MEADOWLAND

Bande-annonce de MEADOWLAND

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Le drame indé MEADOWLAND se dévoile via une belle et prometteuse bande annonce !

Le pitch : Suite à une tragique perte, Sarah (Olivia Wilde) et Phil (Luke Wilson) perdent progressivement la raison. Phil plonge en dépression, tandis que Sarah se retrouve mêlée à des situations de plus en plus dangereuses, plongeant ainsi dans ses propres cauchemars.

[divider]TRAILER[/divider]

La réalisatrice Reed Morano est connue pour ses travaux en tant que directrice photo, pour des films aussi différents que Frozen River (grand Prix Sundance 2008), ou Kill Your Darlings (polar auscultant la Beat Generation). C’est peut-être d’ailleurs l’aspect esthétique qui ressort le plus de ce trailer, ainsi que sa dissonante et envoûtante bande son électro, par Kid Cudi (en théorie).

Ce récit d’extrémités atteintes suite à la perte d’un être cher rappelle en outre le Keane de Lodge Kerrigan, par le regard halluciné/conscient d’Olivia Wilde… Ou encore le A Single Man de Tom Ford, dans le regard ultra-mélancolique de Luke Wilson. Reste à voir comment Reed Morano réussira à concilier deux approches radicalement différentes du deuil, sans tomber dans le pathos, l’exagération ou à l’inverse, le manque total d’émotions.

meadowland -

La cinéaste devrait en tous cas être aidée par ses comédiens :
Olivia Wilde qui persiste dans l’incarnation de personnages psychologiquement défaillants, après le presque réussi The Lazarus Effect. Espérons qu’elle saura tenir ce rôle.
Luke Wilson, qu’on se réjouit de voir passer à un relatif premier plan; on avait adoré son regard Droopy-esque dans les Wes Anderson Bottle Rocket, puis La Famille Tenenbaum ou dans le sympathique Idiocracy.
Elizabeth Moss (Mad Men, Queen of Earth, Top of The Lake) qui commence à peser sérieusement dans le circuit indé et même, j’ai l’impression, en tant qu’icone féministe.
Giovanni Risibi (« Spike Jonze » dans Lost in Translation, ou « le méchant capitaliste » dans Avatar).
John Leguizamo (Tybalt dans Romeo+Juliet, entre autres 123 films).
Juno Temple (échappée de Skins comme Olivia Wilde, puis revue dans les excellents Kaboom ou Killer Joe).
Ty Simpkins, gamin tantôt flippant (dans Insidious) ou insupportable/attachant (dans Jurassic World).

Bref. Même s’il ne sortira probablement jamais dans nos salles françaises, au vu de son casting relativement peu connu et de son cachet ultra-indé… MEADOWLAND reste, au moins pour les raisons sus-citées, aguicheur et à suivre !

[divider]INFORMATIONS[/divider]

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Titre original : Meadowland
Réalisation : Reed Morano
Scénario : Chris Rossi
Acteurs principaux : Olivia Wilde, Luke Wilson, Juno Temple, Ty Simpkins, Elisabeth Moss, John Leguizamo
Pays d’origine : U.S.A.
Sortie : –
Durée : 1h45min
Distributeur : –
Synopsis : Un couple doit faire face à l’impensable le jour où son fils disparaît.

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