Une jeune femme maintenue entre la vie et la mort tente désespérément de ne pas être brûlée vivante, son seul espoir repose dans les mains d’Eliot, le directeur de la cérémonie.
Note de l’Auteur
[rating:4/10]
• Date de sortie : 22 décembre 2010
• Réalisé par Agnieszka Vosloo
• Film
• Avec Christina Ricci, Liam Neeson, Justin Long
• Durée : 1h 45min
• Bande-Annonce :
Parfois il est bien plus frustrant de voir un film au potentiel incontestable mais parsemé d’embuches tout le long que d’assister à la pire ignominie que le cinéma ai pu enfanter. C’est malheureusement le cas de cet After Life, film que l’on pourra aisément qualifier de frustrant une fois les projecteurs rallumés.
Cette production signée Agnieszka Vosloo, réalisatrice/scénariste dont c’est le premier film, ne manquera pas de susciter notre attention. Un réel souci de la mise en scène se fait ressentir notamment au niveau de la lumière et de l’aspect chaud/froid de certaines séquences. Les scènes se passant dans le funérarium sont particulièrement efficaces et témoignent du potentiel de cette réalisatrice à nous embarquer avec elle dans une atmosphère sombre à la limite du surnaturel. Avec ces éléments et s’il n’y avait qu’eux sur le devant de la scène, on aura pu clamer sans trop de difficulté qu’After Life était un très bel ovni cinématographique. Malheureusement, c’était sans compter sur les nombreuses zones d’ombres venant gâcher la fluidité du scénario et par là même notre plaisir.
Les acteurs, exception faite de Liam Neeson qui, bien qu’il nous ait habitué à mieux, assume plutôt bien son rôle de croque-mort froid et intransigeant, donnent plus l’impression de ne jamais trop savoir sur quel pied danser. Du coup, l’effet escompté loupe à chaque fois de peu le coche. La dramaturgie instaurée ne prend pas, les scènes de tension nous passent au dessus de la tête, bref le fiasco total. Si l’on ajoute à cela un scénario tiré par les cheveux qui réussira à peine à nous tenir cramponner au fauteuil, la pilule devient désormais bien difficile à avaler.
Au final, cet After Life souffre de tous les maux qu’un premier film puisse engendrer. Dommage car avec un peu plus de rodage, cette série B du samedi soir aurait gagné en crédibilité. Néanmoins, suffisamment de petits détails viennent susciter notre attention pour que l’on surveillance de près cette réalisatrice en devenir.