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Crédits : Netflix

Netflix et l’UNESCO bouleversent le cinéma africain

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Le cinéma africain mis à l’honneur grâce à l’union explosive de Netflix et de l’UNESCO !

Lancée en 2021, l’idée d’un concours inédit en Afrique subsaharienne pour trouver de nouveaux talents du 7e art voit enfin le jour sur la plateforme Netflix. Les lauréats choisis ont réalisé leur rêve : devenir des cinéastes internationaux. Sur les vingt finalistes, ils sont six (3 femmes et 3 hommes) à avoir conquis le jury conjoint de Netflix et de l’UNESCO. African Folk Tales reimagined, (les contes populaires africains réinventés), est un cocktail puissant digne d’un scénario hollywoodien. Vous découvrirez un mélange d’actions à la Spielberg, d’effets spéciaux à la Georges Lucas et des scènes où beauté et violence se côtoient comme dans un film de Tarentino.

Pourquoi l’UNESCO et Netflix se sont-ils réunis en l’honneur du cinéma africain ?

Le pouvoir de l’écran incarné par Netflix alliée à l’ambition de l’UNESCO à partager la connaissance et les savoirs révèlent un formidable projet. Offrir à l’Afrique l’opportunité de dévoiler ses compétences et l’intégrer dans des programmes de valorisation des différentes civilisations sub-sahariennes.

« Il est important que l’industrie du cinéma agisse pour que les voix de l’Afrique soient entendues, en soutenant l’émergence d’expressions culturelles diverses, en mettant en avant de nouvelles idées et émotions, et en permettant la contribution des créateurs au dialogue mondial pour la paix, la culture et le développement. » (Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO).

Cette collaboration donne l’occasion de présenter les priorités de l’Agenda 2030 fixé par l’ONU. Créer des emplois et augmenter la croissance économique pour stopper la misère et diminuer les inégalités.

De plus, le thème des contes populaires, choisi par les initiateurs de ce challenge, ravive l’Aspiration 5 de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

« Je suis enthousiasmé par ce partenariat avec l’UNESCO et ses opportunités futures. Ensemble, nous allons promouvoir les cultures locales et soutenir les industries créatives en racontant des histoires qui traversent les frontières, reflètent des vérités universelles et nous rassemblent. » (Ted Sarandos, Cco-PDG et directeur des contenus de Netflix).

Comment ce concours cinématographique de courts-métrages africains s’est-il déroulé ?

Ouvert à de jeunes cinéastes amateurs âgés de 18 à 35 ans, ce challenge a permis de montrer des talents avec d’autres visions du monde. Jugés sur un synopsis (maximum 500 mots) accompagné de leur curriculum vitae et d’un portfolio, les candidats présélectionnés ont suivi un atelier sur « Comment présenter un projet à Netflix ».

Ensuite, les six gagnants, formés et guidés par des professionnels, ont été financés à hauteur de 75 000 $ pour réaliser leur court-métrage 100% africain.

« Ce concours met un coup de projecteur mondial sur les talents locaux émergents d’Afrique, tout en honorant la tradition des contes du continent. En insufflant une nouvelle énergie aux contes populaires, ces jeunes cinéastes permettent aux histoires de transcender le temps, l’espace et la culture de leurs communautés dans le cœur des publics du monde entier grâce à une plateforme numérique. » (Ernesto Ottone R., sous-directeur général pour la culture de l’UNESCO).

Quelles révélations de cette production originale africaine de Netflix ?

Les thèmes de ce programme de science-fiction digne de Hollywood sont la mort, le deuil, l’amour, le mysticisme et la vengeance.

Cette anthologie de contes subsahariens, mêlant le thriller, le western et le fantastique, est réinventée de façon tout à fait originale et spectaculaire. Ces thèmes, plutôt rares dans le panorama cinématographique africain, contribuent à montrer tout le potentiel de ces nouveaux génies de la mise en scène. À tel point que, selon les dires des responsables de Netflix, « la plateforme est décidée à financer le 7e art africain sur le long terme pour devenir la “maison du cinéma africain”. »

Les grands gagnants de ce concours innovateur : 

Violine Ogutu, réalisatrice kényane de « Anyango et l’ogre ».
Loukman Ali, réalisateur ougandais de « Katéra de l’île du châtiment ».
Korédé Aziz, réalisatrice nigérienne de « Le choix de Halima ».
Mohamed Echkouna, réalisateur mauritanien de « Le djinn du désaccord ».
Gcobisa Yako, réalisatrice sud-africaine de « MaMlambo ».
Et Walt Mzengi Corey, réalisateur tanzanien de « Katope ».

Cette collaboration si surprenante, inattendue et pleine d’espoir, nous redonne de l’espoir dans l’avenir de l’Humanité.

« J’encourage toutes celles et ceux qui pensent qu’ils ne pourront pas y arriver, à continuer à travailler dur et à écrire les histoires auxquelles ils croient parce que c’est possible. » (Violine Ogutu, lauréate kényane).

Découvrez tout de suite cette série surprenante et inédite sur Netflix !

Caroline ALILI

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