Sous l’emprise d’une force intérieure, une jeune pom-pom girl à la vie idéale se met à assassiner les garçons de sa petite ville. Sa meilleure amie va tenter de l’arrêter.
Note de l’Auteur
[rating:2/10]
• Date de sortie : 21 Octobre 2009
• Réalisé par Karyn Kusama
• Film américain
• Avec Megan Fox, Amanda Seyfried, Johnny Simmons
• Durée : 1h 45min
• Bande-Annonce :
Jennifer’s Body : Bande-Annonce (VF / HD)
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Il y a des films que l’on va voir au cinéma mais que l’on sait pertinemment qu’ils sont mauvais, voir pire. C’est le cas de Jennifer’s Body, film d’horreur repoussant les limites de la nullité, enfonçant les portes de la médiocrité et qui ne repose que sur un seul et unique élément : Megan Fox. Certes, cette dernière est croustillante à regarder mais au bout de 15 minutes la pilule commence à devenir de plus en plus grosse à avaler tant les situations deviennent vite répétitives et lassantes : les scènes se résument à voir des gros plans de l’anatomie de la jeune sirène qui se transforme de plus en plus en une banale adolescente pré-pubère écervelée qui a dû perdre son cerveau au détour d’un virage un peu trop serré. On est bien loin de son rôle de femme fatale dans Transformers et sa suite.
Si l’interprétation des acteurs laisse fortement à désirer (on est proche de l’autisme verbal et ils préfèrent incontestablement montrer leur blanche denture plutôt que de se concentrer sur la crédibilité de leur interprétation), côté scénario le film de Karyn Kusama n’est pas gâté non plus : le film se résume en un concentré de stéréotypes si tenace que l’on peut aisément s’amuser à deviner la suite des événements 10 minutes à l’avance pour ne pas tomber dans les bras de Morphée.
Rien ne surprend, rien ne fait peur, rien n’est crédible. On passe son temps à souffler d’impatience (jamais un générique de fin n’aura été tant souhaité chez le spectateur) ou à rire tant les situations sont incompréhensibles de ridicule.
Avec un film du gabarit de Jennifer’s Body, on ne peut s’attendre à un chef-d’œuvre, bien loin de nous cette idée utopiste, mais on est en droit de lui demander de nous divertir. Apparemment, cela était encore trop demandé puisque même cela il n’y arrive malheureusement pas. Pire, ce dernier ressemble étrangement à un remake complètement raté du chef-d’œuvre de Brian De Palma, Carrie.
Derrière sa caméra, Karyn Kusama ne donne aucun souffle à son histoire et n’attribue à son film qu’une mise en scène mécanique, répétitive et sans âme à laquelle s’ajoute des bavardages asphyxiants et rébarbatifs qui transforment Jennifer’s Body en une débâcle sans nom qui vient rejoindre aisément les ratages intégraux du genre.
Jennifer’s Body, vous l’aurez compris je l’espère, est un film à déconseiller à tous ceux qui ont plus de 12 ans car il faudrait être vraiment beaucoup moins âgé que cet âge limite pour ressentir autre chose qu’un vague engourdissement dû à l’endormissement progressif qui nous envahit pendant la totalité de sa projection, ou, pour les plus réveillés d’entre nous, ressentir la désagréable sensation d’avoir été pris pour un c**.
Pour un film ayant pour headline « la vengeance est un plat qu’elle mange chaud », l’ensemble est définitivement bien inoffensif.