Exilée dans la forêt par sa méchante belle-mère, la reine, Blanche-Neige doit compter sur l’aide de sept petites personnes afin de pouvoir accéder au trône et reconquérir son prince charmant.
Note de l’Auteur
[rating:1/10]
• Date de sortie : 11 avril 2012
• Réalisé par Tarsem Singh
• Film américain
• Avec Julia Roberts, Lily Collins, Armie Hammer, Sean Bean
• Durée : 1h45min
• Titre original : Mirror Mirror
• Bande-Annonce :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=g7zRxwjmXDw[/youtube]
Difficile de trouver quelque chose à sauver dans ce Blanche-Neige. On se demande bien ce que Julia Roberts est allé faire dans un film aussi médiocre car, même si elle campe une sympathique Reine Maléfique (paradoxal n’est-ce pas ?), sa compétence ne ressort absolument pas au sein de ce métrage tout à fait indigeste. De même pour Sean Bean dont le petit rôle frise le ridicule tant il est à contre-pied de ses réelles performances dans Le Seigneur des Anneaux (Boromir) ou dans la série Game of Thrones (Ned Stark). La jeune Lily Collins, qui s’est faite préalablement éliminer du casting de l’autre adaptation à venir du conte de Grimm (Blanche-Neige et le Chasseur), est à peine crédible tant elle ne joue quasiment que sur la naïveté de son personnage, malgré sa pseudo-quête initiatique objet du film.
Le scénario arrive à n’avoir ni queue ni tête malgré sa simplicité enfantine et les décors et costumes trop colorés finissent par donner mal à la tête tant ils sont inutilement criards. J’admets en revanche que les décors restent assez recherchés en terme de rendu. Les nains relèveront un peu le niveau (sans jeu de mots) avec des “gueules” et des caractères bien trempés, avec de l’humour ne serait-ce qu’à partir de leurs noms dans le film (un nain appelé Demi-Pinte et un autre appelé Crado…). Deux ou trois gags bien sentis parsèment le film (notamment une référence à une sauterelle) mais sur 1h45 c’est extrêmement peu. Je m’interroge même sur la considération que pourrait avoir un enfant face à ce long-métrage (long, très long).
Aucun plaisir n’en ressort quand on quitte la salle, à part peut-être celui de se dire que ce calvaire audiovisuel est fini.
Enfin, mon avis est évidemment très limpide sur ce Blanche-Neige : tourné sur un ton Bollywoodien (le générique de fin ne laisse aucun doute sur les influences mises en jeu), cette adaptation du conte de Grimm n’est ni une relecture adulte, ni une comédie amusante. On a affaire ici à un film inutile, loin du dessin-animé de Disney, et surtout loin de la qualité que l’on est en droit d’exiger d’un long-métrage en 2012 qui reprend une histoire aussi connue que celle de ce conte. Je ne connaissais pas le réalisateur Tarsem Singh mais ça ne me donne aucune envie de voir ses précédentes productions (The Cell, Les Immortels…). Que retenir de ce film alors ? Vraiment pas grand chose malheureusement : aucun plaisir n’en ressort quand on quitte la salle, à part peut-être celui de se dire que ce calvaire audiovisuel est fini.