[dropcap size=small]P[/dropcap]etit retour en arrière : en mars 2013 arrivait sur la toile le dément BAD MOTHERFUCKER, court métrage d’ Ilya Naishuller complètement dingue filmant une course-poursuite façon « scène finale de Matrix« , mais en POV !!!!
[divider]BAD MOTHERFUCKER[/divider]
BAD MOTHERFUCKER fut donc un des premiers films (on pense notamment à la démente intro de Strange Days (1995), de Kathryn Bigelow) à réussir à transposer un feeling gamer, en LIVE.
Soit un mélange entre Mirror’s Edge (pour le parkour) et l’immersion typique d’un FPS style CALL OF DUTY, mais .. AU CINÉMA !
Servi de plus par une certaine variété d’ « environnements », entre vulgaires bureaux, usines désaffectées, et cimetière d’avions de chasse.
Donc savoir que son réalisateur passe au long avec HARDCORE, est évidemment une bonne nouvelle ; le premier extrait du film garde évidemment la marque de BAD MOTHERFUCKER : rapide, rythmé, sec et violent (très violent). Il concentre toutefois l’action dans un seul environnement – un immeuble désaffecté.
[divider]EXTRAIT : HARDCORE[/divider]
La présence de Sharlto Copley est par ailleurs un clin d’œil à un certain cinéma déjà inspiré, en quelque sorte, du jeu vidéo… Comme District 9 ( Et dans une moindre mesure, le très fun : L’Agence Tous Risques). Une façon simple et intelligente de faire le lien entre ces deux médias (on en parlait également à propos du trailer de CODAW) ; Une manière de faciliter l’identification entre une nouvelle grammaire cinématographique, et cette dynamisation de l’action par l’immersion – typique du jeu vidéo.
Toutefois un tel concept risque d’être répétitif et fatiguant sur la durée… Un syndrome finalement similaire aux jeux-vidéo. Il est généralement contourné via les variétés de situations, de gameplay, d’environnements. Reste à savoir si Ilya Naishuller réussira à appliquer cette formule à un long-métrage
MAJ 06/11 –> visible dans le making-of ci-dessous, la variété sera bien au RDV, tout comme le scénario ambitieux à base de SF décomplexée.
[divider]MAKING-OF HARDCORE[/divider]
un HAL-LU-CI-NANT making-of qui indique également qu’il est possible de soutenir le film, via la plateforme IndieGoGo. N’hésitez pas à apporter votre pierre à l’édifice :
HARDCORE, à n’en pas douter, révolutionnera notre conception du cinéma !
Bref. Hâte d’en savoir plus !