Réalisateur de la mini-série 'Un gars, une fille' et du film 'Le mac', Pascal Bourdiaux reste dans la même veine, celle de la comédie avec 'Fiston'. Il réunit, dans ce nouveau long-métrage, deux humoristes français de générations différentes: Franck Dubosc et Kev Adams.

[interview] Franck Dubosc et Kev Adams (FISTON)

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Affiche du film FISTON

Depuis qu’il a 7 ans, Alex n’a qu’une obsession : séduire Sandra Valenti, la plus jolie fille d’Aix en Provence et, à ses yeux, la plus jolie fille du monde. Aujourd’hui, il lui faut un plan infaillible pour pouvoir enfin l’aborder. Il décide de s’adjoindre les services d’Antoine Chamoine qui presque 20 ans auparavant, a séduit Monica, la mère de Sandra.

Réalisateur de la mini-série ‘Un gars, une fille’ et du film ‘Le mac’, Pascal Bourdiaux reste dans la même veine, celle de la comédie avec ‘Fiston’. Il réunit, dans ce nouveau long-métrage, deux humoristes français de générations différentes: Franck Dubosc et Kev Adams. Un duo qui fonctionne à l’écran, complété par Nora Arnezeder, Héléna Noguerra, Laurent Bateau et Valérie Benguigui, qui joue la mère de Kev Adams.
Dans les salles le 12 mars 2014.
Bande-annonce: https://www.youtube.com/watch?v=CSzWquI4H1g

  •  Kev Adams, dans le film, Franck Dubosc est votre mentor, il vous apprend à séduire la fille de vos rêves. Avez-vous retenu certains de ses conseils?

Kev Adams : Je suis un jeune séducteur encore, donc jusque-là, je faisais de la baby séduction, je commence seulement maintenant la vraie séduction. Franck distille des petites anecdotes de sa jeunesse (il n’y a pas si longtemps) et j’apprends beaucoup. Je suis dans une situation où je ne peux pas demander à mes potes, parce qu’ils me disent « mais on n’est pas dans la même situation que toi, on n’est pas connu ».
Alors que Franck sait ce que c’est que d’attraper une fille, mais sans que ça sorte partout dans les journaux. Je prends ses techniques.
Franck Dubosc : Mais il a autant à m’apprendre sur les femmes, tout dépend de l’âge de la femme. (rire)
Il y a une chose que je pense savoir. Les femmes aiment ce qu’elles croient découvrir de nous. En tant qu’humoriste, il vaut mieux que la femme ressorte du rendez-vous en se disant « et en plus, il est intelligent ». C’est ce « et en plus » que la femme a l’impression de découvrir qui, en général, fait la différence.

  •  Kev Adams, dans le film vous avez des difficultés à aborder les filles, comment ça se passe dans la vraie vie?

KA : Dans la vraie vie, je suis quelqu’un d’assez timide. Je vous avoue que j’aime bien quand elles me reconnaissent, c’est plus facile pour entamer la discussion. Il faut être honnête, dès qu’elles me disent « ah t’es Kev Adams », je me dis « yes, allez c’est bon, ça c’est dans la poche ». Quand elles ne me disent rien, je leur dis, l’air de rien, « hum, et sinon tu regardes la 9 de temps en temps? ».

  •  Vous vous servez de votre notoriété pour draguer?

FD : Je suis un homme marié, j’ai une vie un peu rangée maintenant, mais quand j’avais son âge, c’est vrai que ça m’arrangerait quand les filles me reconnaissaient. Ça leur fait faire le premier pas. La fille avec laquelle il pouvait se passer quelque chose, c’est celle qui arrivait en disant « jte préviens, c’est pas parce que t’es connu que tu coucheras avec moi! ». Celle-la, en général, tu l’attrapes.
KA : Elle, c’est sûr que tu vas l’attraper, je peux confirmer. Il y a des filles parfois qui m’abordent et qui me disent « tu fais quoi dans la vie? Ah ok, parce que je savais pas du tout que t’étais acteur. En tout cas, je voulais te dire que j’ai jamais vu SODA ». Ah ok, mais je lui avais pas parlé de SODA en fait. Ça, c’est sûr que ça marche. Elles disent ça pour se donner un genre.

Franck Dubosc et Kev Adams (FISTON)

  •  Qu’est-ce qui vous a convaincu d’accepter ce rôle?

KA : C’est un film qui m’a touché personnellement au scénario. Parce que ça parle des relations humaines, des enfants qui ont grandi sans leur père. Ça me touche parce que mes parents ont divorcé récemment. Quand j’ai lu le scénario, je me suis dit que l’auteur avait bien décrypté cela. C’est pas surfait, ce n’est pas une image caricaturale des parents divorcés. J’aime bien ce message de reconstruction familiale. Je tiens à le dire: dans le film je ne suis pas le fils de Franck.
FD : Déjà par l’âge, c’est impossible.
KA : Mais oui, c’est impossible, il m’aurait eu à quoi, 8 ans et demi. (rire).
FD : Et ce n’est pas qu’un film sur l’amour. Je ne joue pas un coach de drague, c’est plutôt un homme qui va conseiller un jeune homme sur une jeune femme, parce que ce monsieur a séduit la mère. Et si l’adage « telle mère, telle fille » est vrai, il va pouvoir l’aider.

  •  Deux humoristes sur un même tournage, comment ça se passe? Vous racontez des blagues en permanence?

KA :Même pas. T’es pas là pour prouver ta place, t’es juste là pour t’amuser. Mais il y a des jours où Franck est une machine sur un tournage. Quand il est parti dans une journée vannes, tu vas en avoir toute la journée, et tu vas te marrer toute la journée. Je n’essaye pas d’entrer en concurrence pour moi aussi faire rire les autres, je suis public de Franck à ce moment-là, et c’est une chance.
Ça ne serait pas possible de vivre ça avec des humoristes de ma génération et c’est un peu triste, mais y aurait ce combat d’égo, qui sera la vraie star du film.

  •  La complicité dans le film n’est donc pas uniquement jouée, elle est réelle?

KA : Je suis fan de Franck depuis que je suis tout petit. Le premier jour de tournage à Aix-en-Provence, j’ai ressorti une photo que j’avais prise avec lui dans la rue quatre ans auparavant. On avait déconné en disant que ça allait être l’affiche du film, parce que j’ai une sacrée tête, avec mon appareil dentaire et tout. Je suis fan de l’artiste depuis longtemps et sur le tournage, on a eu une entente exceptionnelle. Il fait partie de ces gens qui accueillent à bras ouverts la nouvelle génération d’acteurs contrairement à beaucoup d’acteurs. Il le fait et avec bonheur. C’est quelqu’un de très accessible.
FD : Kev travaille beaucoup, il écoute. Je ferais la même réflexion: les plus jeunes n’ont pas toujours envie de s’ouvrir aux plus âgés. Ils ont l’impression de tout savoir. L’acteur qui s’ouvre à l’autre, c’est rare. Et lui, il a écouté, en faisant son truc à lui. C’est assez agréable. À quelqu’un qui écoute, on n’a pas tellement de conseils à donner. Il n’y avait pas le combat jeune/vieux dans la réalité, même s’il y est dans le film.

  •  Quels sont vos prochains projets?

KA : Franck est au casino de Paris jusqu’au 5 janvier pour « À l’état sauvage », puis en tournée dans toute la France.
FD : Et Kev est au Bataclan pour son spectacle « Voilà, voilà », jusqu’au 31 décembre et ensuite en tournée.

Franck Dubosc et Kev Adams (FISTON)

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Rédactrice depuis le 25.09.2011
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