[CRITIQUE SÉRIE] The Walking Dead – Saison 2

Nous souhaitons recueillir votre avis sur votre façon de nous lire. Merci de prendre 2 minutes de votre temps en cliquant ici !


Affiche de la série THE WALKING DEAD

Après une apocalypse ayant transformé la quasi-totalité de la population en zombies, un groupe de d’hommes et de femmes mené par l’officier Rick Grimes tente de survivre…

Note de l’Auteur

[rating:7/10]

Saisons : 2
Nombre d’épisodes : 13
Format : 42 minutes
Date de 1ère diffusion US : 16 octobre 2011 (AMC)
Date de 1ère diffusion FR : 20 novembre 2011 (Orange Cinéchoc)
Titre original : The Walking Dead
Création : Frank Darabont
Avec Andrew Lincoln, Sarah Wayne Callies, Laurie Holden

Bande-annonce :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=14V0g-i5RDM[/youtube]

Fervent admirateur du roman graphique, la première saison de The Walking Dead m’était restée un peu en travers de la gorge. Personnages loin d’être aussi charismatique que leur version papier, narration molle et conclusion raté en grande partie à cause d’une pathétique explosion d’un laboratoire en papier mâché avaient fini par me faire croire qu’une seule et unique saison était suffisante.

Bien entendu mon point de vue étant ce qu’il est et le succès étant au rendez-vous, une deuxième saison vit le jour très rapidement. Et là, miracle ! Malgré deux parties bien distinctes et des fautes, notamment de rythme, qui seront bien difficile à excuser, cette deuxième saison redonne le sourire aux lèvres.

Photo (1) de la série THE WALKING DEAD

Une deuxième saison certes en demi-teinte qui a néanmoins le mérite d’offrir un final détonnant. Espérons que la future saison suive la lignée de ces cinq derniers épisodes.

Que les choses soient claires, cette deuxième saison est clairement en demi-teinte. Le démarrage est lent, poussif, le rythme est plus proche de la mort cérébrale que de la montée d’adrénaline, les personnages tournent en rond, parlent pour ne rien dire, bref, une catastrophe. D’une part la psychologie des personnages vagabonde à droite et à gauche sans réellement rentrer dans le vif (une coquille vide), de l’autre la notion de survie a déserté le plateau de tournage. Le ratage total. Puis vint la deuxième moitié de la série après une coupure de plusieurs semaines.

Il aura donc fallu attendre huit épisodes pour apercevoir un survival digne de ce nom. Certes il ne reste que cinq petit épisodes mais quels épisodes ! Quelles claques ! Nerveuse, agressive, sans concession, cette seconde partie est un vrai moment de plaisir qui multiplie les séquences chocs (visuelles comme psychologiques) à une allure effrénée. Les personnages montent en puissance, l’émotion s’accentue à chaque minute et les scénaristes n’hésitent pas à faire mourir plusieurs personnages récurrents. Petite préférence pour Shane, véritable fer de lance de tous les choix entrepris, bons comme mauvais, qui assure le spectacle jusqu’au dernier souffle. Quant à l’épisode final, il est tout simplement jubilatoire, jubilation qui sera accentuée par l’arrivée d’un nouveau personnage emblématique du roman graphique.

En résulte une deuxième saison certes en demi-teinte qui a néanmoins le mérite d’offrir un final détonnant. Espérons que la future saison suive la lignée de ces cinq derniers épisodes.

Photo (2) de la série THE WALKING DEAD

Nos dernières bandes-annonces

S’abonner
Notifier de
guest

3 Commentaires
le plus récent
le plus ancien le plus populaire
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Tchantches
Tchantches
Invité.e
26 novembre 2012 15 h 03 min

J’aime cette série. Particulièrement depuis le début de la 3ème saison.

Pas pour le show (même s’il est très bien fait), pas même pour le scénario (pourtant excellent, mais juste basé sur la BD, donc bravo surtout au créateur original), non, si j’adore cette série, c’est pour cette démonstration magistrale de ce qu’est l’être humain.

L’être humain, pour moi, est avant tout un animal. Nombre d’entre vous me dirons: « mais non, car nous sommes doués de raison, nous sommes supérieurs! » Je ne me perdrais pas dans un débat stérile ici. L’homme est, et restera, un animal. Il ne s’agit pas de nous rabaisser, mais juste d’avoir conscience de ce que nous sommes. Car rien n’est plus attendrissant qu’un bébé, qu’il soit humain, lapin, ou tigre. Alors il ne faut pas nier que, comme chez les lapins et les tigres, il y a parmi nous des gentils (qui pensent à la survie du groupe) et des méchants (qui pensent à leur propre survie).

Walking Dead illustre parfaitement cela: Nous sommes dans un monde peuplé de zombies. Un monde où on ne sait pas du tout s’il y a une issue ou non. Un monde où les êtres humains sont rares… Et malgré cela, parmi le peu d’êtres humains qu’il reste, il y en a encore beaucoup qui dépensent leur énergie à soumettre, torturer, manipuler ou tuer leurs semblables. Quelques millénaires de civilisation n’auront pas changé cela: l’instinct l’emportera toujours sur la raison. Nous sommes des animaux. Quiconque croit que ce qui se passe dans Walking Dead n’est pas possible dans la réalité ne fait que se voiler la face. Merci Walking Dead de nous le rappeler.

Hanjones
Hanjones
Invité.e
12 avril 2012 20 h 52 min

Bonne fin très jouissive, mais bon sang qu’il aura fallu être patient!!! 8 voir 9 épisodes pour rien, discutions à la ferme et cueillette de champignons dans les bois… Le fin de l’épisode 12 est pleine de promesse pour un épisode 13 qui remplit le contrat et termine de la même façon,   L’arrivée du « personnage  emblématique » est plus que jouissive, avec un aspect très (trop) comics qui tranche un peu avec le reste de la série. Enfin, encore un plan final large de paysage avec une prison magnifique pleine de promesse.  Un regret, que la femme de Rick soit encore dans la saison 3, comme si elle n’avait pas assez plombé la saison 2 par le ridicule (en allant entre autre faire pipi tranquillement seule en pleine nuit au milieu des bois, bonjour l’ambiance oppressante) ou par des intrigues « feux de l’amour » qui durent encore et encore… et dont on se fout complètement.  En plus, elle ne sait pas jouer !!! Ca pique les yeux de la voir courir partout jouer les badass alors que personne n’y croit, mettre tout le monde en danger et manipuler son monde sans que personne ne lui mette un coup de boule.  Avec l’intrigue de son personnage et son jeu d’actrice de télé réalité (Zombie Story ?), il est clair que la production veuille ratisser large et récupérer de la ménagère de moins de 50 ans ! On espère que la saison 3 « tranchera dans le vif » de suite grâce à ce nouveau personnage et ces nouveaux contextes, et qu’il ne faudra pas se taper encore la moitié d’une saison avant que les zombies ne retrouvent leur mordant!   Hanjones
 

Bernardini
Bernardini
Invité.e
Répondre à  Hanjones
14 novembre 2020 7 h 04 min

Merci pour cette critique : g en effet fini la 1ère saison et ai attaqué la 2nde … et étais VRAIMENT sur le point d’arrêter, tant je me faisais un peu ch… entre les discussions qui tournent en rond, les personnages aux attitudes hyper conventionnelles et politiquement correctes (c’est la fin du monde et ça discute encore pour savoir si oui on non on peut garder son arme et apprendre aux autres à tirer gnagna…) mais en lisant ton commentaire, bon ok je vais donc m’accrocher un peu plus alors !
Et je suis soulagée de constater que je ne suis plus la seule à préférer le jusqu’au-boutiste Shane au mollasson Rick (qui est lassant à force de toujours s’excuser de tout, à regretter tous ses actes, à prendre tjrs la faute sur lui-même, etc… je n’en peux plus de le voir se couvrir la tête de cendres à chaque épisode ‍♀️!)
Soulagée également de voir que quelqu’un d’autre partage mon ras-le-bol de Lori (n’ayant pas peur du spoiler, g lu le résumé des épisodes et g lu avec soulagement que elle gicle de la série à un moment quand même, ouf !) de l’actrice et son jeu de feuilleton de l’après-midi !

3
0
Un avis sur cet article ?x