Retour Vers le Futur

RETOUR VERS LE FUTUR, LA TRILOGIE – Critique

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On peut préférer l’un aux deux autres opus mais globalement Retour Vers Le Futur est une trilogie de grande qualité et sans doute ce que les années 80 ont pu nous offrir de meilleur dans le domaine des films de genre décomplexés, popularisant auprès du grand public, sans prétention, un concept de science-fiction certes classique (le voyage dans le temps) mais en allant jusqu’au bout de l’idée avec les paradoxes temporels et les lignes temporelles parallèles.

Évidemment, les deux interprètes des personnages principaux sont pour beaucoup dans le succès de la trilogie. L’alchimie entre Marty McFly et le Doc, au même titre que celle entre Michael J. Fox et Christopher Lloyd est palpable. Les répliques sont dynamiques et les visages sont expressifs même quand ils sont parfois grimés. A noter que dans ce casting, on oublie souvent les autres interprètes et notamment Thomas F. Wilson, qui joue le “méchant” Biff Tannen, et qui livre un travail remarquable.

On notera également l’effort fait sur le scénario qui, si l’on en retient généralement des répliques désormais cultes comme par exemple le “Là où on va, on n’a pas besoin de route”, ne se limite pas à une histoire basique d’allers-retours dans le temps ou à des dialogues bien écrits, drôles et percutants. On remarque après un certain nombre de visionnages que 99% du jeu de causes et conséquences et d’auto-références proposé par les films se tient et on s’étonne parfois de la pertinence du 1e film vis-à-vis de ses deux suites en terme de cohérence et de contenu, étant donné que la trilogie en tant que telle n’était pas prévue au départ.

Bien sûr, Retour Vers Le Futur c’est aussi une vision désormais un peu dépassée du futur, au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’échéance mais c’est largement compensé (en tout cas pour les trentenaires) par des objets et une imagerie désormais cultes : l’hoverboard, les baskets autolaçantes, la fameuse DeLorean et ses 88 miles à l’heure… Pour les autres, le passé livrera des moments d’anthologie que ce soit au Far West ou dans les années 60 (rhaaa Johnny B. Goode…). Sans compter qu’au bout de 3 films, on connait par cœur Hill Valley : son horloge, son (ses) histoire(s), etc. Et on se surprend à chercher des références propres aux films en eux-mêmes plutôt qu’à l’époque retranscrite.

Vous avez forcément saisi, et j’ai été clair dès le début, l’affection que je porte à cette trilogie. Elle porte les marques d’une époque (les eighties) bien sûr mais son scénario à la fois sans prétention mais également sans paresse, ses dialogues et son imagerie ne peuvent pas laisser indifférent. On se doute bien que cela reste des films légers sans message très profond à délivrer mais le divertissement était là, est là et sera là… tout le temps !

Eric

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Rédacteur depuis le 21.02.2010

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  1. Je suis fan aussi. Si l’on excepte le troisième volet, plus faiblard, la trilogie est de grande qualité, notamment le deuxième épisode, qui est un pur régal. Doc est énorme, l’acteur qui fait Biff-Griff-Bufford également. La musique est, je suis d’accord, également un grand point fort de la saga, notamment celle du premier épisode. Les deux premiers volets ont cette caractéristique qu’ils se laissent regarder pour la énième fois, sans aucune lassitude, même 25 ans après. Non, vraiment, une excellente distraction.

    1. Je ne suis pas d’accord avec toi sur ce point là. J’ai parler de cette trilogie à tous mon entourage et on est tous d’accord pour dire que le troisième volet est le meilleur avec le premier et que le deux est très confus. (Je l’adore hein mais pour moi manque de clarté) Donc voilà.
      Ps : J’échange juste mon avis avec toi aucune méchanceté :)

  2. Inégale bien sûr, une trilogie qui aura bien du mal à supporter toute vraie critique.

    On dit que dans les 80’s les films étaient mieux conçus, moins commerciaux, moins marketés mais cela semble être la pure réalité: en effet il y avait moins de sérieux, moins de fringues fashion, plus de délire, moins de clins d’oeil à 2 balles et 65 centimes… Sans doute que le créatifs d’Hollywood ont été remplacés par de simples investisseurs et/ou enfants chéris qui écrivent leurs synopsis à 30 (c’est ce qu’on dit) mais à voir les productions d’aujourd’hui on a du mal à douter du contraire. Et est-ce vraiment un avis unique et radical ? (et je parle pas de Gremlins et des diamants du Nil, non.)

    Enfin le marketing venait APRES à l’époque, les spots des De Lorean customisés qui voyagent dans le temps étaient vues à NBC puis vendues passé six mois et non le contraire.

    [N.B: Au fait; ami spectateur, le 1 et le 2 sont bien meilleurs et plus réussis.]

  3. Oui les 2 et 3 ont bien été liés dès le départ. Par conséquent, les références entre ces 2 là sont plus « visibles ». En revanche, je reste bluffé par la pertinence des références entre le 2 et le 1, moins aisées à reprendre car non prévues pour ça initialement.

    Mais bon, globalement j’adore Retour vers Le Futur ! :)
    (si ce n’était pas déjà assez clair ^^)

  4. C’est vrai que c’est énorme, regardée récemment pour la millionième fois. Dans le 2 on voit un extrait de western où Marty reprendra le coup de la plaque de fonte pare-balles sous son poncho, on voit aussi à l’entrée du Biff building son ancêtre Molosse Tannen… Car si c’était pas prévu pour être une trilogie (malgré l’énorme porte ouverte à une suite dans le 1), je pense que dès le 2 le 3 était déjà écrit.

    Je suis entièrement d’accord pour dire que l’ensemble des trois épisodes est très homogène, régulier, une trilogie de qualité comme on en fait plus. J’arrive pas à préférer l’un ou l’autre, les 3 sont énormes !

  5. Et c’est quand tu vois ta critique en ligne que tu te dis que tu as oublié de causer de plein de trucs comme l’excellent doublage VF par exemple, etc… J’adore cette trilogie.