Game of Thrones

Interview de Liam Cunningham (Sir Davos, GAME OF THRONES)

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[dropcap size=small]A[/dropcap] l’occasion de l’exposition Game of Thrones qui se tient cette semaine (du 8 au 12 septembre) au Carroussel du Louvre à Paris, nous avons eu la chance de rencontrer les acteurs Ian Beattie et Liam Cunningham, venus exprès pour l’occasion. Les deux acteurs qui interprètent respectivement Meryn Trant et Sir Davos Mervault, sont revenus pour nous sur leur personnage, la série et leur expérience en général.

Attention ! Cet interview contient de nombreuses révélations et spoilers sur la saison 5 de Game of Thrones. Si vous n’avez pas encore vu celle-ci, il est fort conseillé de ne pas lire ce qui suit.

A lire également, l’interview d’Ian Beattie.

AFP PHOTO / FLORIAN DAVID
AFP PHOTO / FLORIAN DAVID Liam Cunningham et Ian Beattie à Paris pour l’exposition

Qu’est ce que cela vous fait d’être ici pour l’exposition Game of Thrones ?

Liam Cunningham : S’il y a cinq ans vous m’aviez dit que je serais au Louvre pour l’exposition d’une série télé je vous aurais répondu « Fuck off ! ». Rien que d’être ici c’est un privilège. C’est un endroit magnifique.

Parlons de votre personnage, Sir Davos, vous avez dit un jour que votre référence était Robert Duvall dans le Parrain.

L.C. : Tout à fait. Son personnage, Tom Hagen, est le conseiller de la famille. C’est un homme décent. Mais c’est surtout en lisant le script que j’ai fais le rapprochement. Mon personnage est quelqu’un qui parle franchement et qui dit la vérité. Il n’a pas de problèmes d’égo et ne recherche pas le pouvoir car il a une loyauté inconsciente envers son roi. J’avais aussi dit qu’il était un peu comme Jiminy Criket, la conscience de Pinocchio qui lui dit toujours ce qui est bon ou non.

Qu’est-ce qui vous plait chez votre personnage ?

L.C. : J’aime le fait que Sir Davos vienne d’une classe assez faible mais qu’au final il dispose de davantage de noblesse que la plupart des Lannister ou des Tyrell qui ont une éducation, de l’argent et du pouvoir. A la base, Davos est un petit brigand et pourtant il a une décence et une noblesse naturelles.

Votre souhait pour votre personnage.

L.C. : J’aimerai être présent jusqu’à la fin. Mais ces salaud vont surement me tuer avant. Regardez ce qu’ils ont fait avec Ned Stark !

Davos pense-t-il vraiment que Stannis est le bon roi ?

L.C. : Oui pour lui c’était l’élu. Celui qui devait de droit être à cette position et qui serait donc soutenu par le peuple. Davos se base sur ça.

”Ca pourrait ne pas se finir par un happy end tout ça.”

Comment avez-vous réagit quand vous avez appris la mort de Shireen ?

L.C. : J’étais horrifié. Surtout qu’au même moment j’ai appris la mort de Stannis. Donc deux personnages avec qui j’ai beaucoup travaillé ces dernières années. Ce sont d’ailleurs des acteurs remarquables. Stephen Dilane, je le connais depuis longtemps. C’est un acteur qui adore le métier, j’ai beaucoup de respect pour lui. Et Kerry Ingram est une jeune fille simple et magnifique. C’était facile de l’aimer. Il y avait une très bonne relation entre nos deux personnages.

Si Stannis était encore en vie, cela aurait surement changé quelque chose dans la prochaine saison.

L.C. : En effet c’est allé trop loin. Ca aurait tout changé, mais on ne pourra jamais connaître l’évolution de leur rapport désormais.

A propos de personnages mort, avez-vous des nouvelles de John Snow ?

L.C. : Mort ! Il est totalement mort ! Laissez moi vous dire à quel point il est mort. David Benioff, l’un des créateur, devait se rendre à Washington où il a rencontré le Président Obama. Ce dernier est allé directement vers lui, disant qu’il avait une question. Et David l’a coupé net : « Monsieur le Président, il est mort. ». On ne peut pas être plus clair.

Y a-t-il un personnage d’un autre royaume avec qui vous voudriez partager des choses ?

L.C. : J’aimerais avoir des scènes avec Cersei. Une de mes scène préférée est dans la première saison. Elle est dans une chambre avec Robert Baratheon et ils ont cette conversation sur leur mariage. C’est une des scène qui m’a marquée dans la série. Pas besoin de dragon ou de bébés massacrés, c’est un simple rapport entre deux humains. Une conversation mature. C’est là que la série s’est élevée à quelque chose de plus.

Avez-vous été marqué par l’un des épisodes de la saison précédente ?

L.C. : L’épisode 8. C’est peut-être l’un de mes préféré. C’est un épisode tellement cinématographique. Je l’ai trouvé remarquable. Et de voir à la fin les marcheurs blancs, le fait de savoir que ce n’est pas fini, qu’ils arrivent, ça rajoute une vraie tension et une part dramatique.

Beaucoup de scènes ont choqué les fans.

L.C. : En effet. Ce que j’aime avec cette série c’est qu’elle ne prend pas de gants avec le spectateur. Et que des choses durs arrivent aux gentils. Rien n’est simple pour eux. Je sais que ma fille était très énervée sur ce qui arrive à Sansa et je la comprend. Pour ce qui est de Sharren, on a voulu montrer une représentation de l’extrémisme religieux. On les voit se convaincre que la mort d’innocents est une bonne chose. C’est une vision psychotique et c’est ce que reflète la série. Si l’on est incapable de faire la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal, alors on prend une direction dangereuse.

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Vous devez parfois tourner avec différentes équipes. Est-ce une difficulté supplémentaire ?

L.C. : En effet nous avons deux équipes qui travaillent en parallèle, parfois même trois. Ca peut être un cauchemar en terme de logistique. C’est difficile de faire en sorte que tout soit cohérent. C’est rare mais vous pouvez avoir un réalisateur le matin et un autre pour un épisode différent l’après midi. Mais c’est la preuve que les scénarios sont vraiment bons. Car tout est parfaitement cadré, rien n’est laissé au hasard.

Ce n’est pas un peu ennuyeux de jouer toujours le gentil ?

L.C. : C’est vrai que les méchants sont cool, j’adore les jouer ! Davos est un gentil mais il reste contestable. Il a été impliqué dans une guerre tout de même. Et puis encore une fois, ici, il arrive des choses difficiles aux gentils donc on ne peut pas s’ennuyer.

Qui imaginez-vous sur le Trône à la fin ?

L.C. : Je vous assure que je n’ai aucune information là-dessus. Mais j’ai ma propre hypothèse. Je risque de me faire tuer si j’ai raison mais bon. J’ai cette image d’un marcheur blanc assis sur le Trônes en train de fumer un cigare pendant que tout brûle autour de lui. (rire)
Plus sérieusement il y a peut-être eu un indice lorsque Ramsay dit «  Si tu penses que ça se finira bien c’est que tu n’as pas fait assez attention. ». Ca pourrait ne pas se finir par un happy end tout ça. Dans tout les cas ça ne se finira pas bien pour quelqu’un ça c’est sûr.

Vous avez des informations sur la prochaine saison ?

L.C. : J’ai lu tous les scripts de la prochaine saison et on a presque tout tourné. Ca va être génial ! On a dépassé les livres désormais et cela donne plus de liberté aux créateurs. Il peuvent aller encore plus loin. Vraiment ça va être une saison remarquable !

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