Les Mayas, l’une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi.
Depuis, les astrologues l’ont confirmé, les numérologues l’ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion.
La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps…
Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d’individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés…
Note de l’Auteur
[rating:5/10]
• Date de sortie : 11 novembre 2009
• Réalisé par Roland Emmerich
• Film américain
• Avec John Cusack, Chiwetel Ejiofor, Amanda Peet
• Durée : 2h 40min
• Bande-Annonce :
2012 – Bande-Annonce / Trailer [VF]
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C’est par un énorme coup de gueule que je vais commencer ma critique sur 2012. Je ne comprends pas que l’on puisse être aussi mauvais, encore au 21ème siècle, en terme de communication ! 2012 avait bénéficié d’un énorme buzz sur internet avec la mise en place astucieuse d’une histoire annexe au film qui lui servait de préambule. Procédé original et presque indispensable de nos jours que l’on peut retrouver pour Batman : The Dark Night ou Avatar et qui n’aspire qu’à un seul et unique objectif : faire saliver le spectateur.
Ce procédé avait donc été très concluant pour 2012 et c’est tout naturellement que je faisais partie de cette population qui l’attendait avec impatience.
Et là, bien assis dans mon fauteuil, une fois la lumière éteinte, c’est le drame ! Je m’aperçois que le spectacle qui se déroule devant mes yeux n’est qu’un rallongement de tout ce qui se trouvait déjà dans la bande-annonce. Roland Emmerich n’a pas cherché très loin, il a tout révélé dans sa B.A. : la catastrophe planétaire, les héros qui s’enfuient en voiture, en avion et qui finissent par embarquer dans une Arche de Noé nouvelle génération.
Pourquoi ne pas nous laisser un peu de suspense ? Le réalisateur (et surtout son équipe de communication !) coule lui-même son propre bébé. Pourquoi ne pas dire dès le début que Brad Pitt n’existe pas dans Fight Club ? Pourquoi ne pas révéler que Kevin Spacey est LE véritable Keyser Söze de Usual Suspects ?
Après s’être lamentablement planté avec 10 000 (mais si, rappelez-vous le film tout pourri avec des hommes préhistoriques en dreadlocks !), je vois que le réalisateur a essayé de redresser la barre en mettant le paquet niveau effets spéciaux (car il faut rendre à César ce qui appartient à César, il a réellement mit le paquet pour un résultat très spectaculaire) mais s’est littéralement planté au niveau de sa comm’.
Du coup pendant toute la durée du film, on a la désagréable impression d’avoir été pris pour un con et l’on n’attend qu’une seule chose : voir quelque chose que l’on n’a pas déjà vu !
Alors que reste-t-il à sauver de ce film ? Et bien pour ceux qui ont eu la chance de ne pas voir la B.A., je dirais à peu près tout puisque 2012 nous en met plein les mirettes ! Certes c’est extrêmement exagéré et édulcoré (grosse production américaine oblige) mais le tout fonctionne plutôt bien. Le temps passe relativement vite et il n’y a pas énormément de longueurs en 2h40min, ce qui est un petit exploit en soi.
Pour ma part, la seule chose qui m’a sorti de la monotonie est la présence magistrale d’un Woody Harrelson possédé par son personnage d’aliéné fracassé du bocal. Chaque nouvelle apparition est une bénédiction qui se traduit par du rire pur et simple. Avec 2012 et Bienvenue à Zombieland, l’acteur fait un retour fracassant sur grand écran.
Au final, 2012 n’est pas un mauvais film en soi, c’est même un très bon film catastrophe qui nous prouve, grâce à un feu d’artifice d’effets spéciaux en numérique, que la technologie nous promet monts et merveilles dans les années à venir.
Le film de Roland Emmerich mérite donc de trouver son public et le trouvera sûrement, je ne me fais pas de soucis à ce niveau (une note de 7/10 aurait été mérité). Il y a juste des erreurs impardonnables, inimaginables au 21ème siècle, qui ne peuvent être laissées sous silence.