTOR WHO (2005) – SAISON 1

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Le Docteur est en apparence un homme dynamique, courageux et drôle. Un homme tout à fait ordinaire, à ce détail près qu’il parcourt l’espace et le temps à bord de son vaisseau, le TARDIS, réglant toutes sortes de problèmes, combattant des monstres tous plus hideux et machiavéliques les uns que les autres, et sauvant au passage la Terre à plusieurs reprises. C’est cet énigmatique Docteur, seul rescapé de la destruction de la planète Gallifrey, dernier Seigneur du Temps, que Rose, vendeuse de lingerie fine dans un grand magasin londonien, décide de suivre dans ses missions périlleuses. Après une brève hésitation, elle accepte de partir avec le Docteur pour de nouvelles aventures, toujours aussi surprenantes, qui se déroulent hier, aujourd’hui, demain, ici, là-bas, ailleurs… Quelque part dans l’univers…

Note de l’Auteur

[rating:7/10]

Saison : 1
Nombre d’épisodes : 13
Format : 42 minutes
Date de 1ère diffusion US : 26 mars 2005 (BBC One)
Date de 1ère diffusion FR : 5 novembre 2005 (France 4)
Titre original : Doctor Who
Création : Russell T. Davies
Avec Christopher Eccleston, Billie Piper, John Barrowman

Bande-annonce :

Relance d’une franchise télévisuelle britannique débutée en 1963, la série Doctor Who de 2005 rafraîchit l’univers laissé en jachère depuis la fin des années 80 (après près de 700 épisodes tout de même). Là où la série d’origine était constituée d’épisodes indépendants de 26 minutes, le format change dans cette nouvelle mouture : on passe au format 42 minutes et un fil rouge vient relier de manière discrète les différents épisodes de la saison. Toutefois, il ne s’agit pas non plus d’un remake car le concept de la série permet historiquement le changement d’acteur principal : on démarre donc avec le 9ème Docteur, interprété ici par Christopher Eccleston, britannique que l’on a pu apercevoir dans différents films de Danny Boyle ainsi que dans le récent (et très médiocre) film G.I. Joe.

Si la plupart des fans préfèrent son successeur dans le rôle (David Tennant), il n’en reste pas moins un Docteur fort honorable, notamment en seconde moitié de saison. Il joue parfaitement le côté détendu du Docteur comme ses côtés les plus dramatiques tout au long de cette première saison de Doctor Who (2005). Le Docteur voyage toujours avec un compagnon : dans cette saison, il s’agit d’une compagne nommée Rose Tyler et interprétée par la jeune Billie Piper qui est désormais connue pour son rôle principal dans la série de Showtime, Journal Intime d’une Call-Girl. Elle joue un contre-poids parfait au personnage charismatique du Docteur, avec le grain de folie et la passion nécessaires à accepter de telles aventures. D’autres personnages secondaires parsèment la série avec notamment la mère et le petit ami de Rose, mais surtout John Barrowman qui interprète le Cap. Jack Harkness, personnage qui aura droit très rapidement à sa propre série dérivée : Torchwood (titre anagramme de Doctor Who d’ailleurs).

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Doctor Who (2005) est une série imparfaite mais au charme certain. Elle sait surprendre et jouer de ses assez faibles moyens pour proposer des scénarios inventifs et amusants.

Le concept science-fiction de cette série est à la fois traité de manière détendue et assez humoristique en général mais malgré des menaces et une imagerie parfois kitsch, on est face à une véritable série de SF avec des concepts très bien écrits et des personnages assez fouillés et parfois sujets à des storylines au long cours. Si on compare Doctor Who à l’autre franchise de science-fiction télévisuelle qui a débuté également dans les années 60 et qui perdure encore aujourd’hui, Star Trek, on notera que même si les concepts sont moins poussés et expliqués que dans l’univers de Gene Roddenberry, ils en sont de ce fait bien plus digestes (et pourtant je suis énorme fanboy Star Trek). Cette première saison a pour cela l’avantage d’avoir été écrite en majorité par un seul scénariste Russell T. Davies, parfois suppléé par Mark Gatiss ou encore Steven Moffatt (futur repreneur de la licence et à l’origine des réactualisations modernes de Jekyll et de Sherlock), permettant une cohérence maximale de la trame narrative.

Le seul réel défaut de cette première saison auquel il faut s’habituer est d’ordre visuel : la photographie a un rendu assez vieillot et les effets spéciaux sont kitschissimes. Le pilote de la série est d’ailleurs assez difficile à visionner tant la première approche de l’univers très british du Docteur que le traitement visuel de la série assez pauvre viennent perturber le téléspectateur par son style très kitsch. En revanche, au bout de quelques épisodes, cette première impression (mauvaise il faut l’avouer) laisse place à une affection particulière pour cette série SF à la fois souvent légère et bien pensée, mais qui sait s’adapter à beaucoup de genres comme le drame, l’horrifique ou encore l’historique.

Doctor Who (2005) est une série imparfaite mais au charme certain. Elle sait surprendre et jouer de ses assez faibles moyens pour proposer des scénarios inventifs et amusants. On regrettera juste que ses débuts rendent l’accès un peu difficile au néophyte habitué à une photographie et des effets spéciaux plus “américains”. De même, il faut également adhérer à la légèreté et au ton british de cette première saison, mais une fois cela fait, on devient très vite accro au Docteur.

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