Nikon Film Festival
© Sarah Benzazon / Le Blog Du Cinéma

6ème édition du Nikon Film Festival : le palmarès

Nous souhaitons recueillir votre avis sur votre façon de nous lire. Merci de prendre 2 minutes de votre temps en cliquant ici !


La 6ème édition du Nikon Film Festival a rendu son verdict !

Hier soir a eu lieu la cérémonie de remise de prix en présence d’un jury prestigieux composé de Pascale Faure (Responsable des programmes courts pour Canal+), Elisha Karmitz (Directeur général de MK2 Agency), Cyprien (Youtubeur et comédien), Eric Wojczik (Délégué général du festival du court métrage de Clermont-Ferrand), Eric Guichard (Directeur de la photographie AFC), Guillemette Odicino (journaliste et critique cinéma à Telerama), Stéphane Leblanc (Redacteur en chef du service culture du journal 20minutes), Cyril Barthet (Fondateur de VODKASTER), Ludovic Drean (responsable du service Nikon Pro) et de leur président Jacques Gamblin, très heureux d’endosser un rôle pour lui encore inédit.

En compétition cette année, 1056 films sur le thème « Je suis un geste » dont 50 en lice pré-sélectionnés par le jury et projetés en compétition officielle du festival du court métrage de Clermont-Ferrand qui s’est déroulé du 5 au 13 février. Rappelons que le Nikon film festival a pour vocation de récompenser des courts métrages d’une durée maximum de 140 secondes dont la plupart sont des premières réalisations. Pourquoi 140 secondes ? En référence aux 140 caractères de Twitter qui propose un cinéma dans l’air du temps, vif, direct et percutant. Il est à noter également qu’un format très court comme celui-ci, dont les contraintes de réalisation et de financement se voient largement allégés, permet une simplification et une démocratisation de la création cinématographique.
À la clef pour les lauréats des cinq catégories, une somme d’argent allant de 1000 à 3000 euros à une formation à l’image à la Nikon school, un kit cinéma Nikon D750 et surtout une diffusion sur Canal+ et dans les salles de cinéma MK2 pour le grand gagnant.

L’année dernière le festival, présidé par Michel Hazanvicus, avait couronné le film de David Merlin-Duffey « Je suis : L’ombre de mes envies ». Voir notre compte rendu de la 5e édition ici.

Cette année la sélection de grande qualité a parfois donné lieu à des « déchirements » lors des délibérations explique Jacques Gamblin. Mais il évoque aussi son sentiment d’avoir eu « raison » de plébisciter les 6 films récompensés !

Zoom sur le palmarès dont les films sont toujours visibles sur le site du Nikon Film Festival. Vous pouvez cliquer sur les titres afin de visionner les films.

Le lauréat du Grand Prix du Jury est :
Je suis une poignée de main
d’Aurélien Laplace.

Le lauréat du Prix de la mise en scène est :
Je suis Tunisie 2045
de Ted Hardy-Carnac.

Le lauréat du Prix des écoles est :
Je suis le premier pas
de Big.Dave

Le lauréat du Prix Canal+ est :
Je suis Un réflexe
de Zulma Rouge

Le lauréat du Prix du public est :
Je suis le Machisme ordinaire
de Fabrice Roulliat

Et le jury a décerné une Mention spéciale :
Je suis en résonance
de Alexis Loukakis

Rendez-vous en septembre 2016 pour le lancement de la nouvelle édition !

Sarah Benzazon

Nos dernières bandes-annonces

Rédactrice

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    1. Mouais. J’en ai regardé une cinquantaine, putain je suis vraiment pas convaincu. A part « tunisie 2045 » et vite fait « un geste historique », ça manque d’ambition et de fond, ça reste sur de l’humour fast food, de l’humour de chute, c’est globalement inoffensif. Et quand ça tente d’être plus, c’est incroyablement parasité par du gimmick visuel et sonore, du « je fais comme » (gros feeling JPJ jamais assumé sur la moitié des films), des tics d’étudiants en ciné auto-persuadés de « leur » talent. Est-ce le format 140s ? est-ce représentatif ? Je vais probablement passer à coté de trucs mais j’ai franchement pas eu envie d’en voir plus.
      J’pense du coup aux courts taïwanais que j’ai vus la semaine dernière, et ou j’ai pris 8 petites claques (sur 11) chacune différentes. Je n’ai que très rarement vu cette ambition de dire beaucoup avec peu dans le court français.
      Après, j’en ai aimé quelques uns même si je les trouve finalement assez vides… Le sous Kaufman je suis une écriture en cours par exemple,
      http://www.festivalnikon.fr/video/2015/2187
      Le Jeunet-Kounen-Keaton qui pour le coup « parle pas mal avec l’image » : Je suis un petit tour
      http://www.festivalnikon.fr/video/2015/1077
      L’exercice de style qui a les moyens: Je suis rétro
      http://www.festivalnikon.fr/video/2015/777
      Et Je suis l’ombre d’une flamme, juste parce qu’il est sympa
      http://www.festivalnikon.fr/video/2015/2235