Le temps est venu d’établir un petit bilan du passage du Blog du Cinéma au Festival de Deauville. Premier constat : la ressemblance avec le festival de Cannes est frappante. Le CID (Centre International de Deauville) est à Deauville ce que le Palais des Festivals est à Cannes. Pas de marches rouges, mais un tapis tout aussi… rouge. Il n’était pas rare d’entendre les journalistes évoquer par erreur « les marches de ce soir ». Sans compter que Deauville est la petite ville « de luxe » de la Normandie. Mais qu’importe, nous sommes là pour du cinéma américain.
Fort malheureusement, notre passage est trop court, nous n’avons pas pu voir tous les films en compétition. Cependant le hasard nous a mis sur la route des gagnants : ainsi nous avons assisté à la projection du film qui a remporté le Grand prix du jury : Take Shelter de Jeff Nichols (lire la critique) et du film qui a reçu le prix du jury : The Dynamiter de Matthew Gordon (critique à venir). Ces prix ne sont pas étonnants : les autres films que nous avions vu nous ont paru identiques les uns aux autres, sans force ni personnalité. D’une certaine manière la programmation était légèrement décevante bien qu’il n’y avait concrètement aucun « mauvais » film.
Au côté de la compétition officielle : Deauville Saison 2. Un week-end consacré aux séries TV. Nous avons ainsi découvert Episodes avec Matt Leblanc (lire critique) ou encore Chicago Code (critique à venir). Pour ma part, j’apprécie de plus en plus voir une série sur grand écran ou du moins la découvrir. Il est difficile d’imaginer suivre 4 saisons au cinéma… mais après tout, pourquoi pas ? Par conséquent, un bémol est à noter. Lorsque nous découvrons une série TV sur grand écran et que nous lui restons fidèle sur le petit, la réalité nous saute alors aux yeux : la série n’est pas aussi bien qu’au cinéma. Mais qu’importe, les instants passés ici auront été des plus agréables.
Laure ayant quitté le festival plus tôt, je décide, courageusement il faut l’avouer, d’assister seule à une (longue) Nuit Américaine. Deauville ne s’endort jamais et propose chaque nuit des projections de films jusqu’au petit matin. Deauville, 7h du matin, les festivaliers dorment encore, et nous, noctambules profitons un peu de ce calme.
Nous avons également eu la chance de rencontrer une légende du cinéma : Francis Ford Coppola, invité d’honneur du festival. Il a répondu aux questions (plus ou moins pertinentes) du public venu très nombreux pour voir le réalisateur. D’autres rencontres étaient aussi organisées lors de ce festival autour de Master class ou bien de photocall.
Pour moi, ce fut une première expérience à Deauville, plutôt agréable. Les plages normandes méritent aussi d’être découvertes, ainsi que quelques adresses sympas tels que le Morny’s Café, un lieu aux allures d’une Amérique des années 50 et Mamy Crêpe devant laquelle les gens n’hésitent pas à faire la queue sous la pluie. Le festival de Deauville c’est un peu tout ça à la fois mais aussi un véritable rendez-vous.