harry potter

On a classé les films de l’univers Harry Potter du pire au meilleur

Nous souhaitons recueillir votre avis sur votre façon de nous lire. Merci de prendre 2 minutes de votre temps en cliquant ici !


Une — ou plusieurs — partie(s) de cet article parle de l’intrigue et en dévoile certains aspects. Il est donc vivement conseillé d’avoir vu les films avant de le lire. On vous a prévenu !

À l’occasion de la sortie du 3e opus des Animaux Fantastiques – Les Secrets de Dumbledore, on vous a préparé un top du pire au meilleur film de l’univers Harry Potter. Histoire de se replonger un peu dans la magie avant de se rendre dans les salles obscures.

Les Animaux Fantastiques : Les Secrets de Dumbledore vient de sortir. Meilleure nouvelle de l’année pour les fans de l’univers HARRY POTTER, moins bonne pour les personnes qui n’ont pas aimé le dernier opus des Animaux Fantastiques. Mais comme on risque de quand même passer un bon moment, on s’est dit qu’on allait vous remettre un peu dans le bain avec un petit classement du pire au meilleur film de toute la franchise. Attention spoiler : cette liste est complètement subjective. (Mais si vous n’êtes pas d’accord, posez-vous des questions…).

10. Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald

Oui oui oui… C’est dans celui-là qu’il y a Johnny Depp.

Si David Yates, le réalisateur des 4 derniers HARRY POTTER a fait un bel effort visuel, ce deuxième opus des ANIMAUX FANTASTIQUES a creusé pour enterrer son potentiel. Si on convient de retrouver un jeune Dumbledore et de découvrir que Grindelwald est en fait Jack Sparrow, l’arc politique que prend le film est presque déraisonnable. Le premier opus est une course aux bestioles dans un New York des années folles, et on se retrouve là, d’un seul coup, dans une toute autre ambiance.

Johnny Depp n’a malheureusement pas l’occasion de montrer tout son talent, au même titre que Zoe Kravitz. Leurs personnages sont mal exploités, et le costumage/maquillage de Johnny laisse grandement à désirer. Il n’aura d’ailleurs même pas l’occasion de remettre ses affreuses lentilles blanches, puisqu’il a été sauvagement remplacé par le (merveilleux) Mads Mikkelsen.

Ce qu’il faut en revanche retenir, c’est qu’on apprend l’origine de Nagini. Mini twist sympa pour les fans de l’univers Harry Potter. On note aussi un énorme effort sur les décors, avec un Paris bien dessiné et un Père LaChaise qu’on aurait peut-être aimé un peu plus à l’écran.

harry potter

9. Les Animaux Fantastiques

On l’a mit en avant dernière position parce qu’on est juste des fanatiques de HARRY POTTER. Mais objectivement, il est bon. Si le film n’a absolument rien à voir avec l’intrigue de la saga principale, et c’est tant mieux parce qu’on aurait détesté une fausse suite, il se situe bien tout seul. On retrouve les sortilèges, les mages, les créatures magiques. Ces dernières sont d’ailleurs fabuleuses, et on retrouve un peu de la magie enfantine qu’on avait perdu depuis Harry Potter à l’école des sorciers. Le Niffleur de Norbert Dragonneau est sans doute le meilleur personnage du film.

Parlons-en, d’ailleurs, de Norbert. Interprété par un sublime Eddie Redmayne, il est attachant, un peu torturé, et complètement brillant. Ses partenaires sont complémentaires et dynamisent son côté timidounet. Mention spéciale pour Queenie.

Les intrigues sont posées, mais parfois, on pourrait s’y perdre. On comprend enfin qui est Grindelwald, personnage dont on avait ouïe le nom dans Harry Potter et les Reliques de la Mort partie 1. La scène dans la malle de Norbert, qui est en fait un zoo, est magnifique. C’est tout couleur et ça fait du bien. En revanche, le clair-obscur n’est pas maitrisé, David Yates nous met dans une situation (in)délicate de course à l’adaptation.

harry potter

8. Harry Potter et l’Ordre du Phoenix

La seule raison pour laquelle il est dernier de la saga HARRY POTTER : parce que Sirius meurt.

Non sérieusement, il est visuellement magnifique. David Yates a bien compris le travail de Alfonso Cuaron sur Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban. L’intrigue lié à la Salle sur Demande est fabuleuse, les scènes en son sein le sont tout autant (sauf celle ou Cho et Harry se bisouillent). On retrouve la lumière du Patronus et on découvre les talents magiques de chacun. C’est chouette. Et la séquence au ministère de la magie est bien menée. Évidemment, Bellatrix Lestrange incarnée par l’incroyable Helena Bohnam Carter rehausse fortement le casting. Son perso rapporte une bonne dose d’arrogance et un grain de folie.

Mais si le film est en dernière position, c’est parce qu’il tourne en rond. Le running gag sur un énième nouveau professeur de Défense contre les forces du mal commence à s’essouffler, surtout quand on voit qui éteint encore une fois les espoirs de Rogue. Dolores Ombrage est un poison et c’est le seul méchant du monde des méchants qu’on déteste vraiment. Aussi l’intrigue autour de la prophétie n’est pas suffisamment clair pour les personnes qui n’ont pas lu les livres. Un petit contexte supplémentaire n’aurait pas été de trop.

Ce qui sauve grandement la lassitude qu’on ressent, c’est d’abord la malice des frères Weasley avec leurs tours de passe-passe, mais surtout Luna Lovegood. Cette petite blonde toujours pieds nus qui a l’âme la plus pure de tout le monde magique. Elle est formidable.

harry potter

7. Harry Potter et la Chambre des Secrets

Si on l’aime parce qu’on voit Dobby pour la première fois, HARRY POTTER ET LA CHAMBRE DES SECRETS manque cruellement de justesse au niveau des visuels. Pour le premier opus, on peut pardonner. Mais là, c’est vrai que ça craint un peu. On ne va pas aller jusqu’à dire que ça gâche l’intrigue, mais presque. C’est dommage, parce qu’il y avait le fond.

La scène du polynectar est bonne, et c’est d’ailleurs le seul moment de la saga où l’on aperçoit la salle commune d’une autre maison. Gilderoy Lockhart est parfaitement insupportable, mais ça fonctionne, puisque c’est son rôle. L’intrigue autour du tout premier Horcruxe, le journal de Tom Jedusor, que l’on voit à l’écran est intéressante, bien qu’elle aurait peut-être mérité un peu plus de contexte.

On se souvient bien évidemment de la génialissime scène de la voiture volante, et quand Harry et Ron se prennent le mur du passage de la voie 9/3 dans la gu*ule.

harry potter

6. Harry Potter et les Reliques de la Mort, partie 2

Severus Rogue, c’est notre argument.

Honnêtement, le film est bon parce qu’il nous apporte des réponses qu’il nous tardait d’entendre. Il complète bien la partie 1 qui manquait peut-être un chouïa d’action. S’il est si bas dans la liste, c’est simplement parce que les autres sont plus digestes à regarder. La partie 2 est vraiment chargée. Qui plus est, la scène finale entre Harry et Voldy aurait mérité un peu plus d’émotions, moins de blockbusterisation. Et aussi parce que Fred meurt (non, mais ça va pas ??!).

Pour en revenir à ce qui fonctionne : c’est la clôture qu’on méritait. Neville est badass comme jamais. Avec le pont, avec l’épée, quand il tue Nagini, quand il assume son amour pour Luna et qu’il confronte Voldemort, m*rde c’est incroyable. Ce mec est génial. Mais aussi, on se rend compte que Harry est lui aussi un horcruxe. C’est si logique mais en même temps si inattendu. Puis ça y est, Ron et Hermione se pécho. ENFIN. Et leur duo est drôle. C’est excellent. David Yates a aussi su nous pondre un braquage de la banque Gringotts des plus haletants. Les animalistes devaient être heureux de voir le dragon enfin libre.

Mais la partie la plus incroyable, celle qui nous a fait vibrer, pleurer et ce que vous voulez, c’est celle des souvenirs de Rogue. On a encore mal rien que d’en parler. Et quand il dit à Harry qu’il a les yeux de sa mère. Severus, rien n’aurait été pareil sans toi. On veut juste se tatouer « À jamais » sur le front et se morfondre pendant 3 semaines.

Mention spéciale pour Molly Weasley qui a balancé à Bellatrix la punchline de la saga avec son « Pas ma Ginny sale pét*sse » avant de la trucider. Une standing ovation s’il vous plaît pour McGonagall qui affronte Rogue sans vergogne et qui lance, avec un charisme à couper le souffle, le sort « Piertotum Locomotor« . Alors là on a arrêté de respirer. Purée Minerva, tu es la boss.

harry potter

5. Harry Potter et les Reliques de la Mort, partie 1

La quête des Horcruxes par notre trio préféré est franchement sympa à suivre. Ce n’est pas l’opus le plus riche en termes d’actions, mais il l’est en termes de contenu magique. On voit bien que Harry, Ron et Hermione sont des sorciers accomplis. Ils sont courageux et sincères. La scène au sein du ministère de la magie est formidable. C’est drôle, et en même temps effrayant.

On retient l’embrouille entre Harry et Ron, qui nous a tous fait mal au cœur. Mais quand Ronald détruit le médaillon avec l’épée de Gryffondor, c’est fabuleux. On est loin du petit garçon qui avait peur des araignées et qui cassait sa baguette tous les 4 matins. Et même si son absence pendant quelques temps nous a fait souffrir, ça nous a offert la scène de la danse entre Harry et Hermione. Franchement ce moment, il donne le smile. On voit à quel point ces deux-là sont amis. C’est magnifique. Et puis Hermione accompagne son meilleur ami dans son passé, à Godric’s Hollow. C’est un moment fort.

On apprécie aussi la scène du début, avec tous les Harry, même si on ne pardonnera jamais les morts épouvantables d’Hedwige et de Faux-l’Oeil à David Yates. Si HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT PARTIE 1 n’est que 5e dans la liste, c’est sûrement et juste pour la mort de Dobby (et on pèse nos mots). Peut-être aussi parce que le film manque de précision sur la partie de Bathilda Tourdesac et l’apparition furtive de Grindelwald. Sans les livres, on comprend que dalle.

harry potter

4. Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé

Severus Rogue. C’est encore notre argument.

Non plus sérieusement, le 6e opus est d’une richesse extraordinaire. Et en plus de ça, il est drôle. La scène où Harry boit le Felix Felicis est honnêtement hilarante. Qu’on l’aime ou qu’on l’aime pas, Horace Slughorn est fascinant. Il est un peu bizarre, parfois détestable mais en même temps brillant. Les cours de potion sont juste géniaux. La fête de Noël organisé pour les membres de son club est excellente. Puis Drago. Parlons de Drago. On le découvre enfin autrement qu’en simple gamin pourri et pourri gâté qui joue la comédie. Il est torturé, manipulé, perdu. Lui et son armoire à disparaître forment un duo parfaitement intéressant. Et il nous aura fallu 6 films pour comprendre qu’en fin de compte, il n’est pas vraiment méchant. Il n’a juste pas le choix.

C’est aussi la naissance de l’amour entre Hermione et Ron, mais aussi entre Ginny et Harry (boarf). On oublie toujours pas l’adolescence dans l’équation, même si parfois, la niaiserie de Lavande et la jalousie de Hermione sont aberrantes. Mais le plot twist du film, lorsqu’on découvre que le Prince de Sang-Mêlé n’est nul autre que Severus Rogue, c’est formidable. Harry a suivi mot à mot les consignes d’un homme qu’il méprise. Oui, formidable. Rogue tue Dumbledore, m*rde. Merci pour la scène des baguettes allumées vers le ciel.

Même si on découvre l’existence des Horcruxes (détail légèrement important) dans HARRY POTTER ET LE PRINCE DE SANG-MÊLÉ, on ne le met pas dans le top 3 peut-être pour sa longueur. Il n’est pas plus long en durée, mais en action. Certains peuvent trouver que tout se trouve à la fin et qu’il n’y a rien au milieu. Ce n’est pas faux.

harry potter

3. Harry Potter et la Coupe de Feu

Rien que pour le bal de Noël. Un moment vraiment magique où l’on redécouvre un Neville Londubat courageux, et qui n’a pas honte de danser. (On t’aime, Neville). Les costumes sont sensationnels. On est tous tombé amoureux d’Hermione Granger quand elle a descendu les escaliers avec sa belle robe rose poudré. Et on s’est tous bien foutu de la gu*ule de Ron avec son charmant costume. Si Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban avait introduit l’adolescence et ses tourments, la Coupe de Feu suit bien l’élan. Harry s’intéresse à Cho, Ron et Hermione commencent à se tourner autour… bref, des histoires d’amour naissent, même pour Hagrid. En fait, c’est assez réaliste. Les élèves de Poudlard sont certes des sorciers, mais ils n’en restent pas moins des adolescents.

L’harmonie des couleurs sombres d’Alfonso Cuaron n’est pas toujours respecté, mais on sent qu’il a laissé sa patte. Et puis HARRY POTTER ET LA COUPE DE FEU, ce n’est pas juste un game film avec des dragons et des épreuves toutes plus farfelues les unes que les autres, c’est le début des emmerdes pour le trio magique. Ils rencontrent les mange-morts pour la première fois. Et surtout, Voldemort est de retour (juste ça). Dans une scène parfaitement dégoûtante, Voldy fait son come-back et nous fait bien comprendre qu’Harry est dans la m*rde. En plus il a buté Cédric. Pas cool. Détail pourtant crucial, c’est aussi la première fois que Harry utilise la Pensine.

HARRY POTTER ET LA COUPE DE FEU est une adaptation cinématographique plutôt juste. C’est bien foutu, c’est joli, on n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer. Maaaaais le rythme est parfois inégal. L’arrivée des élèves de Durmstrang et de Beauxbâton est cependant géniale. C’est cool de se rendre compte que le monde magique s’étend bien plus loin que ce qu’on nous a montré jusque là. Et quand ils partent à la toute fin, on a envie de lâcher une petite larme. Comme Hermione l’a si bien dit : « Rien ne sera plus jamais comme avant« .

harry potter

2. Harry Potter à l’école des sorciers

Vraiment besoin d’expliquer pourquoi il se trouve dans le top 3 ? C’est le premier film, c’est la première porte vers cet univers magique qu’on a aimé, qu’on aime encore et qu’on aimera toujours. Ce sont les premières images posées sur les mots de J.K Rowling. Sans Chris Colombus, les têtes qu’on met sur chaque personnage ne serait pas les mêmes. Et franchement, on ne peut pas en imaginer d’autres.

Entre la scène du zoo, celle des lettres d’admission à Poudlard, l’arrivée de Hagrid, celle chez Olivander, le trajet en train, la scène du Choixpeau, « Wingardium Leviosaaaa« , la bataille contre le troll, le chien à trois têtes, les premiers matchs de Quidditch, la fabuleuse partie d’échec et le final quand Gryffondor gagne la Coupe des quatre maisons (même si on est team Serpentard)… On ne compte plus les scènes cultes de HARRY POTTER À L’ÉCOLE DES SORCIERS. Ceux qui ne sont pas émerveillés devant ce film n’ont pas de cœur.

Il est magique. C’est le mot.

harry potter

1. Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban

Le professeur Lupin, les Détraqueurs, les cours de divination, « Expecto Patronum« , mais surtout Sirius Black… Une mixture géniale pour une potion aussi efficace qu’un filtre d’amour. Si la saga avait déjà gagné notre cœur avec les deux premiers films, celui-ci a offert à nos écrans un tout autre élan. Plus sombre, plus profond, plus puissant, Alfonso Cuaron a fait un travail monstrueux. Si le livre est loin d’être le plus intéressant, le réalisateur a su rythmer et illustrer la plume de J.K Rowling.

HARRY POTTER ET LE PRISONNIER D’AZKABAN est formidable parce que le Professeur Lupin rend l’intrigue un peu plus mystique. Notre loup-garou préféré a quand même appris à Harry le sortilège du Patronus, aka le sort le plus iconique de la saga. Le film est formidable pour Sirius Black, soit le meilleur personnage (c’est non-discutable). Il est sombre, torturé, et si pur en même temps. Bref, il est fabuleux (en toute objectivité). Le film est formidable pour les cours de divination. Le professeur Trelawney est complètement fascinante. Elle apporte de la magie au magique. Il est aussi formidable pour les Détraqueurs. Des créatures des ténèbres bien dark qui donnent une touche horrifique.

Si c’est le top 1 de ce classement, c’est aussi pour son florilège de détails : on voit le Retourneur de Temps bien avant de savoir ce que c’est (ouvrez l’œil), les détails des objets magiques dans l’auberge du début, Voldy qui apparait sur un des tableaux près de la salle commune de Gryffondor… Et aussi, on adore le film pour l’énorme patate qu’Hermione fout à Drago. Majestueuse.

harry potter

On se retrouve donc dans les salles obscures pour savoir si les secrets de Dumbledore valent la peine d’être dévoilés…

Cécile Fischer

Nos dernières bandes-annonces

Rédactrice

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *