A l’occasion de la sortie de CA, le film d’horreur dont tout le monde parle en ce moment et depuis des mois, on revient sur les clowns tueurs que l’on préfère au cinéma !
La coulrophobie est un mot savant, un peu étrange mais ce phénomène existe réellement. Oui, on peut avoir peur d’un clown. Bien que cette crainte soit parfois compliquée à décrypter, elle est massivement répandue. Les producteurs et réalisateurs l’ont malicieusement compris et ne se sont pas privés d’utiliser cette figure afin de nous faire flipper comme il faut. Petit tour d’horizon des clowns méchants que l’on adore détester au cinéma !
[divider]PENNYWISE dans ÇA, il est revenu (1990)[/divider]On était obligé d’inaugurer cette sélection par celui qui a traumatisé une génération entière dans les années 90. Si bien que le téléfilm adapté du roman de Stephen King obtient très vite le statut d’œuvre culte. Aujourd’hui, il n’est pas anodin que l’on entende qu’une personne a peur des clowns depuis qu’elle a vu ÇA, il est revenu. Pas étonnant donc de voir qu’un remake a été réalisé et qu’il est destiné à être un succès massif. A l’époque, le clown était incarné par Tim Curry, assez loin de la version 2017 mais tout aussi flippant. Son jeu excentrique et faussement gentil a grandement participé à faire de Pennywise une entité marquante du folklore horrifique. Le genre de méchant dont on se souvient toute une vie.
[divider]TWISTY dans American Horror Story saison 4 (2014)[/divider]American Horror Story est une série inégale mais quiconque a vu la saison 4 se souvient de Twisty ! Rien que physiquement, le personnage nous marque. Avec son crâne scalpé sur la tête et sa fausse mâchoire apparente (il a perdu une partie de la sienne en tentant de se suicider avec une balle dans la bouche), il en impose carrément. Incarné par John Carroll Lynch, ce clown a un background particulier puisqu’avant d’être un tueur fou, il fut un vrai clown, rejeté par sa communauté (oui, les clowns forment une confrérie, FUYEZ !) à cause de son retard mental. La série American Horror Story n’en est pas restée là avec les clowns car dans la saison 7, actuellement diffusée, Ally est aussi atteinte de coulrophobie. Et devinez qui passe dire un petit bonjour au détour d’une scène ?
[divider]Captain Spaulding dans La Maison des 1000 Morts (2006)[/divider]Ne vous méprenez pas, ce Captain Spaulding n’a absolument rien à voir avec celui des films des Marx Brothers. Chez ce taré de Rob Zombie, le Captain est un clown cinglé qui tue, nique et insulte qui il veut. Membre important de la clique Firefly dans La Maison des 1000 Morts et le démentiel The Devil’s Rejects, il est loin de provoquer la même sorte de peur que ses deux compères du dessus. D’abord pur personnage grotesque – pour ne pas dire bourrin – dans le premier film, il rentre dans une autre dimension avec le second, en arrivant à provoquer, par tout le dispositif mis en place par Rob Zombie (les méchants deviennent les héros, la frontière entre le bien et le mal est floutée) une forme d’émotion. Les liens qu’il a forgé avec Baby et Otis sont superbement exploités par le metteur en scène américain, de quoi aboutir à un final grandiose où le spectateur se surprend à envisager de se ranger du côté des tueurs. Un personnage marquant d’un film qu’il l’est tout autant.
[divider]Schizo-Head dans 31 (2017)[/divider]On reste chez l’ami Rob Zombie avec un personnage tiré de son dernier film, 31. Schizo-Head est le clown bien barbare, arborant une tronçonneuse affutée pour dézinguer des gens. Vulgaire et crade, il a tout du clown agaçant que nous, spectateurs, aimerions défoncer pour soulager notre coulrophobie. Moins marquant que le Captain Spaulding dans la filmographie de Rob Zombie, il ne vole pas sa place dans cette sélection tant il sait faire preuve de sadisme et peut revendiquer sans aucun doute le statut de bel enculé.
[divider]Le clown de Poltergeist (1982)[/divider]On connaît tous cette peur : la poupée de clown posée dans un recoin de la chambre. Bon nombre d’entre nous avons d’ailleurs certainement déjà vécu cette situation durant notre l’enfance. Avec son air figé, son immobilisme, son accoutrement coloré, la poupée a l’air de ne pas pouvoir nous atteindre et pourtant, on ne peut s’empêcher de la redouter, de la fixer dans l’espoir de l’empêcher de bouger. Le film Poltergeist joue de cette terreur enfantine dans une scène qui retranscrit parfaitement ce que l’on craint. La poupée est posée puis lorsque le gamin tourne la tête, elle n’est plus là. Et l’attaque. Le pur cauchemar redouté devient alors réel. Après avoir vu ce film, on ne peut que légitimement redoubler notre méfiance vis-à-vis des clowns pour enfants. Soyez sympas, n’en offrez pas à vos gosses !
[button color= »white » size= »normal » alignment= »center » rel= »nofollow » openin= »samewindow » url= »#comments »]Et toi, quel clown te fait le plus flipper au cinéma ?[/button]