L’histoire de trois jeunes chefs d’entreprises dans la vingtaine qui tentent de se faire un nom à New York afin d’accomplir leur « rêve américain ».
Note de l’Auteur
[rating:4/10]
• Saison : 1
• Nombre d’épisodes : 8
• Format : 26 minutes
• Date de 1ère diffusion en France : 07 septembre 2010
• Création : Ian Edelman
• Avec Bryan Greenberg, Victor Rasuk, Luis Guzman
• Bande-Annonce : [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Pw4V0r2N0iM[/youtube]
Mini-série de huit épisodes durant chacun approximativement vingt-six minutes, How To Make It In America a tout de la petite série pépère que l’on regarde avec le sourire. Un peu comme Entourage mais en nettement moins percutant reconnaissons-le. Le scénario suit les traces de plusieurs âmes errantes dans cette immensité qu’est la grande pomme, âmes en perpétuelle recherche de reconnaissance vis-à-vis de leur travail ou de leur talent. Le rêve américain dans toute sa splendeur ! Seulement voilà, ce qui aurait pu être une feel good serie se transforme rapidement en un fiasco presque total.
La faute à quoi ? Simplement à un scénario fort intéressant sur le papier mais qui tourne trop vite en rond. Que penser donc si la série avait perduré jusqu’à treize ou pire vingt-deux épisodes ? Le massacre assuré. Les aventures de chaque personnage (pourtant campé par des acteurs y croyant visiblement dur comme fer) sont d’une pauvreté incompréhensible et chacune d’entre elles sonne irrémédiablement creux au final. Et ce n’est certainement pas l’ultime épisode d’une conclusion affligeante qui viendra mettre un terme à cette débandade dans les règles de l’art. Restera pour les plus tenaces une bande originale de qualité et une mise en scène rappelant par moment un certain type de cinéma plus underground.
Au final, How To Make It In America restera graver dans les mémoires comme un exercice de style foireux dévoilant qu’il est bien difficile de nos jours d’avoir des idées qui tiennent la route et de les réaliser une fois la caméra allumée. Une série qui aurait pu briller car le concept est fun, branché, dans l’ère du temps mais malheureusement seul le générique de début mérite ces qualificatifs.