[dropcap]J[/dropcap]e commençais, il y a peu, mon article sur la renaissance de Robert Pattinson, par ces mots : « Qu’il est difficile de s’extraire d’un rôle qui vous colle à la peau et auquel le public ne cesse de vous ramener ». Je n’évoquais pas Emma Watson dans ces lignes mais, elle aussi, ne cesse de se construire petit à petit, une filmographie alignant les collaborations avec des projets intéressants. Jugez-en par vous-même : The Bling Ring de Sofia Coppola, This Is the End de Seth Rogen et Evan Goldberg, Noé de Darren Aronofsky et sous peu dans Regression, le nouveau Alejandro Amenábar. On a connu plus déshonorant comme liste de réalisateurs et certains (coucou Daniel Radcliffe) aimeraient avoir ces lignes à noter à leur CV. Objectivement, bien qu’elle reste encore associée à Herminone Granger, Emma Watson a réussi à prouver qu’elle avait de la ressource pour assurer dans d’autres rôles et se construire une carrière. Comme Robert Pattinson, donc.
Parmi ses futurs projets, on compte Colonia de Florian Gallenberger. Le film se déroule au Chili dans les 70’s, alors que Pinochet s’empare du pouvoir grâce à un coup d’Etat. Lena (Emma Watson) voit son petit ami, Daniel (Daniel Brühl), se faire enlever par une milice. Guidée par l’amour, elle va tout faire pour le retrouver, jusqu’à pénétrer dans La Colonie, une secte aux allures de prison guère réjouissante. Inspiré d’une histoire vraie, ce drame offre à Emma Watson un rôle prometteur. Le premier trailer dévoilé ne laisse rien augurer de grandiose pour l’instant mais on reste attentif au traitement de la secte, qui est une figure cinématographique intéressante à manier.
[button color= »white » size= »normal » alignment= »none » rel= »follow » openin= »newwindow » url= »https://twitter.com/MaximeBedini?lang=fr »]suivre @MaximeB[/button]