[critique] I Love You Phillip Morris

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L’histoire vraie d’un ex-flic, ex-mari, ex-arnaqueur aux assurances, ex-prisonnier modèle et éternel amant du codétenu Phillip Morris. Steven Russell est prêt à tout pour ne jamais être séparé de l’homme de sa vie. Ce qui implique notamment de ne pas moisir en prison. Jusqu’où peut-on aller par amour? Très loin si l’on en croit l’histoire incroyable de Steven Russell, un génie de l’évasion rattrapé par son romantisme.

Note de l’Auteur

[rating:7/10]

Date de sortie : 10 février 2010
Réalisé par Glenn Ficarra, John Requa
Film américain
Avec Jim Carrey, Ewan McGregor, Leslie Mann
Durée : 1h36min
Titre original : I Love You Phillip Morris
Bande-Annonce :

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I Love you Philipp Morris prend le parti pris de mettre en scène un hors-la-loi surdoué, Steven Russel (interprété par Jim Carrey), au charisme étonnant. Pas question d’un tueur-né, évadé de la prison et assoiffé de sang. Simplement un protagoniste, assez intelligent pour jongler avec le fonctionnement de la société et gagner tout ce qu’il désire. Le voilà donc plongé au sein de nombreuses péripéties parfois burlesques. Il est alors difficile de concevoir que le scénario soit tiré d’une histoire vraie.

Comment ne pas penser à Arrête-Moi Si Tu Peux ? Steven Russel est une « anguille » aux yeux de la police. Malin, constamment en fuite, et, en prime, toujours de bonne humeur. Pourtant le début du film peut laisser dubitatif. Les personnages semblent caricaturaux, parfois agaçants et l’univers carcéral se démarque trop de ce duo Jim Carrey/ Ewan McGregor (Phillip Morris), coulant corps et âmes dans la mièvrerie la plus absolue. Il devient dès lors difficile de croire à une « histoire vraie » ? Probablement que les détails ne sont là que dans l’unique but de sublimer les véritables faits. Edward Bloom dans Big Fish est l’éloge même de cette démarche. Peut-être est-ce une erreur de penser ainsi, mais parfois, il est bon d’interpréter un film à sa guise.

Finalement la caricature semble être assumée par le reste de la mise-en-scène, les situations, etc. Petit à petit, le rire nous échappe, l’attachement nous saisit, et nous voilà en vadrouille avec ce duo. Il aura tout de même fallu attendre un certain temps pour que le film séduise par son harmonie. Chaque coups de maître de Steven Russel sera alors une source de plaisir pour le spectateur.

Malgré l’agacement que produit Ewan McGregor au début, le spectateur se laisse charmer par le lien que tisse ce couple, coupé, à leur manière, du monde extérieur. Il faut constater qu’il est assez impressionnant de voir Jim Carrey dans un rôle plus juste et délicat, loin de ses excentricités habituelles. Il endosse de nouveau le rôle d’un amoureux transit (Eternal Sunshine of the Spotless Mind).

Le scénario est amusant et l’histoire impressionnante lorsqu’on la restitue dans le cadre d’un fait réel. Un film qui évolue au cours de sa projection et réussit son pari : nous captiver.

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