[dropcap size=small]E[/dropcap]n marge des affiches choc du prochain Gaspar Noé – qu’on n’imagine définitivement pas orner nos abris bus,
voici un florilège de quelques affiches censurées ou qui ont gentiment choqué l’opinion !
Attention, ces affiches contiennent des images choquantes.
L’affiche du magnifique L’inconnu Du Lac fut retirée des panneaux d’affichage à Versailles et Saint Cloud, à la demande des habitants.
The Girl With The Dragon Tattoo de David Fincher
Oui, car le téton, même quasiment invisible, est sacré pour nos amis américains.
Puis peut être censurée à cause de cette accroche pas hyper lisible ? On vous aide :
« Evil Shall Be Expelled with Evil » – le mal sera puni par le mal
et pas :
Evil Shall With Evil Be Expelled, ce qui ne veut pas dire grand chose.
Un autre exemple de téton malheureux : l’affiche de Sin City 2 !
On cherche toujours le fameux téton.
Plus évident : les affiches purement provoc des Infidèles – heureusement que le film valait plus que ces affiches racoleuses et mysogines.
Retour sur le cultissime C’est Arrivé Près de Chez Vous. L’affiche de gauche, avec la tétine, a choqué son monde à Cannes ’92 !
Elle donne par ailleurs le ton du film : une comédie noire qui ne se prend pas au sérieux, tout en étant particulièrement extrême !
L’affiche de Shame, de Steve McQueen a été interdite en hongrie.
Bon, faut dire que le titre écrit au sperme, c’est pas forcément de très bon gout… En même temps, c’est adéquat au sujet du film non ?
Une autre affiche interdite aux U.S.A. est celle du très bis Teeth, ou une adolescente possédait un vagin à dents (!!!)
Un très bon film, bien plus subversif qu’il n’en à l’air !
Hahaha – Zack & Miri font un porno de Kevin Smith – pas besoin d’expliquer.
Le chef d’oeuvre de Fassbinder traitait ouvertement de l’homosexualité. Un choc à l’époque, de même que l’affiche !
Les deux suivants traitent des dérives de l’Amérique post-11 septembre notamment avec la prison de Guantanamo.
Le drapeau américain, sur la première, est un symbole qu’il ne faut jamais toucher, surtout lorsque l’on aborde la question des valeurs et des droits de l’homme ;
La deuxième est moins subtile, mais très frontale.
A droite l’affiche censurée, vraiment glauque – celle de gauche laisse un espoir, en quelque sorte.
Le culte Un Chien Andalou de Luis Bunuel- l’affiche n’est en théorie pas si choc, sauf lorsque l’on sait que cet homme est à un demi-millième de secondes de se faire trancher la pupille au rasoir. Cf le rasoir, en bas, à droite, oui oui.
Gore.
Une bien jolie affiche (pour un film pas dingue) Cashback de Sean Ellis
À part les seins de la jeune fille rien de bien choc. Mais bon. Aux État-Unis…
L’affiche bien glauque de Saw II joue la surenchère : la scie rouillée, les doigts tranchés, salement, pourris, même les ongles …
Un poil trop hardcore – racoleur est le mot, pour pas grand chose au final.
Hahaha , LOL.
Maniac, avec l’énorme Joe Spinell, « portrait » glauque du New York 80’s
Avec en bonus, Tom Savini et sa moustache démoniaque
Deux affiches dessinées – L’Empire de la Passion et Shortbus,
Plus que les affiches, les films ont choqué à cause de certaines scènes – à caractère sexuel et/ou violent – particulièrement marquantes !
Ici, c’est le joint (?) dans la main d’ Uma Thurman, qui n’a pas plus à la censure française !
Taxidermie. No comment. Puis, y a pas que ça de bourrin dans le film #fatbastards #SelfTaxidermy
Bien avant Blair Witch et autres [Rec] (par ailleurs géniaux), le found-footage Cannibal Holocauste montrait une troupe d’anthropologues jeunes et cons se faire décimer par des indiens. Un choc absolu à l’époque – le réalisme du film poussait à croire que le réalisateur avait réellement filmé le meurtre de ces gens !
Ruggero Deodato avait même demandé à ses acteurs de disparaitre pendant un an pour maintenir l’illusion du documentaire. Accusé de non assistance à personne en danger, il dut toutefois prouver qu’il s’agissait de maquillages.
Cannibal Holocaust : un classique
Costa-Gavras choquait l’opinion en donnat l’hypothèse qu’un prêtre était lié au nazisme.
Un argument choc au coeur du film, et traité avec intelligence et sobrement porté par Ulrich Tukur et Mathieu Kassovitz
Larry Flint (biopic sur le patron du magazine cochon Hustler)
La religion, les valeurs des États-Unis, l’image de la femme… Ça fait beaucoup de choses pour une seule affiche.
Une petite dernière :