Steve Jobs est décédé le 5 octobre dernier. Le monde du cinéma n’a pas attendu longtemps pour réagir. Alors que l’émotion générale est encore palpable partout sur la toile, Sony annonce qu’ils viennent de faire l’acquisition des droits de la biographie de Walter Isaacson (Steve Jobs).
Bien sûr, Sony a produit The Social Network (scénario de Aaron Sorkin) et nous pouvons espérer que le résultat soit de bonne facture. Pour autant, ces comportements ne doivent-ils pas nous interroger ? Au-delà même du manque de pudeur face à la peine sucitée par ce décés, Hollywood n’expérimenterait-il pas une forme de crise de créativité ? Bien que produisant d’excellents films, les scénarios adaptés, les super-héros revisités, les remakes et autres préquelles forment une part conséquente de la production scénaristique.
Bien que le talent soit là, nous souhaiterions également que l’immense industrie cinématographique américaine sache aussi innover.
Pour information, Steve Jobs avait déjà eu droit à une forme de biopic en 1999. Les Pirates de la Silicon Valley, réalisé par Martyn Burke, mettait en scène la compétition naissante entre Apple et Microsoft.
Puisse le cinéma garder en tête le discours de Steve Jobs lors de la remise des diplômes des étudiants de Stanford. Il priait alors les jeunes têtes pensantes de garder leur « faim » et leur folie.
