Z Nation
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[CRITIQUE SÉRIE] Z Nation

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Mise en scène
6
Scénario
7
Casting
6
Photographie
6
Musique
6
DVD
7
Note des lecteurs0 Note
0
6.3
Note du rédacteur

[dropcap size=small]Q[/dropcap]uand on parle de séries télévisées consacrées aux zombies, le premier nom qui vient sur toutes les lèvres est généralement The Walking Dead, diffusée aux Etats-Unis depuis 2010 sur AMC. Car si les zombies pullulent au cinéma depuis plusieurs années et dans des registres bien différents, des films de George A. Romero (dont La Nuit des morts-vivants en 1968) et de ses suiveurs aux tristes adaptations de Resident Evil, des série B des années 1950 à des comédies comme Shaun of The Dead voire des comédies romantiques comme Warm Bodies, jusqu’aux gros blockbuster avec World War Z, assez peu ont marqué le petit écran. On peut penser à iZombie, nouvelle série de Rob Thomas (Véronica Mars), diffusée depuis mi-mars par la chaîne américaine The CW et encore inédite en France, ou à la série britannique In The Flesh diffusée sur Canal +, qui abordent toutes deux le genre de manière originale. Cependant c’est la série de SyFy, Z NATION, dont la première saison débarque le 1er avril 2015 en coffret DVD et Blu-ray (éditée par M6 Vidéo), qui pourrait offrir l’alternative à The Walking Dead, à la fois comparable et discordante de celle-ci. Sans être d’une grande qualité, la série s’assume dans un style série B et divertit amplement en abordant le genre avec beaucoup moins de sérieux.

Trois ans après qu’un virus a ravagé les Etats-Unis, un seul homme est immunisé contre l’infection. Le futur de l’humanité dépend de lui, mais le terrible secret qu’il cache pourrait mettre en danger l’équipe chargée de le conduire jusqu’en Californie, dans un laboratoire susceptible de développer un vaccin. Le chemin sera long et semé d’embûches…

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Si The Walking Dead est issue d’une bande dessinée éponyme, l’univers de Z NATION semble venir davantage du jeu vidéo. Durant 13 épisodes notre petit groupe va devoir traverser l’Amérique et faire face à une série de problèmes. A chaque fois une nouvelle étape, une nouvelle « sous-mission », un nouvel ennemi à abattre pour pouvoir se rapprocher de l’objectif final. Un principe simple mais pas toujours aussi visible. Ici les « héros loosers » devront affronter tour à tour des motards cannibales, une secte religieuse ou bien trouver un moyen de récupérer l’essence d’une station service qui grouille de zombies. Le tout sous fond gore, bourrin plein d’ironie propre aux producteurs The Asylum (Sharkanado et autres nanars) qui rappelle le jeu Dead Rising (dont une adaptation au cinéma est justement prévue), qui consistait à exterminer des morts-vivants dans un centre commercial. Comme dans ce dernier les héros se défendent avec un arsenal pour le moins artisanal (machette, marteau, club de golf…). Certains disposant d’ailleurs d’une arme attitrée. Un armement donnant à Z NATION un esprit délirant et avec lequel les personnages pourront se salir les mains à notre plus grand bonheur. Au programme des zombies écrasés, décapités ou broyés au batteur électrique. Un grand n’importe quoi jouissif mêlé à des dialogues plein de punchlines (phrases chocs) volontairement exagérées. Sans oublier des créatures aussi bien issues du monde vidéo ludique (chien zombie propre à Resident Evil) que d’un simple délire (zombies amish, bébé zombie…). Finalement tout est gros dans Z NATION et c’est ça qui est bon.

”Tout est gros dans Z NATION et c’est ça qui est bon.”

Evidemment tout en gardant un minimum de crédibilité, on est bien loin du réalisme et de la complexité des personnages et du scénario de The Walking Dead. Deux styles différents que chacun jugera à sa manière, cependant Z NATION a la force, dans cette première saison, de ne pas ennuyer et évite d’étirer son intrigue dans l’unique but d’atteindre son format sériel. Bien sûr on est loin de la perfection. Une image cheap, une mise en scène parfois bancale, du maquillage bas de gamme et des acteurs (tous quasi inconnus) pas toujours justes. Seulement passé les deux premiers épisodes, la série trouve son rythme. Chaque personnage prend suffisamment de consistance pour permettre au spectateur d’éprouver une certaine empathie. Notamment avec le pourri, lâche et égoïste, mais attachant, Murphy (très bon Keith Alan). Ainsi, à l’inverse de The Walking Dead, aucun personnage ne suscite, a priori, d’agacement ou d’ennui. On pense là évidemment au personnage de la série d’AMC, Carl, qu’à peu près tout le monde a dû espérer, dès les premiers épisodes, qu’il se fasse dévorer par une horde de zombies (tout comme sa mère d’ailleurs). Sans être la série de l’année, Z NATION, qui a tout de même été renouvelée pour une seconde saison (légitime au vu de son final), est amusante à regarder dans son ensemble et offre une vraie bouffée d’air frais.

En complément des éditions DVD et Blu-ray on trouve un contenu suffisamment étoffé. Un making of de l’ensemble de la série qui met notamment en avant le rôle du show runner Karl Shaefer, suivi par deux documents sur les effets spéciaux et les effets maquillages, ainsi qu‘un court passage sur l‘ambiance sonore de la série. L’habituel bêtisier venant conclure l’ensemble.

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© SyFy
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Titre original : Z Nation
Sortie DVD : 1er avril 2015
Editeur : M6 Vidéo
Nombre de disque(s) : 4
Format image : 1.77 – 16/9
Couleur : Couleur
Format son : 5.1 et 2.0
Sous-titres : Français
Langues : Français, Anglais
Durée : 13 épisodes de 46 minutes + 30 minutes de Bonus
Compléments : Making of / Les effets gore / Les spéciaux / La musique / Bétisier
Réalisation : John Hyams, Luis Prieto, Michael Robison
Création : Karl Schaefer, Craig Engler
Acteurs principaux : Kellita Smith, Russell Hodgkinson, DJ Qualls
Pays d’origine : U.S.A
Synopsis : Trois ans après qu’un virus ait ravagé les Etats-Unis, un seul homme est immunisé contre l’infection. Le futur de l’humanité dépend de lui, mais le terrible secret qu’il cache pourrait mettre en danger l’équipe chargée de le conduire jusqu’en Californie, dans un laboratoire susceptible de développer un vaccin. Le chemin sera long et semé d’embûches…

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