Dallas (2012)

[CRITIQUE SÉRIE] DALLAS (2012) – SAISON 1

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Dallas (2012)

John Ross, le fils de JR Ewing et Sue Ellen Ewing, est déterminé à saper l’héritage de sa grand-mère en forant pour du pétrole sur les terres Ewing. Christopher, fils adoptif de Bobby et de son ex femme, Pamela Ewing (Victoria Principal ne reprend pas son rôle dans la suite de Dallas), espère diriger l’entreprise familiale dans la nouvelle direction des sources d’énergie alternatives. Il est fiancé à Rebecca Sutter, qui essaie de trouver sa place dans la famille Ewing. Elena Ramos, la petite amie de John Ross était autrefois la fiancée de Christopher. Bobby s’est maintenant remarié à Ann, dont la beauté et la grâce sont compensées par une volonté farouche de maintenir la paix au sein de la famille.

Note de l’Auteur

[rating:8/10]

Saison : 1
Nombre d’épisodes : 13
Format : 42 minutes
Date de 1ère diffusion US : 13 Juin 2012 (TNT)
Date de 1ère diffusion FR : 22 Juin 2013 (TF1)
Titre original : Dallas
Création : Cynthia Cidre
Avec Patrick Duffy (Bobby), Larry Hagman (J.R), Linda Gray (Sue Ellen), Jesse Metcalfe (Christopher), Josh Henderson (John Ross), Jordana Brewster (Elena) et Julie Gonzalo (Rebecca)

Bande-annonce :

La plupart des personnes se demande si l’univers de cette suite de la célèbre série est aussi impitoyable que l’ancienne. Et bien, je vais vous expliquer ce qui fait la force de cette première saison et les quelques petits couacs. La réponse se trouve entre toutes ces lignes : Tout d’abord, je tiens à parler du casting, chose essentielle dans Dallas. Bon, rien ne change du côté des bons vieux Patrick Duffy et Larry Hagman ou pour Linda Gray. Ils sont tous les trois aussi charismatiques que dans la série précédente et leur présence est un vrai plus. Ensuite, on avait repéré Jesse Metcalfe et Josh Henderson dans le soap Desperate Housewives. Alors les soap ça les connaît et ils semblent à l’aise. Mais quand on regarde bien, on remarque qu’il leur faudra plus d’une saison pour atteindre le charisme attendu dans la série.

De plus, il y a les deux filles Jordana Brewster et Julie Gonzalo. Que serait Dallas sans histoires d’amour, n’est-ce pas ? Alors, la première est très charmante, pétillante et on dirait qu’elle joue son rôle avec facilité. Et en plus, elle arrive à convaincre. De son côté, Julie Gonzalo a un rôle de jeune femme qui a de la peine dans ses amours. Pas un grand rôle, même s’il faudra attendre le Season Finale (le dernier épisode de la saison) pour comprendre qu’en fait, elle joue très bien et grâce à son jeu d’actrice, elle a réussi à me duper.

Photo (1) de la série DALLAS
Larry Hagman (J.R) et Patrick Duffy (Bobby)

Venons-en maintenant à l’histoire, je ne permettrais pas de donner les anciens personnages qui sont de retours, ça ne serait pas marrant pour vous… Je vais juste dire que je ne vous apprends rien si je vous dis que la guerre entre Bobby et J.R est de retour. Normal, c’est le sujet central de la série.

Donc les enfants reprennent le flambeau. Et ce qui fait la force de la production de Cynthia Cidre, c’est que les enfants croient pouvoir dépasser leurs pères, les duper et passer devant, faire mieux. On se croirait vraiment dans les jeunes générations actuelles, où les enfants se prennent pour les rois du monde.

Mais les parents (et ici les pères Bobby et J.R) ont beaucoup à leur apprendre. En quelque sorte, les pères deviennent les maîtres et les cousins se déchirent pour prendre le pouvoir sur les bien de la famille. C’est alors une sorte de Guerre Froide qui s’installe. Comme dans tout soap qui se respecte.

Une bataille à distance où chacun se rend coup pour coup, avec secrets, passé, fraudes, trahisons et complots pas très sains. Un bon drama où tous les coups sont permis et tous ces coups promettent des surprises et surtout des rebondissements qui sont vraiment inattendus pour le spectateur. Cynthia Cidre a donc vraiment su jouer avec nos nerfs.

Photo (2) de la série DALLAS
Jesse Metcalfe (Christopher) et Josh Henderson (John Ross)

Modernisme, les enfants qui reprennent les affaires et querelles familiales, les frères Ewing qui sont toujours autant en désaccord, des surprises et rebondissements qui n’en finissent pas : on a un bon drama soap qui plaira aux plus énergiques.

Enfin, le noyau de la guerre dans la famille Ewing est le pétrole. Même si nous sommes en 2012 (lors de la production et diffusion), le pétrole existe toujours et l’enlever de la série serait comme enlever un personnage principal d’une série. Mais à côté de ça, Cynthia Cidre a voulu adapter la série suite aux temps actuels. Non pas seulement avec l’apparition des enfants qui se déchirent pour le pouvoir et l’argent, mais à travers le modernisme.

En effet, à côté du pétrole, l’histoire est complétée par les énergies renouvelables. Plus le temps passe, plus l’évolution augmente et l’homme vieillit mais doit vivre avec. Quoi de mieux que le pétrole de Dallas et ses deux frères Ewing qui se déchirent pour y donner un soupçon de modernisme. En gros, c’est Dallas qui s’adapte à son temps, et c’est très bien fait.

Pour finir, on pourra dire tout ce qu’on veut sur le rythme. Mais évidemment, comme dans toutes les séries, il faut combler les épisodes du milieu de saison. Le rythme et l’ambiance n’y sont pas à leur sommet mais au moins ça fait avancer le récit. Et c’est ça qui est important à retenir.

Finalement, Dallas (2012) est une saison qui remet bien l’ancienne série sur les rails. Modernisme, les enfants qui reprennent les affaires et querelles familiales, les frères Ewing qui sont toujours autant en désaccord, des surprises et rebondissements qui n’en finissent pas : on a un bon drama soap qui plaira aux plus énergiques. Attention aux fans de la première heure de la première série, vous n’y verrez peut-être qu’une pâle copie de la première série. Moi je vous dirais que s’éloigner de la première série aurait été un désastre. Alors nous sommes pas dans un remake, mais bel et bien dans une suite. Prenez le bonheur de revoir Patrick Duffy et Larry Hagman dans leur rôle de leur vie.

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