Une fantastique semaine de cinéma dont les évènements majeurs seront, selon nous, l’impressionnant THE ASSASSIN que nous avions découverts à Cannes 2015, et la ressortie en version restaurée de 9 films d’Akira Kurosawa – que nous avions également découvert au festival Lumière 2015.
Il y aura également le teen-movie-dystopique Divergente 3, deux films dont l’actrice est nommée à l’oscar : Room avec Brie Larson et Brooklyn avec Saoirse Ronan, le Will Smith annuel : Seul Contre Tous, Dieu Merci ! ou le nouveau Dominik Moll : Des nouvelles de la Planètes Mars. Il y aura aussi des « petits » films que nous soutenons, tels Solange et les Vivants.
Excellente semaine de cinéma à tous !
THE ASSASSIN, de Hou Hsiao-Hsien
[cbtabs][cbtab title= »Info/trailer »]
[column size=one_half position=first ][/column][column size=one_half position=last ]+ CRITIQUE
+ Les Rencontres du Cinéma Taïwanais : critiques des films en sélection
• Réalisation : Hou Hsiao-Hsien
• Scénario : Hou Hsiao-Hsien
• Acteurs principaux : Shu Qi, Chang Chen, Yun Zhou
• Pays d’origine : Taïwan
• Sortie : 9 mars 2016
• Durée : 1h45min
• Distributeur : Ad Vitam
• Synopsis : Chine, IX siècle. Nie Yinniang revient dans sa famille après de longues années d’exil. Son éducation a été confiée à une nonne qui l’a initiée dans le plus grand secret aux arts martiaux. Véritable justicière, sa mission est d’éliminer les tyrans. Alors que Nie Yinniang a pour mission de tuer son cousin, elle lui révèle son identité en lui abandonnant le morceau jade. Elle va devoir choisir : sacrifier l’homme qu’elle aime ou rompre pour toujours avec « l’ordre des Assassins ».
+ TRAILER : https://www.youtube.com/watch?v=0ZD711IkW1g[/column]
[/cbtab][cbtab title= »ce qu’on en a pensé »]
[column size=one_quarter position=first ]
[/column][column size=three_quarter position=last ]
Georgeslechameau @georgeslechamea – [usr 4]
Un monument cinématographique, aussi inaccessible
et radical, qu’exceptionnel #TheAssassin – LA CRITIQUE
[/column][column size=one_quarter position=first ]
[/column][column size=three_quarter position=last ]
melany @Melany2006 – [usr 2.5]
#TheAssassin est esthétiquement sublime
mais manque de rythme et d’un vrai scénario !
ROOM, de Lenny Abrahamson
[cbtabs][cbtab title= »Info/trailer »]
[column size=one_half position=first ][/column][column size=one_half position=last ]+ Oscars 2016 : les nominés
• Réalisation : Lenny Abrahamson
• Scénario : Emma Donoghue
• Acteurs principaux : Brie Larson, Jacob Tremblay, Joan Allen
• Pays d’origine : Canada, Irlande
• Sortie : 9 mars 2016
• Durée : 1h58min
• Distributeur : Universal Pictures International France
• Synopsis : Jack, 5 ans, vit seul avec sa mère, Ma. Elle lui apprend à jouer, à rire et à comprendre le monde qui l’entoure. Un monde qui commence et s’arrête aux murs de leur chambre, où ils sont retenus prisonniers, le seul endroit que Jack ait jamais connu. L’amour de Ma pour Jack la pousse à tout risquer pour offrir à son fils une chance de s’échapper et de découvrir l’extérieur, une aventure à laquelle il n’était pas préparé.
+ TRAILER : https://www.youtube.com/watch?v=0ZD711IkW1g[/column]
[/cbtab][cbtab title= »ce qu’on en a pensé »]
[column size=one_quarter position=first ]
[/column][column size=three_quarter position=last ]
Georgeslechameau @georgeslechamea – [usr 3.5]
L’excellente performance de Brie Larson est toutefois indissociable
des autres qualités du film : psychologie, subtilité, intelligence #Room
[/column][column size=one_quarter position=first ]
[/column][column size=three_quarter position=last ]
melany @Melany2006 – [usr 3.5]
L’histoire racontée émeut profondément et l’interprétation des 2 acteurs,
tout en sobriété, est magistrale. #Room nous marque intensément.
[/column][/cbtab][/cbtabs]
SEUL CONTRE TOUS, de Peter Landesman
[cbtabs][cbtab title= »Info/trailer »]
[column size=one_half position=first ][/column][column size=one_half position=last ]
• Réalisation : Peter Landesman
• Scénario : Peter Landesman, d’après Jeanne Marie Laskas
• Acteurs principaux : Will Smith, Alec Baldwin, Gugu Mbatha-Raw
• Pays d’origine : Angleterre, Australie, U.S.A.
• Sortie : 9 mars 2016
• Durée : 2h03min
• Distributeur : Sony Pictures Releasing France
• Synopsis : Le Dr Bennet Omalu, un neuropathologiste de médecine légale, a mené un combat digne de David contre Goliath : il fut le premier à découvrir l’encéphalopathie traumatique chronique, une affection cérébrale liée à la pratique du sport chez les joueurs professionnels, et s’est démené pour révéler son existence contre ceux que cela gênait. La croisade d’Omalu l’opposa dangereusement à l’une des institutions les plus puissantes du monde…
+ TRAILER : http://www.leblogducinema.com/news/trailers-vovf-de-concussion-avec-will-smith-78379/[/column]
[/cbtab][/cbtabs]
BROOKLYN, de John Crowley et Paul Tsan
[cbtabs][cbtab title= »Info/trailer »]
[column size=one_half position=first ][/column][column size=one_half position=last ]+ CRITIQUE
+ Oscars 2016 : les nominés
• Réalisation : John Crowley, Paul Tsan
• Scénario : Nick Hornby, d’après Colm Tóibín
• Acteurs principaux : Saoirse Ronan, Domhnall Gleeson, Emory Cohen
• Pays d’origine : Canada, Irlande, Angleterre
• Sortie : 9 mars 2016
• Durée : 1h53min
• Distributeur : Twentieth Century Fox France
• Synopsis : Dans les années 50, attirée par la promesse d’un avenir meilleur, la jeune Eilis Lacey quitte son Irlande natale et sa famille pour tenter sa chance de l’autre côté de l’Atlantique. À New York, sa rencontre avec un jeune homme lui fait vite oublier le mal du pays… Mais lorsque son passé vient troubler son nouveau bonheur, Eilis se retrouve écartelée entre deux pays… et entre deux hommes.
+ TRAILER : https://www.youtube.com/watch?v=0ZD711IkW1g[/column]
[/cbtab][cbtab title= »ce qu’on en a pensé »]
[column size=one_quarter position=first ]
[/column][column size=three_quarter position=last ]
Sylvie-Noëlle @sylvienoelle33 – [usr 3]
Un drame romantique, dont l’héroïne choisit avec courage et ambition
son destin dans l’Amérique des années 50 #Brooklyn – LA CRITIQUE
DIVERGENTE 3, de Robert Schwentke
[cbtabs][cbtab title= »Info/trailer »]
[column size=one_half position=first ][/column][column size=one_half position=last ]+ CRITIQUE
+ DIVERGENTE : critique
+ DIVERGENTE 2 : critique
+ Divergente, ou l’occasion d’identifier un certain opportunisme
• Réalisation : Robert Schwentke
• Scénario : Noah Oppenheim, Adam Cooper, Bill Collage, Stephen Chbosky, d’après Veronica Roth
• Acteurs principaux : Shailene Woodley, Theo James, Ansel Elgort
• Pays d’origine : U.S.A.
• Sortie : 9 mars 2016
• Durée : 1h30min
• Distributeur : SND
• Synopsis : Sous le choc, Tris et Quatre doivent fuir et franchir le mur encerclant Chicago. Pour la première fois, ils quittent la seule ville et famille qu’ils aient connues. Mais au delà du mur se trouve un monde hostile qu’ils vont devoir affronter. Tris et Quatre doivent rapidement déterminer en qui ils peuvent avoir confiance alors qu’une bataille menaçant l’humanité toute entière est sur le point d’éclater…
+ TRAILER : http://www.leblogducinema.com/news/trailer-de-divergente-3-au-dela-du-mur-79244/[/column]
[/cbtab][cbtab title= »ce qu’on en a pensé »]
[column size=one_quarter position=first ]
Pierre @PSiclier – [usr 1,5]
On apprécie au moins de #Divergente3 qu’il soit plus simple, plus direct
et qu’il annonce la fin proche d’une saga qui restera sans intérêt
– LA CRITIQUE
[/column]
[/cbtab][/cbtabs]
DIEUMERCI, de Lucien Jean-Baptiste
[cbtabs][cbtab title= »Info/trailer »]
[column size=one_half position=first ][/column][column size=one_half position=last ]+ CRITIQUE
• Réalisation : Lucien Jean-Baptiste
• Scénario : Lucien Jean-Baptiste
• Acteurs principaux : Lucien Jean-Baptiste, Baptiste Lecaplain, Delphine Théodore
• Pays d’origine : France
• Sortie : 9 mars 2016
• Durée : 1h35min
• Distributeur : Wild Bunch Distribution
• Synopsis : A sa sortie de prison, Dieumerci, 44 ans, décide de changer de vie et de suivre son rêve : devenir comédien. Pour y arriver, il s’inscrit à des cours de théâtre qu’il finance par des missions d’intérim. Mais il n’est pas au bout de ses peines. Son binôme Clément, 22 ans, lui est opposé en tout. Dieumerci va devoir composer avec ce petit « emmerdeur ». Il l’accueille dans sa vie précaire faite d’une modeste chambre d’hôtel et de chantiers. Au fil des galères et des répétitions, nos deux héros vont apprendre à se connaître et s’épauler pour tenter d’atteindre l’inaccessible étoile.
+ TRAILER : https://www.youtube.com/watch?v=0ZD711IkW1g[/column]
[/cbtab][cbtab title= »ce qu’on en a pensé »]
[column size=one_quarter position=first ]
[/column][column size=three_quarter position=last ]
Sylvie-Noëlle @sylvienoelle33 – [usr 3]
#Dieumerci est une comédie douce-amère touchante qui laisse
un sourire aux lèvres et donne du baume au cœur – LA CRITIQUE
[/column][/cbtab][/cbtabs]
DES NOUVELLES DE LA PLANÈTE MARS, de Dominik Moll
[cbtabs][cbtab title= »Info/trailer »]
[column size=one_half position=first ][/column][column size=one_half position=last ]+ CRITIQUE
• Réalisation : Dominik Moll
• Scénario : Dominik Moll, Gilles Marchand
• Acteurs principaux : François Damiens, Vincent Macaigne, Veerle Baetens
• Pays d’origine : France, Belgique
• Sortie : 9 mars 2016
• Durée : 1h30min
• Distributeur : Diaphana Distribution
• Synopsis : Philippe Mars, ingénieur informaticien divorcé, essaye tant bien que mal de mener une vie tranquille, entre un fils collégien devenu subitement végétarien, une fille lycéenne obsédée par la réussite, une soeur artiste peintre aux oeuvres terriblement impudiques et une ex-femme qui bosse à la télé… L’irruption accidentelle de Jérôme, un collègue légèrement perturbé, achève de transformer son existence en chaos. Mais dans un monde qui a perdu la raison, la folie est-elle vraiment si mauvaise conseillère ?
+ TRAILER : https://www.youtube.com/watch?v=0ZD711IkW1g[/column]
[/cbtab][cbtab title= »ce qu’on en a pensé »]
[column size=one_quarter position=first ]
Stephanie @StephanieAyache – [usr 2]
Sur fond de questions existentielles très usitées Moll livre une
pseudo-comédie aussi singulière qu’ennuyeuse
#DesNouvellesdelaPlanèteMars – LA CRITIQUE
[/column]
[/cbtab][/cbtabs]
ALIAS MARIA, de José Luis Rugeles
[cbtabs][cbtab title= »Info/trailer »]
[column size=one_half position=first ][/column][column size=one_half position=last ]
• Réalisation : José Luis Rugeles
• Scénario : Diego Vivanco
• Acteurs principaux : Karen Torres, Carlos Clavijo, Erik Ruiz
• Pays d’origine : Colombie, Argentine, France
• Sortie : 9 mars 2016
• Durée : 1h32min
• Distributeur : Sophie Dulac Distribution
• Synopsis : La jungle colombienne de nos jours. Maria 13 ans, enfant-soldat, a grandi dans la jungle avec la guérilla. Lorsque Maria se rend compte qu’elle est enceinte, elle comprend vite que pour garder son enfant, elle doit cacher sa grossesse. Un jour, le commandant du camp confie à Maria son nouveau-né, et lui demande de le convoyer vers une ville voisine.
+ TRAILER : https://www.youtube.com/watch?v=ExvmwVHj1z8[/column]
[/cbtab][/cbtabs]
C’EST L’AMOUR, de Paul Vecchiali
[cbtabs][cbtab title= »Info/trailer »]
[column size=one_half position=first ][/column][column size=one_half position=last ]
• Réalisation : Paul Vecchiali
• Scénario : Paul Vecchiali
• Acteurs principaux : Astrid Adverbe , Pascal Cervo, Julien Lucq, Frédéric Karakozian
• Pays d’origine : France
• Sortie : 9 mars 2016
• Durée : 1h32min
• Distributeur : Shellac
• Synopsis : Odile soupçonne Jean, son mari, de la tromper. Elle décide de lui rendre la pareille et accomplit sa vengeance dans les bras de Daniel, qui, lui, partage la vie d’Albert. Un amour irrépressible naît entre Odile et Daniel : il aura des conséquences inattendues. Aux dépens de Jean comme d’Albert.
+ TRAILER : https://www.youtube.com/watch?v=KaooOe5ryk8[/column]
[/cbtab][/cbtabs]
SOLANGE ET LES VIVANTS, de Ina Mihalache
[cbtabs][cbtab title= »Info/trailer »]
[column size=one_half position=first ][/column][column size=one_half position=last ]
• Réalisation : Ina Mihalache
• Scénario : Ina Mihalache
• Acteurs principaux : Ina Mihalache, Pierre Siankowski, Francis Van Litsenborgh
• Pays d’origine : France
• Sortie : 9 mars 2016
• Durée : 1h07min
• Distributeur : Wide
• Synopsis : Un jour que Solange est à étudier les moutons de poussières de son appartement, on sonne. Un livreur prétend détenir un colis à son attention. Pourtant Solange est formelle : c’est impossible. Le malentendu s’intensifiant, Solange s’écroule. Lorsqu’un médecin suggère que quelqu’un veille sur elle pour la nuit, son propriétaire se dévoue. Mais rappelé à ses activités, il décide de recruter un nouveau veilleur… Une véritable chaîne humaine va alors se mettre en place pour ne plus laisser Solange à son isolement, car il semble bien que cette thérapie relationnelle lui soit bénéfique…
+ TRAILER : https://www.youtube.com/watch?v=0ZD711IkW1g[/column]
[/cbtab][/cbtabs]
9 films d’AKIRA KUROSAWA ressortent en version restaurée !
QUI MARCHE SUR LA QUEUE DU TIGRE… (1945)
[cbtabs][cbtab title= »Info »]
[column size=one_half position=first ][/column][column size=one_half position=last ]
• Réalisation : Akira Kurosawa
• Scénario : Akira Kurosawa, d’après la pièce Kanjinchō
• Acteurs principaux : Takashi Shimura, Kenichi Enomoto, Masayuki Mori
• Pays d’origine : Japon • Sortie: 1945
• Durée : 59min
• Distributeur : –
• Synopsis : Un seigneur en fuite, ses gardes du corps et disciples, tout déguisé en moine, doivent traverser une forêt, dans laquelle ils doivent éviter d’être capturer et amadouer les gardes-frontières.
[/column]
[/cbtab]
[cbtab title= »extrait »]
[/cbtab]
[cbtab title= »Georgeslechameau (★★☆☆) »]
[dropcap]Q[/dropcap]UI MARCHE SUR LA QUEUE DU TIGRE… quatrième film d’Akira Kurosawa, porte en lui l’autre versant du réalisateur: celui tourné vers le divertissement et l’allégorie.
Les personnages qui le composent sont par conséquent embryonnaires de ceux des films suivants. Du comic-relief faisant lien entre personnels et global, au maître à protéger coûte que coûte, en passant par les guerriers aguerris qui n’utiliseront jamais la force pour atteindre leurs objectifs; tout cela rappelle entre autres, La Forteresse Cachée. Le contexte de production particulier (peu de moyens, 3e film d’un jeune réalisateur, contexte de guerre) s’accorde ainsi parfaitement avec le corps du film: une histoire de ruse et d’intelligence structuré par le dialogue et les interprétations (acteurs & personnages).
Malgré l’indéniable talent de Kurosawa pour filmer les décors naturels, QUI MARCHE SUR LA QUEUE DU TIGRE… se suit sans déplaisir ni passion. En cause, le manque d’épaisseur et d’enjeux du scénario, traduit à l’écran par un récit convergeant vers un semi climax très attendu. Il y a cependant dans ce climax, une scène très controversée: celle où l’on voit SPOIL [spoiler mode= »inline »]le seigneur Yoshitsune se faire rosser par son garde du corps, et ainsi tromper la vigilance des gardes-frontières, ceux-ci pensant qu’il n’est qu’un vulgaire porteur.[/spoiler]
Cette scène, partie intégrante de la pièce de théâtre d’origine Kanjinchō (1840), n’était absolument pas source de litiges dans la culture japonaise. Au contraire, elle exprime le paroxysme de la loyauté, via la transgression d’un code d’honneur et du sacrifice personnel qu’il exige. Un symbole très fort d’un patriotisme purement Japonais ramené à des enjeux intimes qui ne fut pas du gout de l’occupation américaine d’après guerre; le film fut ainsi censuré, jusqu’à 1952.
Une autre facette du cinéma d’Akira Kurosawa est donc déjà perceptible dans QUI MARCHE SUR LA QUEUE DU TIGRE…: l’allégorie d’un certain Japon et de ses valeurs antédiluviennes, entrant en conflit avec un capitalisme « récemment » implanté de force dans le pays.
[column size=one_half position=last]
[button color= »white » size= »normal » alignment= »none » rel= »follow » openin= »newwindow » url= »https://twitter.com/Georgeslechamea »]suivre @Georgeslechameau[/button]
JE NE REGRETTE RIEN DE MA JEUNESSE (1946)
[cbtabs][cbtab title= »Info »]
[column size=one_half position=first ][/column][column size=one_half position=last ]
• Réalisation : Akira Kurosawa
• Scénario : Keiji Matsuzaki, Akira Kurosawa, Eijiro Hisaita
• Acteurs principaux : Setsuko Hara, Haruo Tanaka, Haruko Sugimura
• Pays d’origine : Japon • Année de production : 1946
• Durée : 1h50min
• Distributeur : –
• Synopsis : En 1933, le professeur Yagihara est démis de ses fonctions à l’université de Kyoto par le régime militariste. Sa fille Yukie s’éprend d’un activiste antigouvernemental, Noge, qui sera arrêté puis torturé à mort. En 1945, alors que le professeur réintègre l’université, sa fille décide de vivre à la campagne, auprès des parents de Noge.
[/column]
[/cbtab]
[cbtab title= »extrait »]
[/cbtab]
[cbtab title= »Georgeslechameau (★★★★) »]
[dropcap]L[/dropcap]
e premier véritable chef d’œuvre d’Akira Kurosawa est ce JE NE REGRETTE RIEN DE MA JEUNESSE, après Le Plus dignement (film de propagande cachant les obsessions humanistes de l’auteur) et Qui marche sur la queue du tigre… (ersatz du divertissement intelligent made in Kurosawa). On y voit cette thématique récurrente dans l’œuvre du maître, où l’on observe comment les parcours individuels interagissent avec la grande Histoire du Japon.
Le pitch : En 1933, Noge, Yukie et Itokawa sont étudiants à l’université de Kyoto. Engagés contre la liberté d’expression face à l’invasion de la Mandchourie, ils assisteront à la violente réprimande militaire contre ce mouvement. Si Yukie, encore frivole, y est relativement indifférente, Itowaka cherche à faire profil bas. D’autres encore comme Noge furent carrément emprisonnés pour leur activisme, bien que celui-ci soit finalement en faveur d’un certain pacifisme. En parallèle, les deux hommes courtisent la jeune femme, chacun à leur manière.
On observera donc, dans JE NE REGRETTE RIEN DE MA JEUNESSE, comment l’état sentimental des protagonistes se calque plus ou moins sur l’humeur politique du pays. Ainsi, de nombreux climax concluront les étapes de vies des protagonistes. Ces climax prennent la forme de petites conversations cruelles mais remplies de sens, déclarées à tour de rôle par orgueil et/ou amour. Le récit évoluera ainsi d’un classique triangle amoureux entre Noge, Yukie et Itokawa, vers des destins assez tragiques – chacun d’une façon très distincte ; on retiendra surtout celui de la belle Yukie/Setsuko Hara, qui en tant qu’objet des attentions, concentre aussi toutes sortes d’évolutions, tant dans le drame que dans sa personnalité.
[column size=one_half position=first ]
[button color= »white » size= »normal » alignment= »none » rel= »follow » openin= »newwindow » url= »http://www.leblogducinema.com/lumiere-2015/akira-kurosawa/critique-je-ne-regrette-rien-de-ma-jeunesse-1946-76174/ »]LIRE L’INTÉGRALITÉ DE LA CRITIQUE[/button]
[/column][column size=one_half position=last]
[button color= »white » size= »normal » alignment= »none » rel= »follow » openin= »newwindow » url= »https://twitter.com/Georgeslechamea »]suivre @Georgeslechameau[/button]
YOJIMBO – LE GARDE DU CORPS (1961)
[cbtabs][cbtab title= »Info »]
[column size=one_half position=first ][/column][column size=one_half position=last ]
• Réalisation : Akira Kurosawa
• Scénario : Akira Kurosawa, Ryuzo Kikushima
• Acteurs principaux : Toshirô Mifune, Tatsuya Nakadai, Yoko Tsukasa
• Pays d’origine : Japon • Sortie: 1961
• Durée : 1h50min
• Distributeur : –
• Synopsis : Au milieu du XIXe siecle le samourai Sanjuro loue ses services a une des bandes qui regnent sur un village au détriment des villageois. Voyant qu’on veut se debarrasser de lui apres qu’il eut accompli la salle besogne, Sanjuro va decimer les deux bandes qui se dechirent le village.
[/column][/cbtab][cbtab title= »Trailer »]
[/cbtab]
[cbtab title= »Ce qu’on en a pensé (★★★★) »]
Avec YOJIMBO, Akira Kurosawa balance une petite bombe dans le genre du film de sabre en faisant de son héros un personnage opportuniste et manipulateur, dont la ligne morale n’est pas dictée par les habituels codes d’honneur et de loyauté, mais plutôt par son appréciation très personnelle des choses. Un héros évoluant en dehors de tout manichéisme, pour qui les notions de vie ou de mort riment avec la question : « quel intérêt ? ».
Toshiro Mifune, décidément l’homme le plus classe du monde, interprète le fameux Yojimbo.
Celui-ci se retrouve ainsi par pur hasard dans un minuscule village ravagé par une guerre sanglante entre deux clans. Après une phase d’observation de l’organisation de ce microcosme (bordel, tripot, « entreprises » locales) et des métiers, habitudes et caractères de ses différents occupants (aubergiste dépité par la violence, menuisier reconverti en croque-mort, collecteur d’impôts à corrompre, têtes pensantes plus ou moins charismatiques et sous-fifres complètement cons), il vendra ses services au plus offrant tout en fomentant un plan d’éradication de la menace locale par la ruse, en les opposant patiemment l’un contre l’autre.
Ça vous rappelle quelque chose ? Normal.
Pour une poignée de Dollars de Sergio Leone, si génial soit-il, n’est « qu’une » relecture recontextualisée dans l’ouest américain, du langage cinématographique proposé par Kurosawa dans YOJIMBO.
[…]
[column size=one_half position=first ]
[button color= »white » size= »normal » alignment= »none » rel= »follow » openin= »newwindow » url= »http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-yojimbo-1961-75990/ »]LIRE L’INTÉGRALITÉ DE LA CRITIQUE[/button]
[/column][column size=one_half position=last]
[button color= »white » size= »normal » alignment= »none » rel= »follow » openin= »newwindow » url= »https://twitter.com/Georgeslechamea »]suivre @Georgeslechameau[/button]
Le Château de l’araignée
Entre le ciel et l’enfer
Dodes’ka-den
Vivre dans la peur
Les Salauds dorment en paix
Les Bas-Fonds