Photo du film PING PONG SUMMER © Potemkine Films
© Potemkine Films

[critique] PING PONG SUMMER

Nous souhaitons recueillir votre avis sur votre façon de nous lire. Merci de prendre 2 minutes de votre temps en cliquant ici !


Mise en scène
7
Scénario
7
Casting
6
Photographie
6
Musique
8
Note des lecteurs0 Note
0
6.8

[dropcap size=small]Q[/dropcap]uoi de mieux pour commencer ce Champs-Elysées Film Festival qu’un petit film indépendant américain (hors sélection) qui traite d’un jeune adolescent, Radford Miracle, qui, l’espace d’un été, passe du statut d’adolescent solitaire à celui de pro du ping pong ? Si PING PONG SUMMER ne révolutionne pas le genre du film familial, celui-ci a tout de même l’audace d’en proposer une approche inédite. Car oui, tout le monde n’a pas l’idée de transposer les problèmes d’un adolescent un peu bizarre dans le Maryland des années 80.

Le film commence avec une scène des plus absurdes, durant laquelle Radford entreprend de faire cuire un œuf au micro-ondes. Si cela parait stupide dès le départ, on est tenté de se demander « Mais pourquoi cette technique ne fonctionnerait-elle pas? » La suite de la scène tiendra lieu de réponse… Très kitsch, le film joue à fond sur la carte du vintage, où les filles nous font penser à la Carrie Bradshaw de la série THE CARRIES DIARIES, le prequel de SEX AND THE CITY. A cela ajoutons les costumes, ou disons simplement, les vêtements que les protagonistes arborent, ainsi que la musique emplie de basses, des coupes de cheveux plutôt décoiffantes et un quotidien dépourvu du web, des réseaux sociaux voire de tout moyen de communication « moderne ». En plus de jouer sur le choc des modes de consommation, PING PONG SUMMER se permet ici et là de démontrer qu’une amitié entre un garçon Blanc et un autre Noir n’a pas toujours été simple. Néanmoins, cette dimension du film n’est jamais exagérée ou trop prise au sérieux. Un bon point.

Photo du film PING PONG SUMMER © Potemkine Films
Photo du film PING PONG SUMMER © Potemkine Films

Si le film ne brille certainement pas par son casting – soyons honnêtes, à l’exception de Susan Sarandon (CLOUD ATLAS) on ne connaît aucun autre acteur -, il a la chance d’être porté par des dialogues absolument incroyables. Si les jeux de mots ne vous font pas rire, il est impossible que les vannes que les personnages se lancent à tout bout de champs ne vous fassent pas au moins sourire. Comme lorsqu’il est demandé à la grande sœur de Radford, adepte d’un style proche du gothique, si elle n’est pas en manque de vitamine D, ou si elle n’a tout simplement pas besoin d’une transfusion sanguine.

« Un très bon divertissement. »

Avec pour trame de fond, l’affrontement au sommet entre Radford, le petit nouveau, et Lyle (Joseph McGauthry, CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER), le gosse de riche déjà bien établi, PING PONG SUMMER va, de temps à autre, jouer et surtout déjouer les codes de la comédie et du drame. Ainsi, la solitude du personnage principal est éclipsée par l’introduction de son ami Teddy (Myles Massey) et les problèmes d’argent de la famille Miracle viennent nous rappeler que, même en été, il faut parfois regarder à la dépense. Léger et sérieux à la fois, PING PONG SUMMER est un très bon divertissement où l’on rit des querelles entre frère et sœur et des moments de gêne causés par des membres de notre famille. Si le film n’est pas exceptionnel et pèche ici et là par quelques longueurs, il demeure très drôle.

[divider]CASTING[/divider]
Le champs-Élysées Film Festival 2014

Titre original : Ping Pong summer
Réalisation : Michael Tully
Scénario : Michael Tully
Acteurs principaux : Marcello Conte, Susan Sarandon, Lea Thompson, Joseph McGauthry, Myles Massey
Pays d’origine : Eats-Unis
Sortie : 16 juillet 2014
Durée : 1h32
Distributeur : Potemkine Films
Synopsis : Été 1985. Radford Miracle et sa famille posent leurs valises à Ocean City, Maryland pour les grandes vacances. Jeune adolescent solitaire mais sympathique, Rad est obsédé par le ping-pong, le hip-hop… et Stacy Summers, la fille populaire sur laquelle il a flashé dès son arrivée. Sportif médiocre, piètre danseur et a priori peu dragueur, cet été sera pourtant le sien : celui ou il va gagner son surnom de Radical Miracle.

[divider]BANDE-ANNONCE[/divider]

https://www.youtube.com/watch?v=z5rVCYqW8U4

Nos dernières bandes-annonces

Rédacteur depuis le 31.10.2013

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mise en scène
Scénario
Casting
Photographie
Musique
Note finale