[critique série] Boston Justice

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Alan Shore, avocat talentueux et polémique du cabinet Crane, Poole & Schmidt, a un sens de l’éthique et de la morale assez atypique et aime les cas qui semblent perdus d’avance presque autant que les longues plaidoiries. Il s’occupe d’affaires futiles comme d’affaires ayant un enjeu social pour peu qu’elles aient un intérêt à ses yeux, qu’il consiste en un défi juridique ou vise l’agacement des associés de Crane, Poole et Schmidt. Il est le meilleur ami de Denny Crane qui, quant à lui, est un des associés et membre fondateurs du cabinet Crane Poole & Schmidt. Ancienne légende du barreau, il est aussi excentrique qu’obsédé par les femmes. Il reste invaincu au tribunal, avec plus de 6000 affaires gagnées. C’est une caricature de républicain pur et dur, pour la guerre et la peine de mort et surtout pour les armes à feu. Arme à feu dont il n’hésite pas à se servir au grand désespoir des associés principaux.

Note de l’Auteur

[rating:7/10]


Saisons : 5
Nombre d’épisodes : 101
Format : 42 minutes
Date de 1ère diffusion US : 26 septembre 2004 (ABC)
Date de 1ère diffusion FR : 6 juin 2006 (TF1)
Création : David E. Kelley
Avec James Spader, William Shatner, Rhona Mitra, René Auberjonois, Candice Bergen

Vidéo de présentation :

[youtube width= »590″ height= »350″]http://www.youtube.com/watch?v=OcYBqVltC-E[/youtube]

Spin-off de The Practice, autre série du prolifique David E. Kelley (Ally McBeal, Boston Public, Chicago Hope), cette série juridique se différencie principalement de sa “série-mère” par un ton bien plus humoristique. Si Boston Justice raconte la vie d’un cabinet d’avocats, ce sont principalement les frasques d’Alan Shore et de Denny Crane qui sont le principal moteur de la série. Ces deux personnages sont interprétés par un James Spader (Stargate, Sexe Mensonges et Vidéo) à la fois british et survolté et par le vieux briscard William Shatner (connu comme LE James T. Kirk dans Star Trek) qui joue ici un mégalomane atteint d’Alzheimer, qui joue autant dans le registre de la loufoquerie que sur une ligne plus dramatique en ce qui concerne sa perte de moyens.

Bien sûr, on reste dans une série d’avocats avec des procès où les thèmes absurdes comme les sujets de société peuvent donner lieu à des plaidoiries moralistes assez courantes dans le genre : il faut évidemment être un minimum client du système judiciaire américain pour apprécier la série, même si l’humour reste prépondérant. De même, un certain côté soap anime la vie du cabinet Crane, Poole & Schmidt où les personnages secondaires voient certaines relations de travail se transformer en relations plus intimes… Ou pas. A noter que si la plupart de ces personnages sont interprétés de manière assez fade, on retrouve au casting Candice Bergen (Murphy Brown) et René Auberjonois (Star Trek – Deep Space Nine) qui peuvent rivaliser avec les deux rôles principaux en terme de caractérisation et de présence.

[pullquote]Globalement, Boston Justice ressemble tout simplement à une série de David E. Kelley : un ton léger et parfois absurde, quelques personnages forts au sein d’une série chorale et des thèmes de société abordés et parfois égratignés.[/pullquote] La formule a fonctionné dans The Practice ou High Secret City (Picket Fences) et marche à nouveau, d’autant plus que les 2 acteurs principaux sont à la mesure du défi que représente la palette de jeu, allant du drame à l’absurde, que demande la série. Bien sûr, l’ensemble est très américain et léger et n’innove pas spécialement mais c’est bien exécuté, et c’est déjà bien.

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Rédacteur depuis le 21.02.2010
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